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Nouvelles

Échantillon des compétences de McGill

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 5 October 2004

Au cours de la dernière année, des chercheurs de l'Université McGill ont publié de nombreux articles dans des revues prestigieuses. Voici quelques exemples de découvertes issues de McGill, que vous souhaiterez peut-être approfondir :

Des jeux électroniques qui stimulent l'estime de soi

Pour la première fois à l'échelle mondiale, une équipe de chercheurs de l'Université McGill, notamment une étudiante de doctorat en psychologie, Mme Jodene Baccus, et le professeur Mark Baldwin, ont élaboré et mis à l'épreuve des jeux électroniques qui rehaussent l'acceptation et l'estime de soi. Leur étude, publiée dans la revue Psychological Science et dans le Journal of Social and Clinical Psychology, a révélé que l'on pouvait, par le biais de jeux informatisés, enseigner aux personnes à rechercher l'approbation et à ne pas tenir compte du rejet. Pour essayer les jeux, . Personne-ressource : professeur Mark W. Baldwin, département de psychologie, 514-398-6090.

McGill adoucit l'odeur âcre de l'engrais

Cette année, grâce à une innovation de la professeure Suzelle Barrington, le soleil printanier était accompagné d'un soulagement pour les voies respiratoires des agriculteurs. Mme Barrington, professeure de génie des ressources biologiques du campus Macdonald de l'Université McGill, a élaboré un système qui neutralise l'odeur de l'engrais. Ce système fait appel à la digestion anaérobique [sans air], qui ralentit la décomposition des protéines riches en azote, et réduit donc l'odeur. Le gouvernement du Québec prévoit financer une étude relative à l'incidence de la méthode de la professeure Barrington, au cours de l'automne. Personne-ressource : professeure Suzelle Barrington, génie des ressources biologiques, 514-398-7776.

Les végétaux ne nous épargneront pas les émanations de gaz à effet de serre

Les alarmistes ont peut-être raison : nos enfants n'hériteront pas nécessairement une terre prospère et écologique. Selon un chercheur de l'Université McGill, M. Graham Bell, nous avons peut-être surestimé la capacité des végétaux de compenser l'effet de serre. Ses observations, publiées dans le numéro du 30 septembre de la revue Nature, révèlent que l'augmentation du niveau de dioxyde de carbone réduit la croissance des algues. Selon l'étude de M. Bell, la fluctuation des conditions de l'atmosphère terrestre pourrait avoir des conséquences plus néfastes sur la vie des végétaux qu'on ne le croyait auparavant. Personne-ressource : M. Graham Bell, directeur, Musée Redpath, 514-398-4086.

Nouvelle étude sur la sclérose en plaques : des résultats remarquables

Le professeur Sam David, neuroscientifique de l'Université McGill, a décrit une enzyme qui joue un rôle essentiel dans l'apparition et la progression de la sclérose en plaques (SEP). L'étude, publiée dans le numéro du 5 février de la revue Neuron, a révélé que cette enzyme déclenchait une maladie semblable à la SEP sur un modèle animal, et que son immobilisation permettait de prévenir la maladie. Cette étude offrira peut-être de l'espoir aux nombreuses personnes atteintes de SEP. Personne-ressource : professeur Sam David, neuroscience et neurochirurgie, 514-934-8094.

Identification d'une nouvelle cible relative à l'asthme

Une équipe internationale de chercheurs, dont le professeur Qutayba Hamid, de l'Université McGill, a identifié une nouvelle cible pour le contrôle de l'asthme précoce. Les résultats de la recherche, publiés dans le numéro du 11 juin de la revue Science, démontrent que les chitinases acides mammifères contribuent à l'inflammation des voies respiratoires liée à l'asthme allergique. Cette étude pourrait entraîner l'élaboration de nouveaux traitements pour les deux millions de personnes atteintes d'asthme au Canada. Personne-ressource : M. Qutayba Hamid, directeur associé, Laboratoires Meakins-Christie, 514-398-3864.

Aperçu de la manière dont les nutriants et d'autres molécules pénètrent dans les cellules

Le neuroscientifique de l'Université McGill et de l'INM Peter McPherson et ses collègues ont identifié bon nombre des éléments qui contribuent à contrôler la pénétration de nutriants et d'autres molécules dans les cellules. L'étude, publiée dans le compte rendu des travaux de la National Academy of Sciences des États-Unis, visait à définir, à l'aide de la protéomique, 209 protéines liées à la couche de clathrine sur les vésicules. Les résultats de l'étude permettront de mieux connaître l'emplacement et la fonction des protéines dans les cellules et, en bout de ligne, de mieux comprendre les maladies humaines. Personne-ressource : Sandra McPherson, 514-398-1902.

Identification d'un nouveau gène relatif au cancer du sein

Une équipe de chercheurs, dont M. William Muller, de l'Université McGill, a identifié un nouvel élément qui intervient dans le cancer du sein. L'équipe a démontré, à l'aide d'un modèle de souris pour le cancer, qu'un gène appelé « beta1-integrin » jouait un rôle critique dans le déclenchement de la croissance et le développement des tumeurs. En outre, lorsque ce gène est bloqué, les tumeurs cancéreuses cessent de se développer. Les résultats de l'étude ont été publiés dans Cancer Cell. Personne-ressource : professeur William Muller, service d'oncologie moléculaire et de biochimie, HRV, 514-934-1934, poste 36383.

Le secret des pulsars doubles révélé

Le premier système de pulsar double, ou étoile à neutrons double, a été caractérisé par M. Scott Ransom, titulaire de bourse postdoctorale de physique de l'Université McGill, et par un chercheur de la Californie, M. Frederick Jenet. Leur découverte « stellaire », signalée dans le numéro du 29 avril de la revue Nature, a révélé le mécanisme qui contribue à la radio-émission provenant des pulsars. Compte tenu de l'incidence réciproque des pulsars sur leur impulsion radio respective, le système constitue un laboratoire naturel unique. Cette découverte permettra de mieux comprendre la manière dont ces systèmes émettent leur rayonnement, et comment ils se forment initialement. Personne-ressource : professeur Scott Ransom, département de physique, 514-398-6492.

Identification de gènes de prédisposition à la lèpre

Les travaux d'une équipe internationale de chercheurs, dirigée par le généticien moléculaire de l'Université McGill Erwin Schurr, nous rapprochent encore davantage de la suppression totale de la lèpre. Les résultats de l'étude, publiés dans le numéro de février de Nature, démontrent que de petits changements touchant certains gènes, notamment le gène Parkin 2 et son voisin, le gène PACRG, entraînaient un accroissement de la susceptibilité à la lèpre. L'étude permettra peut-être de percer le mystère de la persistance de la maladie dans de nombreuses régions du monde, malgré l'existence de médicaments efficaces. Personne-ressource : professeur Erwin Schurr, médecine, 514-934-1934, poste 44513.

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