Le gouvernement du Canada finance des recherches collaboratives visant le nettoyage des déversements pétroliers dans l’Arctique
L’honorable David Lametti, ministre de la Justice, procureur général du Canada et député de LaSalle-Émard-Verdun, a annoncé au nom de l’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, que l’Université McGill recevra plus de 3,7 millions de dollars pour deux projets de recherche qui réduiront les effets environnementaux des déversements pétroliers. Il a également dévoilé un financement pour deux projets de recherche pilotés par l’Université Concordia. C’est donc un investissement total de 8,2 millions de dollars qui permettra d’embaucher 19 stagiaires scientifiques.
« Grâce à cette aide fédérale, les chercheurs de McGill pourront relever les défis associés au maintien des milieux écologiques vitaux dans l’Arctique, souligne Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation. Nous serons en mesure de mettre en place des politiques environnementales solides, ancrées dans la recherche et sollicitant plusieurs intervenants. »
À McGill, Lyle Whyte, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en microbiologie polaire, et Charles Greer, professeur associé au Département des sciences des ressources naturelles, dirigeront des projets ayant pour but d’évaluer les populations microbiennes naturelles et leur capacité à décontaminer les sites de déversements. Le réchauffement climatique ouvrant de nouvelles routes de navigation dans le passage du Nord-Ouest et permettant ainsi l’exploitation et le transport des réserves pétrolières marines de l’Arctique, les risques de déversement augmentent dans ces zones. Quand un incident survient, une partie du pétrole échoue sur les plages.
Pour le moment, la capacité des microorganismes – principalement des bactéries – à décomposer les hydrocarbures de la région reste à préciser. En examinant sur place les résultats d’un déversement contrôlé, le professeur Whyte sera à même d’explorer ce potentiel de biodégradation, c’est-à -dire le rôle que pourraient jouer les microorganismes du Nord canadien dans l’élimination permanente des composantes pétrolières.
Ces projets fourniront donc des données essentielles qui aideront à décider quels sont les meilleurs procédés de biorestauration pour les plages contaminées de l’Arctique, et à établir un cadre stratégique pour l’assainissement des sites touchés. Ils serviront également à identifier les régions qui pourraient être les plus affectées par d’éventuels déversements.
« Notre gouvernement reconnaît l’importance de traiter en collaboration les déversements pétroliers dans les zones marines et côtières du pays, souligne l’honorable David Lametti. En appuyant la recherche multipartenaire, qui fait progresser les connaissances scientifiques et renforce les moyens d’intervention, nous franchissons une étape essentielle dans la protection de nos océans pour le bien des générations à venir. »
Ces projets s’inscrivent dans l’Initiative de recherche multipartenaire, annoncée en 2018 et qui dispose d’une enveloppe de 45,5 millions dollars pour encourager la recherche collaborative entre experts canadiens et étrangers des déversements pétroliers. Ces efforts concertés permettront de mieux comprendre le comportement des déversements, et de déterminer la meilleure manière de les contenir, de les nettoyer et d’en réduire l’empreinte environnementale.
Personne-ressource :
Cynthia Lee
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Université McGill
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