Ï㽶ÊÓƵ

Nouvelles

La FCI investit 3,9 M$ dans la recherche à McGill

De la robotique à la biologie cellulaire, 21 projets sont financés par le Fonds des leaders John-R.-Evans pour le développement d’infrastructures et d’outils novateurs
Jaco Robotic Arm. Credit: Olivier Blouin
Image par Olivier Blouin.
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 11 August 2021

Les chercheurs de l’Université McGill feront bientôt l’acquisition d’outils hautement spécialisés dont ils ont besoin pour innover dans leurs domaines grâce à un financement du gouvernement du Canada, par l’entremise du Fonds des leaders John-R.-Evans (FLJE) de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). L’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a annoncé aujourd’hui un investissement de $77 million versé à 50 établissements canadiens dans le cadre de ce programme. À McGill, ce sont 21 projets de recherche qui ont reçu globalement 3,9 millions de dollars en subventions fédérales en trois tours de financement du FLJE. Les récipiendaires recevront également des fonds supplémentaires du gouvernement provincial et de l’Université pour s’approcher du budget total nécessaire au déploiement de leurs activités de recherche.

« Chaque profession doit se doter des meilleurs outils et systèmes pour améliorer les résultats, et la recherche ne fait pas exception, fait valoir Martha Crago, vice-principale (Recherche et innovation). Les chercheurs de McGill s’emploient à mettre au jour des solutions novatrices dans toute une gamme de domaines : des soins de santé à l’industrie en passant par l’environnement. Les nouvelles technologies et infrastructures acquises dans le cadre du programme du FLJE repousseront les limites de l’expertise de l’Université McGill et généreront des solutions innovantes pour le bien de l’ensemble de la population canadienne. »

Les robots collaboratifs s’invitent à McGill

L’investissement du FLJE permettra à , professeure en génie électrique et informatique, d’intégrer un , un robot mobile autonome, au laboratoire Responsible Autonomy & Intelligent System Ethics (RAISE) de l’Université McGill. Le groupe de recherche fera également l’acquisition d’un projecteur numérique intégré, d’un capteur RGB-D, d’un système de capture de mouvement et d’un bras robotisé à 7 DDL supplémentaire. Le laboratoire RAISE utilisera ces nouveaux outils pour étudier l’incidence des robots interactifs ou collaboratifs (ou cobots) sur les personnes et la société. « La robotique collaborative, l’un des secteurs de la robotique les plus dynamiques aujourd’hui, est très prometteuse en matière d’investissements à long terme dans l’économie canadienne, explique la Pre Moon. Toutefois, l’influence des robots sur les humains risque d’être préprogrammée, à sens unique et déployée à grande échelle, ce qui pourrait nous exposer à de nouveaux types de dangers, comme la manipulation systématique de nos actions et de nos décisions. Nos travaux aideront à établir des lignes directrices fondées sur des données empiriques pour assurer la conception et l’adoption responsables des systèmes de robots collaboratifs au Canada et ailleurs. »

Contribution des plantes à la lutte contre les changements climatiques

Grâce à l’investissement de la FCI, le laboratoire de biologie de la Pre pourra se doter de trois outils uniques servant à prédire le rôle des plantes dans la lutte contre les effets des changements climatiques. Le laboratoire fera notamment l’acquisition du système Acetylene Reduction Assay by Cavity ring-down laser Absorption Spectroscopy (ARACAS) – un système à la fine pointe de la technologie au pays – qui mesurera la fixation de l’azote dans les plantes tropicales, l’un des processus cruciaux pour la croissance et la productivité d’écosystèmes entiers. L’infrastructure sera également munie d’un système de photosynthèse portatif, de même que d’un lecteur de microplaques multimode. Ces instruments polyvalents sont utilisés dans le cadre d’expériences en serre et en chambre de culture, pour l’analyse d’échantillons de plantes prélevés sur le terrain et pour la prise de mesures in situ dans les forêts tropicales. Le financement servira aussi à moderniser l’infrastructure lumineuse de la serre du phytotron de l’Université McGill, qui compte également des chambres de culture à concentration contrôlée en CO2, essentielles aux travaux de la Pre Soper.

Résoudre le mystère de la mitose

L’Université McGill fera aussi l’acquisition d’un nouveau système de microscopie de pointe, que la Pre Jackie Vogel utilisera pour faire avancer les connaissances sur les causes de cancer et d’anomalies congénitales. Le laboratoire de la Pre Vogel étudie les événements clés qui surviennent tôt dans le processus de division cellulaire (mitose). Si la mitose est étudiée depuis des centaines d’années, la plupart des travaux de recherche sont néanmoins concentrés sur la dernière étape du processus, soit la séparation de la cellule en deux cellules identiques. La séquence d’événements au début du processus de division cellulaire demeure relativement mystérieuse. Grâce à ce nouveau microscope, l’équipe pourra détecter les mouvements rapides des molécules dans des cellules vivantes et distinguer des molécules très près les unes des autres, sans qu’elles soient endommagées par la phototoxicité de la lumière intense.

Consulter la liste complète des projets financés par le FLJE de la FCI :

/research/channels/news/cfi-invests-4M-mcgill-research


L’Université McGill

Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé partout dans le monde, l’Université McGill exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 étudiants internationaux représentant 31 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

Back to top