Déterminer les causes de l'accouchement prématuré
Wyeth-Ayerst Canada Inc., chef de file de la recherche sur la santé des femmes au Canada, vient d’annoncer la nomination du Dr Hans Zingg de l’université. McGill, grand spécialistes de l’endocrinologie de la reproduction, à l’une de ses quatre chaires de recherche clinique en santé des femmes.
"Le processus de la parturition ressemble beaucoup à l’exécution d’un concert symphonique," déclare le docteur Hans Zingg, titulaire de la première chaire Wyeth-Ayerst Canada Inc. de recherche clinique sur la santé des femmes dans le domaine de l’endocrinologie de la reproduction. "Il est très difficile de distinguer laquelle des hormones sécrétées par le foetus, le placenta ou la mère joue le rôle de premier violon dans ce concert qui abouti normalement au crescendo de la naissance."
Il arrive régulièrement hélas que les mécanismes grâce auxquels les hormones stimulent les contractions se déclenchent trop tôt durant la grossesse - bien avant que le foetus ne soit prêt à voir le jour. Chaque année des milliers d’enfants meurent à la naissance, ou bien dans les 27 jours qui suivent. Enfin, trop souvent les enfants nés prématurément sont handicapés pour la vie et ce, parce que l’un de ces mécanismes hormonaux a stimulé les contractions trop tôt.
Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de thérapie valable pour mettre un frein définitif aux contractions prématurées. Au mieux, les thérapies disponibles sont-elles capables de retarder le travail pour une période de 1 à 7 jours. Ce qui est bien peu dans la plupart des cas. Le Dr Zingg et son équipe de chercheurs de la division d’endocrinologie de l’Hôpital Royal Victoria s’intéressent aux mécanismes grâce auxquels certaines hormones, l’ocytocine en particulier, activent les contractions utérines."Cela comprend l’étude des mécanismes qui permettent à l’ocytocine et à d’autres hormones d’interagir avec leurs récepteurs spécifiques situés à la surface de la membrane cellulaire," explique le Dr Zingg. Étant donné qu’ils ont déjà découvert de nouveaux processus grâce auxquels il est possible de moduler ces interactions, le Dr Zingg et son équipe exploitent ces mécanismes pour mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques afin d’inhiber les contractions de l’utérus.
"Ceci est pour nous une excellente occasion de reconnaître que l’industrie pharmaceutique se doit d’appuyer la recherche médicale de pointe au Canada," déclare le Dr Aldo Baumgartner, président et chef de la direction de Wyeth-Ayerst Canada Inc., importante société pharmaceutique à dominante recherche, qui offre des produits de premier plan pour les soins de santé à la femme et les maladies cardio-vasculaires et métaboliques, des médicaments pour le système nerveux central, des agents anti-inflammatoires et des vaccins.
Le Dr Bernard Leduc, vice-président et directeur régional de la recherche-développement clinique pour Wyeth-Ayerst Canada a insisté sur le fait que la recherche en endocrinologie de la reproduction est un domaine de la recherche clinique sur lequel "le corps médical a besoin d’en savoir plus pour augmenter la qualité des soins ainsi que les options thérapeutiques pour les femmes."
"C’est en effet l’importante contribution du Dr Zingg à l’avancement des connaissances en endocrinologie de la reproduction qui a incité les membres du jury de pairs du comité Université-Industrie du Conseil de recherches médicales du Canada à lui décerner l’une des quatre chaires Wyeth-Ayerst Canada de recherche clinique sur la santé des femmes," a précisé le Dr Denis Roy, vice-président du CRM et directeur des services professionnels et hospitaliers du Centre universitaire de santé McGill.
Enfin, le docteur Abraham Fuks, doyen de la faculté de médecine de l’Université McGill s’est félicité de la création des quatre chaires Wyeth-Ayesrt Canada Inc. de recherche clinique sur la santé des femmes car cela représente un appui considérable aux chercheurs. Il a noté en outre que : "Ces chaires sont un hommage aux chercheurs de calibre international qui travaillent au Canada."