D茅couverte d鈥檜n nouveau test pour mieux pr茅dire l鈥檌ssue de cas de cancer du sein
L鈥檌dentification de la signature de l鈥檈xpression g茅n茅tique permet d鈥櫭﹙aluer avec exactitude les cas possibles de rechute
Des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman de l鈥橴niversit茅 McGill, de l鈥橧nstitut de recherche du Centre universitaire de sant茅 McGill, de l鈥橧nstitut de recherche sur le cancer Dana-Farber et de l鈥櫭塩ole de m茅decine de l鈥橴niversit茅 Harvard ont d茅couvert une signature g茅n茅tique pouvant 茅valuer de mani猫re pr茅cise les personnes atteintes d鈥檜n cancer du sein susceptibles de faire une rechute, permettant ainsi 脿 celles dont ce n鈥檈st pas le cas d鈥櫭﹙iter de se soumettre 脿 un traitement non n茅cessaire.
Depuis des ann茅es, les cliniciens sont appel茅s 脿 relever le d茅fi associ茅 au traitement du cancer du sein : une maladie qui ne peut 锚tre trait茅e par le biais d鈥檜ne approche unique. Bien que certains cancers r茅pondent 脿 un traitement sp茅cifique, cela n鈥檈st pas le cas de toutes les formes de cette maladie. Pr猫s de 50 pour cent des personnes atteintes d鈥檜n cancer du sein font partie d鈥檜n groupe 脿 faible risque 鈥� d茅fini comme 茅tant "脿 r茅cepteur-艙strog猫ne-positif/ganglion lymphatique-n茅gatif (ER+/LR-). Pour la majorit茅 de ces patientes, aucun autre traitement ne serait n茅cessaire apr猫s l鈥檃blation chirurgicale de la tumeur, alors qu'une faible minorit茅 de ces patientes devrait recevoir des traitements additionnels.
芦 脡tant donn茅 que de nombreux traitements entra卯nent des complications 脿 court et long terme - dont la m茅nopause pr茅matur茅e, la cardiotoxicit茅 et le d茅veloppement d鈥檜n cancer secondaire - il est important de comparer les risques aux avantages potentiels pour chaque cas afin d鈥櫭﹙iter, dans la mesure du possible, la douleur, les d茅penses non essentielles et le fardeau additionnel que doit porter le syst猫me de sant茅. En 茅tudiant les donn茅es recueillies 脿 la suite de notre test, les oncologues seraient en mesure de mieux identifier les patientes qui devraient recevoir des traitements additionnels et en m锚me temps d'茅pargner celles qui ne tireraient pas d'avantages de ces traitements 禄, explique le professeur et coauteur de l鈥櫭﹖ude Alain Nepveu, chercheur au Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et 脿 l鈥橧nstitut de recherche du Centre universitaire de sant茅 McGill.
Bien que l鈥檕n doive approfondir les recherches avant de commercialiser le test et de l鈥檌ncorporer au sein des proc茅dures diagnostiques, le professeur Nepveu croit que la commercialisation est envisageable d鈥檌ci cinq ans.
Outre le professeur Nepveu, l鈥櫭﹒uipe d鈥檃uteurs est notamment compos茅e de Laurent Sansregret (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et D茅partement de biochimie de l鈥橴niversit茅 McGill; monsieur Sansregret 艙uvre pr茅sentement au sein de l鈥橧nstitut de recherche sur le cancer de Londres, au Royaume-Uni); Charles Vadnais (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et D茅partement de biochimie de l鈥橴niversit茅 McGill); Julie Livingstone (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Centre de bioinformatique de l鈥橴niversit茅 McGill); Nicholas Kwiatkowski (D茅partement de biologie du cancer, Institut de recherche sur le cancer Dana-Farber et D茅partement de chimie biologique et de pharmacologie mol茅culaire de l鈥櫭塩ole de m茅decine de l鈥橴niversit茅 Harvard); Arif Awan (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et D茅partement de biochimie de l鈥橴niversit茅 McGill); Chantal Cadieux (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et D茅partement de biochimie de l鈥橴niversit茅 McGill); Lam Leduy (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman) et Michael T. Hallett (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman et Centre de bioinformatique de l鈥橴niversit茅 McGill).
Ces donn茅es ont 茅t茅 publi茅es dans un num茅ro r茅cent du journal Proceedings of the National Academy of Sciences des 脡tats-Unis d鈥橝m茅rique. Pour consulter le r茅sum茅, veuillez vous rendre au :
