Une d茅couverte inattendue ouvre la voie 脿 de nouveaux traitements pour plusieurs cancers
Des chercheurs de l'HGJ identifient la cause g茅n茅tique de la synth猫se incontr么l茅e des prot茅ines dans les cellules
Des chercheurs de l'Institut Lady Davis pour la recherche m茅dicale de l'H么pital g茅n茅ral juif et de l'Universit茅 McGill de Montr茅al ont d茅couvert un lien inconnu jusqu'ici entre deux diff茅rentes voies g茅n茅tiques capables de bloquer la croissance de tumeurs canc茅reuses. Selon eux, cette d茅couverte pourrait mener 脿 de nouveaux traitements pour certaines des formes de cancer les plus mortelles et les plus difficiles 脿 traiter, notamment le cancer de la prostate, le cancer du cerveau et le m茅lanome.
En effet, ils ont d茅couvert un nouveau lien entre un g猫ne suppresseur de tumeur appel茅 PTEN (Phosphatase and TENsin homolog) et une prot茅ine appel茅e PKR, connue pour inhiber la synth猫se de prot茅ines. En cas de mutation ou d'absence de PTEN, PKR perd sa capacit茅 d'inhibition, et la synth猫se de prot茅ines dans les cellules affect茅es devient alors incontr么lable.
芦 Cela m猫ne 脿 une forte prolif茅ration de ces cellules ayant un avantage de survie comparativement aux cellules normales, explique le Dr Antonis E. Koromilas de l'Institut Lady Davis pour la recherche m茅dicale de l'HGJ et du D茅partement d'oncologie de l'Universit茅 McGill. C'est une condition qui facilite le d茅veloppement des tumeurs. 禄
PTEN joue un r么le essentiel dans la suppression des cancers humains en bloquant une voie g茅n茅tique appel茅e phosphoinositide-3 kinase (PI3K). Les cliniciens ciblent tr猫s souvent la voie PI3K avec des m茅dicaments prescrits aux patients atteints du cancer, mais le traitement n'est pas toujours efficace puisque toutes les formes mutantes de PTEN n'interagissent pas avec PI3K. En 1992, dans une 茅tude publi茅e dans la revue Science, le Dr Koromilas et le Dr Nahum Sonenberg de l'Universit茅 McGill ont identifi茅 PKR comme un possible suppresseur de tumeur, mais son association avec PTEN demeurait insoup莽onn茅e 脿 l'茅poque.
La nouvelle d茅couverte a 茅t茅 r茅alis茅e par une chercheure universitaire du Dr Koromilas, Zineb Mounir, auteure principale de l'茅tude, en collaboration avec des coll猫gues aux 脡tats-Unis. Leurs conclusions ont 茅t茅 publi茅es le 22 d茅cembre dans la revue Science Signalling.
芦 Puisqu'ils ne sont pas facilit茅s par la voie PI3K connue, les traitements existants pour le cancer ne fonctionnent pas toujours sur les tumeurs avec des formes mutantes de PTEN 禄, explique Mlle. Mounir.
芦 C'est pourquoi cette d茅couverte a des r茅percussions si importantes, poursuit le Dr Koromilas. Si nous commen莽ons 脿 comprendre le fonctionnement de ces mutations de PTEN, nous devrions pouvoir cr茅er des m茅dicaments capables d'activer PKR, essentiellement de r茅veiller sa fonction inhibitoire de la synth猫se de prot茅ines. 禄
Ces traitements, ajoute le Dr Koromilas, n'ont pas forc茅ment 脿 锚tre con莽us de z茅ro pour cibler PKR.
芦 Notre travail nous a 茅galement appris que l'alt茅ration de l'ADN peut en fait activer la voie PKR, et certains traitements de chimioth茅rapie sont connus pour alt茅rer l'ADN. On a donc le choix de cr茅er des m茅dicaments qui sont sp茅cifiques 脿 PKR, ou utiliser des m茅dicaments qui ont un effet plus g茅n茅ral et qui activent cette voie presque comme un effet secondaire. 禄
Les co-auteurs de l'茅tude sont le Dr Gavin Robertson de l'Universit茅 Penn State, la Dre Maria-Magdalena Georgescu du M.D. Anderson Cancer Center, et le Dr Randal Kaufman de l'Universit茅 du Michigan.
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脌 propos de l鈥橧nstitut Lady Davis pour la recherche m茅dicale de l鈥橦么pital g茅n茅ral juif
L鈥檌nstitut Lady Davis pour la recherche m茅dicale (ILD), situ茅 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, constitue le volet recherche de l鈥橦么pital g茅n茅ral juif et travaille en 茅troite collaboration avec l鈥橴niversit茅 McGill. Comptant plus de 150 chercheurs affili茅s, l鈥橧LD est l鈥檜n des instituts de recherche les plus importants au Qu茅bec et au Canada. Les d茅couvertes prometteuses r茅alis茅es par les chercheurs de l鈥橧LD dans les domaines du VIH/sida, du vieillissement, du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l鈥櫭﹑id茅miologie et des sciences psychosociales contribuent 脿 la sant茅 et au bien-锚tre de millions de patients 脿 Montr茅al, partout au Qu茅bec et dans le monde entier.
脌 propos de l鈥橦么pital g茅n茅ral juif
Oeuvrant pour une 75e ann茅e 脿 prodiguer des soins 芦 Au service de tous 禄, l鈥橦么pital g茅n茅ral juif a 茅t茅 un pilier du traitement m茅dical de niveau sup茅rieur pour des g茅n茅rations de patients de toutes origines, de Montr茅al et de partout au Qu茅bec, et m锚me de l鈥檈xt茅rieur. Un des h么pitaux les plus grands et les plus achaland茅s de la province offrant des soins de courte dur茅e, et mettant 脿 profit son expertise et son exp茅rience, l鈥橦GJ reste d茅termin茅 脿 am茅liorer le niveau de soins pour tous les Qu茅b茅cois en travaillant en collaboration 茅troite avec le gouvernement et son syst猫me de soins de sant茅. Pour souligner cette ann茅e d鈥檃nniversaire, l鈥橦么pital g茅n茅ral juif r茅affirme son engagement 脿 veiller 脿 ce que les patients re莽oivent des soins de la plus haute qualit茅 dans un environnement propre et s茅curitaire. L鈥橦GJ a 茅t茅 en mesure d鈥檕ffrir ces services pionniers et novateurs en renfor莽ant son r么le comme h么pital d鈥檈nseignement affili茅 脿 l鈥橴niversit茅 McGill, en agrandissant et en modernisant ses installations, et en r茅alisant des 茅tudes de pointe 脿 l鈥橧nstitut Lady Davis pour la recherche m茅dicale. Pour en savoir plus, veuillez consulter JGH.ca.
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Fond茅e 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, en 1821, l鈥橴niversit茅 McGill se classe comme chef de file parmi les universit茅s canadiennes. McGill compte deux campus, 11 facult茅s, 10 茅coles professionnelles, 300 programmes d鈥櫭﹖udes et au-del脿 de 34 000 茅tudiants originaires de plus de 150 pays. L鈥橴niversit茅 accueille au-del脿 de 6 400 茅tudiants 茅trangers, qui composent presque 20 pour cent de sa population 茅tudiante. Pr猫s de la moiti茅 de ses 茅tudiants ont une langue maternelle autre que l鈥檃nglais 鈥� dont 6 000 francophones.
