Saluons nos précurseures !
McGill met en valeur des femmes qui sont sorties des sentiers battus
Avec la Journée internationale de la femme approche, l'Université McGill profite de l'occasion pour saluer les femmes parmi ses facultés et ses étudiants qui ont été à l'avant-garde dans un éventail de domaines, à commencer par la principale de McGill.
« En acceptant de devenir le 16e principal en 2003, madame Munroe-Blum est devenue la première femme à prendre la direction de l'Université McGill. Voilà un signe révélateur que les femmes font en ce moment de grandes percées dans la gestion des universités canadiennes », fait remarquer Shree Mulay, directrice du Centre McGill de recherche et d'enseignement sur les femmes.
Madame Munroe-Blum fait partie du groupe très restreint de femmes qui ont réussi à casser les barrières à l'avancement des femmes dans la société, poursuit madame Mulay. « Voilà pourquoi il est essentiel de tenir des activités comme la Journée internationale de la femme pour sensibiliser le public. Le 8 mars, nous pouvons faire connaître les réalisations des femmes et renforcer la solidarité tout en exprimant notre inquiétude à propos des aspects où il y a toujours des progrès à réaliser. »
Poursuivez votre lecture… Voici d'autres femmes marquantes
Hockey : La gardienne de but Kim St-Pierre est devenue en 2003 la première femme de toute l'histoire de McGill à jouer dans une équipe universitaire masculine aux côtés des Redmen lors du match contre St. Mary's.
Comptabilité : L'étudiante diplômée Sheila Fraser est la première femme à occuper le poste de vérificatrice générale du Canada. Dans le cadre de ses fonctions, elle s'est penchée sur les activités d'environ 70 ministères et organismes ainsi que celles de 40 sociétés d'État en 2001.
L'espace : Ancienne étudiante en génie à McGill et astronaute, Julie Payette devient en 1997 la première femme à monter à bord de la Station spatiale internationale et à participer à sa construction.
Hippocampes : Amanda Vincent, qui a déjà été professeure de biologie à McGill, lance en 1995 le projet Hippocampe. Elle est la première scientifique au monde à étudier les hippocampes dans leur milieu naturel. Le groupe d'intervention internationale créé a pour but de militer en faveur de la sauvegarde des hippocampes et des espèces marines en danger partout dans le monde.
Fraises : Les phytobiologistes du campus Macdonald, Deborah Buszard et Shahrokh Khanizadeh, introduissent en 1991, en collaboration avec Environnement Canada, une nouvelle variété de fraise au Québec (la première depuis des décennies) : la Chambly. Cette variété, qui est rapidement devenue la deuxième fraise la plus recherchée par les québécois, a maintenant deux petites sœurs, la Oka et la Joliette.
Leadership : Gretta Chambers devient la première femme chancelière de McGill en 1991.
Gestion publique : Claire Kerrigan est la première femme nommée au Conseil des gouverneurs de McGill en 1969.
Politique : L'étudiante diplômée de McGill, Marie-Claire Kirkland, est la première femme élue à l'Assemblée nationale de Québec en 1961. Ses exploits ne s'arrêtent pas là : elle est aussi la première femme à devenir ministre (Transports et Communications) et la première juge du Québec.
Cerveaux : La neuropsychologue Brenda Milner découvre en 1955 que l'hippocampe joue un rôle primordial dans le processus de mémorisation. Il exerce une action sur la mémoire à court terme afin que le cerveau puisse retenir les faits. Ses travaux ont également montré que les chirurgies pratiquées dans les structures du lobe temporal et les blessures subies dans ces régions peuvent avoir des effets dévastateurs sur la mémoire.
Enseignement : En 1912, Carrie M. Derick est la première femme à occuper un poste de professeur à temps plein (botanique) au Canada et, en 1929, elle devient aussi la première professeure émérite.
Universitaires : Eliza Cross, Martha Murphy, Blanche Evans, Gracie Ritchie, Jane Palmer, Alice Murray, Georgina Hunter et Donalda McFee sont les premières femmes ayant obtenu un baccalauréat ès arts (1888) à McGill.