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Motoneiges propres et silencieuses

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 21 December 2004

Alors que tombent les premiers flocons, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que plusieurs entrevoient la saison de la motoneige. Toutefois, cet intérêt n'est pas partagé par tous. Certaines personnes considèrent le bruit ainsi que le taux d'émission de gaz tout simplement insupportables. Des chercheurs de l'Université McGill sont à l'avant-plan dans ce domaine et tentent de trouver des solutions en réponse à ces préoccupations en fabriquant des motoneiges et des véhicules de loisirs à moteur qui soient à la fois propres et silencieux.

« Les gens associent les motoneiges au bruit et à la pollution par l'essence », a indiqué M. Simon Ouellette, chargé de projet de l'Équipe de motoneige électrique de l'Université McGill. « C'est pourquoi il y a récemment eu un mouvement visant à légiférer l'utilisation de ce type de véhicules, tant au Canada qu'aux États-Unis. Nous espérons pouvoir être en mesure de construire une motoneige ne posant pas de tels problèmes. »

Les membres de l'Équipe de motoneige électrique de l'Université McGill travaillent depuis un an à la mise au point d'un prototype de motoneige électrique. Le véhicule, qui sera alimenté à l'aide de piles plutôt que par carburant, sera plus silencieux et ne produira pas d'émissions.

De concert avec un organisme de recherche international, l'équipe travaille à la conception d'un deuxième prototype. Avec ce modèle, le plus important défi à relever pour les membres de l'équipe consiste à faire en sorte que l'engin puisse résister au froid arctique.

La mise au point de ces prototypes s'inscrit dans le cadre du Projet de recherche portant sur un véhicule récréatif électrique de l'Université McGill. Il s'agit d'un programme de recherche majeur auquel participent des étudiants aux cycles supérieurs. Le projet, échelonné sur une période de quatre ans, le programme portera sur trois des principaux types de véhicules de loisirs, soit la motoneige, la motomarine et le véhicule tout-terrain.

« Ce projet dispose d'un potentiel énorme », a indiqué le professeur de génie Peter Radziszewski. « Une fois le prototype terminé, il nous est alors possible d'appliquer cette même technologie à d'autres véhicules. Un certain nombre d'organismes provinciaux sont intéressés à prendre part à cette initiative, pour laquelle nous sommes toujours à la recherche de partenaires. »

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