McGill salue la bonification du financement de la recherche 
contenue dans le budget fédéral
La principale de l’université accueille favorablement l’injection de plus de 200 M$ 
en soutien à des programmes importants ou nouveaux
Le gouvernement fédéral a pris des initiatives importantes afin d’accroître le soutien à la recherche universitaire, a indiqué aujourd’hui la professeure Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l’Université McGill, après la présentation du budget fédéral par le ministre des Finances Jim Flaherty.
Madame Munroe-Blum a souligné en particulier l’apport de trois programmes qui permettront l’injection de 165 M$, montant qui, jumelé à plusieurs autres éléments, représente une somme importante vouée à la recherche, considérant la présentation d’un budget nécessairement austère visant à réduire le déficit du pays.
La principale de McGill applaudit en particulier la création :
• d’un nouvel institut qui allouera par concours 12 M$ sur cinq ans pour des projets conjoints avec l’Inde;
• de dix nouvelles Chaires d’excellence en recherche du Canada auxquelles le gouvernement accordera 53,5 M$ sur cinq ans afin de permettre aux universités canadiennes d’attirer certains des meilleurs chercheurs du monde;
• et d’un nouveau fonds de 100 M$ dédié à la recherche sur le cerveau.
« Il s’agit de programmes stimulants accompagnés d’un financement substantiel, a souligné madame Munroe-Blum, qui est également présidente du Comité consultatif permanent de la recherche universitaire de l’Association des universités et collèges du Canada. Ces programmes généreront de nouvelles opportunités intéressantes pour les universités canadiennes et permettent de poursuivre le travail déjà entamé par le gouvernement afin de stimuler la recherche et l’innovation au Canada et nous rendre plus compétitifs avec les meilleures institutions ailleurs dans le monde. »
La hausse modeste qu’alloue ce budget aux trois organismes subventionnaires prévoit toutefois une reconnaissance de la recherche en sciences humaines et des travaux importants réalisés dans ces disciplines, souvent éclipsés par la recherche en sciences physiques ou de la vie.
Le financement accordé pour les coûts indirects de la recherche – soit 10 M$ - permet de reconnaître que les institutions doivent investir de façon significative en infrastructures ou pour couvrir d’autres frais afin de soutenir les laboratoires et les chercheurs liés à d’importants projets de recherche.
Madame Munroe-Blum se réjouit du programme de 35 M$ sur cinq ans pour encourager la recherche sur les changements climatiques dans les institutions postsecondaires canadiennes, saluant l’occasion ainsi donnée aux universités de contribuer davantage aux efforts visant à attaquer cet enjeu critique.
« Ce budget fait une priorité du maintien et de l’augmentation du soutien crucial pour la recherche et l’innovation au Canada et nécessaire afin de développer le talent, les découvertes et l’innovation dont dépendent la prospérité et le bien-être du Canada », de conclure Mme Munroe-Blum.