McGill : première au pays en brevets biotechnologiques
Un rapport publié par l'Institut Milken classe l'Université McGill au 14e rang à l'échelle mondiale – devant l'ensemble des universités canadiennes, de même que Yale et UCLA – pour sa capacité à transformer ses recherches biotechnologies en brevets. Selon le rapport, les brevets émis sont une bonne indication des activités que mène une université en R.-D. À ce titre, le rapport mentionne qu'entre 2000 et 2004, McGill a en moyenne octroyé chaque année 28 brevets américains.
Dans le rapport intitulé Mind to Market: A Global Analysis of University Biotechnology Transfer and Commercialization, la cellule de réflexion économique indépendante située en Californie a sélectionné les universités les plus entrepreneuriales au Canada et aux États-Unis, conformément à diverses données, dont le revenu de licences, les brevets et le taux de publications, ce qui lui a permis de déterminer le niveau de succès à l'égard de la transformation du savoir en produits et compagnies.
Pour établir le classement des brevets biotechnologiques, l'Institut s'est penché sur le nombre total de brevets octroyés dans ce secteur d'activité, sur les répercussions des brevets universitaires sur les plus récents développements biotechnologiques, et sur la portée qu'ont les travaux universitaires en biotechnologie sur la recherche scientifique de pointe et le temps de cycle technologique.
Quant au classement à l'égard des publications en biotechnologie, McGill occupe la 31e position, presque à égalité avec l'Université de Toronto, en 30e position. Cette échelle de classement mesure la part de publications en biotechnologie, en regard du nombre absolu de publications universitaires (un indicateur qui favorise les plus grands établissements) et l'impact des publications, en fonction des citations parues.
En 2004, McGill a enregistré un revenu de recherche subventionnée de 543 millions de dollars et a reçu le titre de principale université à forte intensité de recherche au Canada par Research Infosource. Le Bureau de transfert de technologies gère les partenariats de recherche conclus entre l'Université et l'industrie et est responsable d'en commercialiser la propriété intellectuelle.
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