Les connaissances sur le contr么le des g猫nes chez les mammif猫res remises en question
Une chercheuse de McGill membre du consortium FANTOM
Des scientifiques du Omics Science Center (OSC), de l鈥檌nstitut RIKEN Yokohama, au Japon, en collaboration avec des chercheurs de l鈥橴niversit茅 McGill et d鈥檃utres 茅tablissements, remettent en question les connaissances actuelles sur le contr么le des g猫nes chez les mammif猫res. Apr猫s trois ann茅es de recherches intensives, les membres du consortium international FANTOM ont publi茅 plusieurs articles scientifiques marquants dans Nature Genetics et d鈥檃utres revues le 20听avril.
FANTOM4, la quatri猫me 茅tape de la collaboration sur l鈥檃nnotation fonctionnelle de l鈥橝DNc mammalien, est dirig茅e par Yoshihide Hayashizaki, du Omics Science Center. Jos茅e Dostie, biochimiste 脿 la Facult茅 de m茅decine de l鈥橴niversit茅 McGill, s鈥檈st jointe au consortium FANTOM4 en 2007, et en est le seul membre canadien.
Durant plusieurs ann茅es, les chercheurs de FANTOM ont fourni au milieu scientifique un tr猫s grand nombre de donn茅es sur le g茅nome des mammif猫res, notamment des renseignements pr茅cis sur la fonction mol茅culaire, la biologie et les constituants des cellules individuelles. FANTOM4 a fait une d茅couverte qui changera la compr茅hension des scientifiques 脿 l鈥櫭ゞard de la transcription, c鈥檈st-脿-dire le processus de copie et de reproduction des cellules.
芦听La pr茅sente 茅tude remet r茅ellement en cause notre compr茅hension de la diff茅rentiation cellulaire, explique Jos茅e Dostie, qui a particip茅 脿 la recherche primaire de FANTOM4 et publi茅 un article connexe dans la revue Genome Biology. Actuellement, le milieu scientifique pr茅sume qu鈥檌l existe de soi-disant 鈥渞茅gulateurs ma卯tres鈥�, c鈥檈st-脿-dire une s茅rie de 鈥減rot茅ines-interrupteurs鈥� qui se trouveraient 脿 des endroits pr茅cis sur le g茅nome et qui produiraient des g猫nes. Cette action provoquerait une cascade menant 脿 la diff茅rentiation cellulaire.听禄
芦听Les 茅tudes de FANTOM4 r茅v猫lent l鈥檌nexactitude de cette th猫se et l鈥檌nexistence de 鈥渞茅gulateurs ma卯tres鈥�, poursuit Mme Dostie. Le processus ne se met pas en marche comme si on d茅clenchait un interrupteur. Il semblerait plut么t que l鈥檈xpression de certains g猫nes doit 锚tre diminu茅e alors que l鈥檈xpression d鈥檃utres g猫nes augment茅e de fa莽on plus subtile, mais coordonn茅e.听禄
FANTOM4 constitue le premier rapport d鈥檜n vaste r茅seau sur les g猫nes qui s鈥檃ppuie sur un ensemble de donn茅es exp茅rimentales et qui suscitera vraisemblablement un grand enthousiasme dans le milieu scientifique. L鈥檌nformation qu鈥檌l contient rev锚t une grande importance pour les chercheurs m茅dicaux et des sciences de la vie qui tentent de d茅couvrir les processus par lesquels les cellules se transforment ou deviennent canc茅reuses. Cette information touche 茅galement au contr么le de la croissance et de la diff茅rentiation des cellules souches et 脿 leur s茅curit茅 lorsqu鈥檕n les utilise en m茅decine r茅g茅n茅rative.
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芦听Nous sommes fiers d鈥檃voir r茅alis茅 une recherche innovatrice qui permet de mieux comprendre la fa莽on dont les g猫nes r茅gulent les cellules sur le plan mol茅culaire, et nous tenons 脿 remercier tous les membres du consortium pour leur pr茅cieuse contribution 脿 cette recherche听禄, pr茅cise Harukazu Suzuki, le coordonnateur scientifique du consortium FANTOM4.
脌 PROPOS DE L鈥橴NIVERSIT脡 McGILL
Fond茅e 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, en 1821, l鈥橴niversit茅 McGill se classe comme chef de file parmi les universit茅s canadiennes. McGill compte deux campus, 11 facult茅s, 10 茅coles professionnelles, 300 programmes d鈥櫭﹖udes et au-del脿 de 34 000 茅tudiants, originaires de 160 pays. L鈥橴niversit茅 accueille au-del脿 de 6 400 茅tudiants 茅trangers, qui composent pr猫s de 20 pour cent de sa population 茅tudiante. Pr猫s de la moiti茅 de ses 茅tudiants ont une langue maternelle autre que l鈥檃nglais 鈥� dont 6 000 francophones
