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Julia Lovell remporte le prix de littérature historique Cundill 2019

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 15 November 2019

Julia Lovell, experte de la Chine et traductrice de littérature chinoise, a remporté le Prix de littérature historique Cundill 2019 pour son ouvrage Maoism: A Global History, publié par The Bodley Head (Royaume-Uni) et Knopf (États-Unis).

En cette époque de montée des tensions entre la Chine et les pays occidentaux, Julia Lovell nous offre un ouvrage historique marquant dans lequel elle aborde le maoïsme sous l’angle d’une force qui s’est manifestée aux quatre coins du monde et qui continue de façonner la vie politique en Chine.

L’historienne britannique et professeure d’histoire de la Chine moderne au Collège Birkbeck à l’Université de Londres a reçu le prix d’une valeur de 75 000 $ US, administré par l’Université McGill, lors d’un gala qui s’est tenu au Musée des beaux-arts de Montréal ce soir. Selon Alan Taylor, deux fois lauréat d’un Prix Pulitzer et président du jury, « le choix d’une lauréate n’a pas été une mince tâche ».

« Maoism est une révélation. Julia Lovell explore sous toutes leurs facettes les origines du maoïsme en Chine et nous fait prendre conscience des influences multiples que la pensée maoïste a eues sur des sociétés aussi diverses que celles du Pérou et de l’Indonésie, ou encore de l’Europe et des États-Unis, a déclaré Alan Taylor. Le lecteur sera subjugué par le récit limpide et captivant de son incursion au cœur d’une idéologie changeante, souvent meurtrière, et de ses répercussions qui persistent dans le monde actuel. Julia Lovell a écrit un ouvrage historique exceptionnel. »

Les deux autres finalistes sont Mary Fulbrook, professeure d’histoire allemande à l’University College de Londres (Reckonings: Legacies of Nazi Persecution and the Quest for Justice), et Jill Lepore, professeure à Harvard et rédactrice attitrée au New Yorker (These Truths: A History of the United States); elles ont pour leur part reçu un Prix de reconnaissance de l’excellence de 10 000 $ US chacune.

Julia Lovell écrit sur la Chine depuis plus de dix ans. Parmi ses ouvrages acclamés par la critique, on compte The Opium War, qui lui a valu le Prix Jan Michalski en 2012, et The Great Wall. Elle a également traduit en anglais de nombreux romans chinois modernes, dont The Real Story of Ah-Q and Other Tales of China de Lu Xun. Elle travaille actuellement à la traduction de Journey to the West, de Wu Cheng’en.

« Les membres du jury ont sûrement eu beaucoup de mal à départager les finalistes de cette année, trois femmes exceptionnelles qui nous ont présenté des histoires impressionnantes et très pertinentes dans le monde actuel, a fait remarquer Antonia Maioni, doyenne de la Faculté des arts de l’Université McGill. Maoism, de Julia Lovell, incarne parfaitement tout ce que le Prix de littérature historique Cundill cherche à mettre en lumière. Cet ouvrage fouillé à l’écriture élégante et à la portée mondiale trouvera une résonance auprès de lecteurs de partout sur la planète. »

Le Prix de littérature historique Cundill a été décerné à Montréal au terme d’une tournée 2019 qui a débuté au consulat canadien à New York, où la première liste de finalistes a été annoncée en septembre, pour se poursuivre au Collège Massey de Toronto, où les trois finalistes ont été annoncées le mois dernier. Cette semaine, Maya Josanoff, lauréate de l’année dernière, a présenté la conférence du Prix de littérature historique Cundill et a participé à une table ronde en compagnie des trois finalistes sur le campus de l’Université McGill. Le gala est venu clore les festivités ce soir.

Fondé par F. Peter Cundill, distingué diplômé de l’Université McGill, philanthrope et investisseur mondial de renom, le Prix de littérature historique ouvre la porte à des livres de partout dans le monde, peu importe la nationalité ou le lieu de résidence des auteurs, ainsi qu’à des ouvrages traduits en anglais. Chaque année, ce sont près de 400 titres qui sont soumis par des maisons d’édition internationales et universitaires.

Au nombre des lauréats précédents, on compte Maya Jasanoff (2018), Daniel Beer (2017), Thomas W. Laqueur (2016), Susan Pedersen (2015), Gary Bass (2014), Anne Applebaum (2013), Stephen Platt (2012), Sergio Luzzatto (2011), Diarmaid MacCulloch (2010), Lisa Jardine (2009) et Stuart B. Schwartz (2008).

Pour obtenir de plus amples renseignements et vous joindre Ă  la conversation : | twitter.com/CundillPrize | facebook.com/cundillprizemcgill | instagram.com/cundill.prize

Julia Lovell

Julia Lovell est professeure d’histoire de la Chine moderne au Collège Birkbeck à l’Université de Londres. Ses plus récents ouvrages sont The Great Wall et The Opium War, qui lui a valu le Prix Jan Michalski en 2012. Elle a également traduit en anglais de nombreux romans chinois modernes, dont The Real Story of Ah-Q and Other Tales of China de Lu Xun. Elle travaille actuellement à la traduction de Journey to the West, de Wu Cheng’en, et elle écrit pour divers journaux, dont le Guardian, le Financial Times, le New York Times et le Wall Street Journal.

Le jury 2019

Sous la présidence de l’historien Alan Taylor, deux fois lauréat d’un Prix Pulitzer, les ouvrages en lice pour le Prix de littérature historique Cundill 2019 ont été jugés par un éminent groupe d’historiens de renommée mondiale composé des personnes suivantes :

  • Jane Kamensky, professeure d’histoire amĂ©ricaine titulaire de la chaire Jonathan Trumbull Ă  l’UniversitĂ© Harvard;
  • Robert Gerwarth, professeur d’histoire moderne au University College Dublin;
  • Charlotte Gray, auteure canadienne Ă  succès et professeure associĂ©e de recherche Ă  l’UniversitĂ© Carleton; et
  • Rana Mitter, directeur du University China Centre Ă  l’UniversitĂ© d’Oxford.

Finalistes 2019

  • Sunil Amrith, Unruly Waters: How Rains, Rivers, Coasts, and Seas Have Shaped Asia’s History, Basic Books (États-Unis), Allen Lane (Royaume-Uni)
  • Helen Berry, Orphans of Empire: The Fate of London’s Foundlings, Oxford University Press (Royaume-Uni)
  • David Blight, Frederick Douglass: Prophet of Freedom, Simon & Schuster (États-Unis)

À propos de l'Université McGill

Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Institution d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université McGill exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au‑delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 étudiants internationaux représentant 31 % de sa population étudiante. Au‑delà de la moitié des étudiants de l’Université McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

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