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Nouvelles

Expertes : Journée internationale des femmes | 8 mars

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 3 March 2022

Le 8 mars, JournĂ©e internationale des femmes, est le jour oĂą l’on reconnaĂ®t et l’on souligne, Ă  l’échelle mondiale, les rĂ©alisations sociales, Ă©conomiques, culturelles et politiques des femmes et des filles, et oĂą l’on sensibilise le public au travail qui reste Ă  faire. ()Ěý

Voici des expertes de l’Université McGill qui peuvent s’exprimer à ce sujets :

Justice sociale et activisme

Chloe Garcia, chargĂ©e de cours, DĂ©partement d’études intĂ©grĂ©es des sciences de l’éducationĚý

« Dans notre environnement saturĂ© de mĂ©dias et nos vies connectĂ©es, il est plus important que jamais de voir les femmes et les filles utiliser les mĂ©dias et les espaces numĂ©riques pour s'exprimer et dĂ©fendre leurs intĂ©rĂŞts et ceux des autres, partager des histoires, dĂ©noncer les normes et les institutions oppressives, ou simplement ĂŞtre elles-mĂŞmes. Il reste encore du chemin Ă  parcourir, car les espaces numĂ©riques sont confrontĂ©s aux mĂŞmes politiques de genre hors ligne et aux politiques qui marginalisent et rendent invisibles les femmes et les filles, en particulier celles qui ne font pas partie des rĂ©cits des Blancs cisgenres. Aujourd'hui, je cĂ©lèbre tout le monde, et j'exhorte ceux qui sont en position de pouvoir Ă  agir pour aider Ă  rendre visibles ceux qui ont besoin d'une plateforme ».Ěý

ĚýChloe Garcia est rĂ©cemment diplĂ´mĂ©e d'un doctorat et chargĂ©e de cours au sein du DĂ©partement d’études intĂ©grĂ©es des sciences de l’éducation. Ses recherches portent sur les littĂ©raties numĂ©riques et mĂ©diatiques, les produits mĂ©diatiques numĂ©riques pour les jeunes, l’éducation sexuelle et la violence sexuelle et sexiste. Elle travaille actuellement Ă  l’élaboration de programmes d'Ă©tudes et Ă  la recherche pour l’initiative PortraitX, dirigĂ©e par l'organisation communautaire Raison d'Art.Ěý

chloe.garcia [at] mcgill.caĚý(anglais, français)Ěý

Shaheen Shariff, professeure James McGill, DĂ©partement d’études intĂ©grĂ©es des sciences de l’éducationĚý

« En ce jour, je pense Ă  deux des femmes les plus inspirantes de ma vie. Ma mère (qui est malheureusement dĂ©cĂ©dĂ©e en 2020), et ma fille, qui a rĂ©cemment atteint son objectif de devenir chirurgienne. Ma mère a eu moins d'opportunitĂ©s d'Ă©ducation au-delĂ  de l'Ă©cole primaire; elle avait une Ă©nergie et une patience sans limites, ne laissant jamais le cancer la ralentir. Ma fille partage cette Ă©nergie et, ironiquement, elle opère des patients atteints de cancer.Ěý Ěý

En 2022, la JournĂ©e internationale des femmes arrive Ă  un carrefour important de l'histoire. Alors que nous sortons d'une pandĂ©mie difficile, nous assistons Ă  une rĂ©surgence de la misogynie, du patriarcat, de la violence sexiste normalisĂ©e, de la dĂ©sinformation en ligne et de la discrimination croisĂ©e qui fait courir aux femmes et aux filles un plus grand risque de perdre les progrès durement acquis vers l'Ă©galitĂ©. Pour inverser cette rechute, nous devrons travailler plus fortĚýet plus intelligemment pour aider toutes les jeunes femmes Ă  atteindre leurs objectifs professionnels. Nous devons y parvenir par le biais d'une Ă©ducation ciblĂ©e, d'une autonomisation Ă©conomique durable et de mesures incitatives et politiques gouvernementales fondĂ©es sur la recherche ».Ěý

ĚýShaheen Shariff est professeure James McGill au DĂ©partement d’études intĂ©grĂ©es des sciences de l’éducation et membre associĂ© de la FacultĂ© de droit. Son travail est centrĂ© sur l’intersection de l’éducation, du droit et de la politique, avec un accent sur le droit constitutionnel, les droits de la personne et le droit civil dans la mesure oĂą il a un impact sur les institutions Ă©ducatives. Elle est surtout connue pour son travail sur la cyberintimidation et la violence sexuelle en tant que symptĂ´mes d’une discrimination systĂ©mique profondĂ©ment enracinĂ©e et de dĂ©sĂ©quilibres de pouvoir dans la sociĂ©tĂ© (formes croisĂ©es de sexisme, misogynie, homophobie, (in)capacitĂ©, âgisme et xĂ©nophobie.Ěý

shaheen.shariff [at] mcgill.caĚý(anglais)Ěý

Science et technologie

ValĂ©rie Orsat, professeure titulaire, dĂ©partement d'ingĂ©nierie des bioressources Ěý

«ĚýLa prĂ©sence des femmes dans l'ingĂ©nierie et dans le milieu universitaire de l'ingĂ©nierie nĂ©cessite encore notre attention.Ěý Les Ă©tudiantes commencent leur parcours en ingĂ©nierie, mais elles ne restent pas forcĂ©ment. Si elles peuvent voir qu'il existe un potentiel de rĂ©ussite pour les femmes dans ce domaine, elles resteront. Cela peut ĂŞtre rĂ©alisĂ© efficacement en augmentant le nombre de modèles fĂ©minins dans ce domaineĚý».Ěý

ValĂ©rie Orsat est professeure titulaire au DĂ©partement de gĂ©nie des bioressources et doyenne associĂ©e aux affaires Ă©tudiantes de la FacultĂ© des sciences de l'agriculture et de l'environnement. Elle est une experte internationalement reconnue en matière d'aliments fonctionnels et de nutraceutiques dans le domaine des dĂ©fis mondiaux de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ© alimentaires. Ses recherches actuelles portent sur le dĂ©veloppement de mĂ©thodes de traitement pour amĂ©liorer la production, l'extraction et l'encapsulation de composĂ©s bioactifs pour les aliments fonctionnels. Ěý

valerie.orsat [at] mcgill.caĚý(anglais, français) Ěý

Audrey Moores, professeure agrĂ©gĂ©e, DĂ©partement de chimieĚýĚýĚý

« Il est bien reconnu que les femmes reprĂ©sentent moins de diplĂ´mĂ©s que les hommes dans un certain nombre de domaines des STIM, mais des donnĂ©es rĂ©centes provenant du Canada et portant sur le cheminement de carrière 10 ans après l'obtention du diplĂ´me indiquent que l'attrition des femmes est plus importante que celle des hommes dans ces carrières. Cet Ă©cart explique en partie le fossĂ© entre les genres que nous constatons dans les salaires, car les salaires dans les emplois en STIM sont gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©s que la moyenne. Cette situation est encore plus prĂ©occupante lorsque l'on sait que les emplois en STIM sont au cĹ“ur de la rĂ©volution de la durabilitĂ© nĂ©cessaire pour lutter contre le changement climatique. Les donnĂ©es de l'ONU montrent que les femmes sont susceptibles d'ĂŞtre plus touchĂ©es par les effets nĂ©gatifs des changements climatiques que les hommes, et pourtant elles sont plus susceptibles d'ĂŞtre exclues de la solution. Nous avons la responsabilitĂ© de plaider, de tendre la main et d'encadrer ceux qui nous entourent pour rĂ©duire cet Ă©cart, mais une action politique forte est Ă©galement nĂ©cessaire pour voir un changement significatif ».ĚýĚý

Audrey Moores est professeure agrĂ©gĂ©e au DĂ©partement de chimie de l'UniversitĂ© McGill. Depuis 2007, son groupe de recherche travaille Ă  la croisĂ©e des chemins entre les domaines de la science des nanoparticules, de la chimie des matĂ©riaux, de la chimie de coordination et de la synthèse organique.ĚýĚýĚýĚýĚý

audrey.moores [at] mcgill.caĚý(anglais, français)Ěý

Alexandra Ketchum, chargĂ©e de cours, Institut d’études sur le genre, la sexualitĂ© et le fĂ©minismeĚý

«ĚýLe rapport des femmes Ă  la technologie, comme l’illustre la sĂ©rie de confĂ©rences et d’ateliers Feminist and Accessible Publishing, Communications, and Technologies, est un sujet important dans la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui. Nous devons nous demander comment nos technologies (comme l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, les assistants vocaux, les robots, les applications et les mĂ©dias sociaux) affectent les droits des femmesĚý».Ěý

Alexandra Ketchum est chargĂ©e de cours Ă  l'Institut sur le genre, la sexualitĂ© et le fĂ©minisme et la fondatrice de la sĂ©rie de confĂ©rences et d'ateliersĚýFeminist and Accessible Publishing, Communications, and Technologies, une initiative visant Ă  rassembler les chercheurs, les crĂ©ateurs et les personnes travaillant aux intersections des sciences humaines numĂ©riques, de l’informatique, des Ă©tudes fĂ©ministes, des Ă©tudes sur le handicap, de la communication, des Ă©tudes LGBTQ, de l’histoire et de la thĂ©orie raciale critique.Ěý

alexandra.ketchum [at] mcgill.caĚý(anglais, français*Ěýpresse Ă©crite seulement)Ěý

Choix de carrièreĚý

Lucy Gilbert, professeure titulaire, DĂ©partements d'obstĂ©trique et de gynĂ©cologie et d'oncologie Ěý

« Lorsque j'ai commencĂ© ma carrière en mĂ©decine, il y avait très peu de femmes, notamment en chirurgie. J'Ă©tais inspirĂ©e par ces quelques femmes qui avaient brisĂ© le plafond de verre. J'espère pouvoir faire de mĂŞme pour les jeunes femmes d'aujourd'hui, en particulier celles qui luttent contre toute forme de discrimination. Je veux que les femmes sachent qu'elles peuvent avoir une famille et une carrière Ă©panouissante, si c'est ce qu'elles veulent. C'est Ă  chaque femme de choisir, et non aux autres de nous imposer leur point de vue. L'essentiel est de croire en soi ».Ěý

Lucy Gilbert est un professeure titulaire nommĂ©e conjointement aux DĂ©partements d'obstĂ©trique et de gynĂ©cologie et d'oncologie. Elle est chef du service d'oncologie gynĂ©cologique du Centre universitaire de santĂ© McGill (CUSM) et dirige un projet de recherche Ă  long terme appelĂ© l'Ă©tude DOVE : DĂ©tection prĂ©coce du cancer de l'ovaire. Ěý

lucy.gilbert [at] mcgill.ca (anglais, français)ĚýĚý

ĚýMarie-HĂ©lène Pennestri, professeure adjointe, DĂ©partement de psychopĂ©dagogie et psychologie du counsellingĚý

«ĚýEncore aujourd’hui, plusieurs femmes me demandent s’il est acceptable d’avoir des enfants pendant leurs Ă©tudes. Ceci ne devrait pas ĂŞtre une question. Vous pouvez ĂŞtre la femme que vous voulez. Une mère ou non. En relation ou non. Une artiste, une chercheuse, sur le marchĂ© du travail, une bĂ©nĂ©vole, une Ă©tudiante. Vous pouvez ĂŞtre la femme que vous voulez et mĂŞme tout ça Ă  la fois, vous ne devriez pas avoir Ă  choisir ».Ěý

Marie-HĂ©lène Pennestri est professeure adjointe au DĂ©partement de psychopĂ©dagogie et psychologie du counselling. Son programme de recherche vise Ă  Ă©tudier le dĂ©veloppement du cycle veille-sommeil chez les nourrissons et les enfants d'âge prĂ©scolaire en bonne santĂ©, dans une perspective dĂ©veloppementale et familiale.Ěý

marie-helene.pennestri [at] mcgill.caĚý(anglais, français)Ěý

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