Des télescopes auxiliaires CHIME pour une recherche plus précise des sursauts radio rapides
Dans sa recherche des origines de ±ô’un des plus grands mystères en astronomie – les sursauts radio rapides – le tĂ©lescope canadien de renommĂ©e mondiale, ±ô’, pourra bientĂ´t compter sur des renforts.
Grâce Ă des bourses d’environ dix millions de dollars remises par la , ±ô’équipe du projet CHIME-FRB Outriggers peut aller de ±ô’avant avec la construction des trois nouveaux radiotĂ©lescopes qui viendront prĂŞter main-forte au tĂ©lescope CHIME principal, situĂ© dans la vallĂ©e de ±ô’Okanagan, en Colombie-Britannique.
« J’ai beaucoup aimĂ© travailler avec cette Ă©quipe talentueuse Ă la conception des tĂ©lescopes auxiliaires CHIME », dĂ©clare Robert Kirshner, docteur en astronomie et responsable du programme scientifique de la Fondation Gordon et Betty Moore. « MalgrĂ© les perturbations causĂ©es par la COVID, les interruptions dans ±ô’approvisionnement en acier pour les antennes et la concurrence avec les mineurs de cryptomonnaie pour les puces informatiques spĂ©cialisĂ©es, ±ô’équipe CHIME est sur le point d’amĂ©liorer de façon spectaculaire le rĂ©sultat des recherches de sursauts radio rapides. »
Une meilleure vision grâce à des télescopes auxiliaires
Capable de dĂ©tecter entre dix et cent fois plus de sursauts radio rapides que tous les autres tĂ©lescopes combinĂ©s, le tĂ©lescope CHIME a changĂ© la donne pour ±ô’étude de ces phĂ©nomènes. Grâce au tĂ©lescope, les scientifiques peuvent observer ces sursauts extrĂŞmement brefs avec une rĂ©solution temporelle remarquable. Toutefois, CHIME n’arrive pas Ă dĂ©terminer avec exactitude d’oĂą Ă©mane les sursauts radio rapides. C’est lĂ que les tĂ©lescopes auxiliaires entrent en jeu.
« Actuellement, le tĂ©lescope CHIME peut dĂ©limiter dans le ciel une zone correspondant Ă la taille d’une pleine lune. En ajoutant les trois nouveaux tĂ©lescopes auxiliaires, nous pourrons rĂ©duire cette zone Ă la taille d’une pièce de vingt-cinq cents tenue Ă une distance d’environ 40 kilomètres », explique Patrick Boyle, chef de projet principal pour le projet CHIME-FRB Outriggers et associĂ© principal aux activitĂ©s professorales au DĂ©partement de physique de ±ô’UniversitĂ© McGill.
En rĂ©duisant la zone de recherche, les nouveaux tĂ©lescopes permettront aux scientifiques de mieux observer les environnements qui composent les galaxies d’oĂą Ă©manent les sursauts radio rapides et de restreindre les explications possibles quant Ă ±ô’existence de ces phĂ©nomènes.
« L’équipe CHIME-FRB Outriggers est bien placĂ©e pour lever le voile sur ±ô’un des grands secrets de ±ô’Univers : les impulsions fugaces connues sous le nom de sursauts radio rapides », prĂ©cise la Pre Victoria Kaspi, chercheuse principale CHIME-FRB, directrice de ±ô’Institut spatial de McGill et professeure de physique Ă ±ô’UniversitĂ© McGill. « Les tĂ©lescopes auxiliaires CHIME nous aideront Ă expliquer ±ô’origine des sursauts radio rapides et Ă utiliser ces phĂ©nomènes pour explorer le cosmos. »
De nouveaux compagnons pour le télescope CHIME
Les télescopes auxiliaires – versions plus petites du télescope original – seront implantés dans trois endroits en Amérique du Nord. L’un des télescopes sera au Canada :
- aux alentours de Princeton, en Colombie-Britannique, sur un site que la compagnie HML Mining Ltd. a gracieusement accepté de louer au projet CHIME, où la construction du réflecteur du nouveau télescope est déjà terminée.
Les deux autres télescopes se trouveront aux États-Unis et seront le fruit de partenariats avec des observatoires de radioastronomie :
- ±ô’ en Virginie-Occidentale, au cĹ“ur de la National Radio Quiet Zone (zone nationale de silence radio);
- ±ô’Observatoire radio de Hat Creek en Californie, oĂą ±ô’équipe du projet CHIME-FRB travaille en partenariat avec ±ô’.
« La position par rapport aux autres tĂ©lescopes, ±ô’installation au cĹ“ur de la zone de silence radio et les infrastructures dĂ©jĂ en place sur notre campus font de ±ô’observatoire de Green Bank le lieu tout dĂ©signĂ© pour un nouveau tĂ©lescope auxiliaire CHIME. Dans cette zone, ±ô’instrument sera protĂ©gĂ© des interfĂ©rences radio. C’est intĂ©ressant de voir de nouvelles installations sur notre grand campus de 2 700 acres et fascinant d’assister Ă la construction de ce tĂ©lescope impressionnant », se rĂ©jouit Andrew Seymour, scientifique Ă ±ô’Observatoire de Green Bank et participant au projet en collaboration avec ±ô’équipe CHIME.
« Nous sommes vraiment ravis d’accueillir la brillante Ă©quipe CHIME Ă ±ô’Observatoire radio de Hat Creek », dĂ©clare Andrew Siemion, titulaire de la Chaire Bernard M. Oliver pour SETI Ă ±ô’Institut SETI. « Ce tĂ©lescope auxiliaire est un complĂ©ment extraordinaire Ă la mission scientifique de notre observatoire. »
Une collaboration fructueuse
Formidable regroupement de scientifiques de partout en AmĂ©rique du Nord, le projet CHIME-FRB Outriggers est le fruit d’une collaboration entre plusieurs instituts canadiens et internationaux, notamment ±ô’UniversitĂ© McGill, ±ô’UniversitĂ© de la Colombie-Britannique, ±ô’UniversitĂ© de Toronto, la West Virginia University et le Massachusetts Institute of Technology. L’Institut PĂ©rimètre de physique thĂ©orique, le Conseil national de recherche Canada, ±ô’Observatoire national de radioastronomie et ±ô’Observatoire de Green Bank participent Ă©galement au projet.
Le projet de tĂ©lescopes auxiliaires a Ă©galement obtenu un financement de la Fondation nationale des sciences pour ±ô’acquisition du matĂ©riel Ă©lectronique et les salaires des membres du corps professoral, des chercheurs postdoctoraux et des Ă©tudiants aux cycles supĂ©rieurs aux États-Unis.
La Fondation Gordon et Betty Moore
La Fondation Gordon et Betty Moore soutient les dĂ©couvertes scientifiques rĂ©volutionnaires, la protection de ±ô’environnement, ±ô’amĂ©lioration des soins aux patients et la prĂ©servation du caractère particulier de la baie de San Francisco. Site Web : moore.org; Twitter : @MooreFound
L’Observatoire de Green Bank
L’Observatoire de Green Bank est une installation importante soutenue par la Fondation nationale des sciences et exploitée par Associated University, Inc.
L’Institut SETI
FondĂ© en 1984, ±ô’Institut SETI est une organisation Ă but non lucratif de recherche multidisciplinaire et d’éducation scientifique dont la mission est d’expliquer ±ô’origine et la prĂ©sence de la vie et de ±ô’intelligence dans ±ô’Univers, ainsi que de partager ses connaissances avec le monde. Ses recherches englobent les sciences physiques et biologiques et s’appuient sur ±ô’analyse de donnĂ©es, ±ô’apprentissage machine et les technologies de dĂ©tection de signaux. L’Institut SETI est un partenaire de recherche de marque pour le secteur privĂ©, le milieu universitaire et les organismes gouvernementaux, y compris la NASA et la Fondation nationale des sciences.
L’Université McGill
FondĂ©e en 1821, Ă MontrĂ©al, au QuĂ©bec, ±ô’UniversitĂ© McGill figure au premier rang des universitĂ©s canadiennes offrant des programmes de mĂ©decine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universitĂ©s au Canada et dans le monde. Institution d’enseignement supĂ©rieur de renommĂ©e mondiale, ±ô’UniversitĂ© McGill exerce ses activitĂ©s de recherche dans trois campus, 11 facultĂ©s et 13 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ de 39 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 Ă©tudiants internationaux reprĂ©sentant 30 % de sa population Ă©tudiante. Au-delĂ de la moitiĂ© des Ă©tudiants de ±ô’UniversitĂ© McGill ont une langue maternelle autre que ±ô’anglais, et environ 20 % sont francophones.
Pour les demandes des médias, veuillez contacter:
Université McGill: Fergus Grieve, agent de communication, fergus.grieve [at] mcgill.ca
Fondation Gordon et Betty Moore: Trity Pourbahrami, agente de communication, Programme des sciences, trityp [at] moore.org
Observatoire de Green Bank: Jill Malusky, Relations publiques, jmalusky [at] nrao.edu
Institut SETI: Rebecca McDonald, directrice des communications, mcdonald [at] seti.org