Ï㽶ÊÓƵ

Nouvelles

Des chercheurs de McGill identifient une nouvelle cible antibactérienne

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 1 June 2006

La découverte pourrait mener à l'élaboration d'antibiotiques plus puissants

Des chercheurs de l'Université McGill ont accompli une percée décisive susceptible de paver la voie à la mise au point de médicaments mieux adaptés pour combattre le problème croissant de la résistance aux antibiotiques.

En cartographiant la première structure tridimensionnelle connue d'un complexe protéique associé au recaptage bactérien du fer, l'équipe de recherche a fait un grand pas dans la compréhension d'un processus vital à la survie bactérienne. Considérée depuis longtemps comme l'une des préoccupations de santé publique les plus pressantes au monde, l'infection chimiorésistante a causé des épidémies mortelles de maladies telles que la méningite et la pneumonie.

En collaboration avec les membres de leur équipe, James Coulton, professeur à la Faculté de médecine, Département de microbiologie et immunologie, et Peter Pawelek, associé de recherche, ont réalisé l'étude intitulée Structure of TonB in Complex with FhuA, E.coli Outer‑Membrane Receptor, dont les résultats seront publiés dans le numéro du 2 juin du magazine hebdomadaire Science. Le groupe a reçu des subventions de la part des Instituts de recherche en santé du Canada, de la Fondation canadienne pour l'innovation et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie.

En raison de l'utilisation largement répandue et parfois inappropriée d'antibiotiques, de nombreuses bactéries ont développé des moyens de contourner les effets de certains médicaments. De concert avec Marc Allaire du Brookhaven National Laboratory à Upton, New York, l'équipe mcgilloise a conçu un modèle qui révèle la nature des interactions entre le récepteur du fer FhuA et la protéine TonB dans une cellule bactérienne d'E. coli. « Imaginons la protéine TonB comme une main qui agrippe la poignée du récepteur FhuA. Alors que le nutriment de fer est bloqué dans le verrou du récepteur, la protéine TonB puise dans l'énergie de la cellule pour agripper la poignée et ouvrir une trappe qui permet au nutriment de passer par le verrou et de pénétrer à l'intérieur de la cellule », a expliqué Peter Pawelek.

En identifiant le processus par le biais duquel les bactéries accèdent à des nutriments essentiels tels que le fer, les chercheurs peuvent découvrir de nouvelles cibles antibactériennes et ainsi développer des médicaments susceptibles d'éradiquer les infections bactériennes en les éliminant alors qu'ils logent dans l'hôte.

Sites Web :


Back to top