DĂ©couvert d'un nouveau gène impliquĂ© dans l’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ
PHOTO: CT image shows lack of bone in a mouse with the key gene (EN1) removed”
En se servant de vastes donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques compilĂ©es dans le cadre du projetĚýUK10K, une Ă©quipe internationale de chercheurs dirigĂ©s par le Dr Brent Richards, de l’Institut Lady Davis de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif, a dĂ©couvert qu’une variante gĂ©nĂ©tique situĂ©e Ă proximitĂ© du gèneĚýEN1 produisait l’effet le plus marquĂ© sur la densitĂ© minĂ©rale osseuse (DMO) et les fractures jusqu’à ce jour. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude seront publiĂ©s dans le prochain numĂ©ro de la prestigieuse revue Nature.
«ĚýEN1 n’a jamais Ă©tĂ© liĂ©, auparavant, Ă l’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ chez les humains. Cette dĂ©couverte laisse donc entrevoir une toute nouvelle voie Ă explorer dans la conception de mĂ©dicaments visant Ă enrayer la maladieĚý», a dĂ©clarĂ© le Dr Richards, professeur agrĂ©gĂ© en mĂ©decine Ă l’UniversitĂ© McGill, pour expliquer l’importance de la dĂ©couverte.
«ĚýL’effet de cette variante gĂ©nĂ©tique rare que nous avons dĂ©couverte dans ce gène est deux fois plus important que n’importe quelle variante gĂ©nĂ©tique associĂ©e Ă la DMO et aux fracturesĚý», a ajoutĂ© Vince Forgetta, premier auteur dans le cadre de ce projet commun du Consortium sur les facteurs gĂ©nĂ©tiques associĂ©s Ă l’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ et associĂ© de recherche Ă l’Institut Lady Davis.
L’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ est une maladie courante qui se traduira par des fractures chez entre le tiers et la moitiĂ© de toutes les femmes, au cours de leur vie. Parce que l’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ devient plus grave avec l’âge, elle est de plus en plus frĂ©quente avec le vieillissement global de la population. Il y a prĂ©sentement peu de traitements sĂ»rs et efficaces contre l’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ et il n’existe aucun traitement curatif.
Le projetĚýUK10K a consistĂ© Ă mesurer dans les moindres dĂ©tails les variations gĂ©nĂ©tiques que l’on retrouvait chez 10Ěý000 personnes, ce qui a permis aux chercheurs de corrĂ©ler des modifications gĂ©nĂ©tiques rares Ă une maladie chez l’homme en comparant l’ADN de personnes en ˛ő˛ą˛ÔłŮĂ© et celui de personnes ayant des problèmes de ˛ő˛ą˛ÔłŮĂ©. L’utilisation d’un Ă©chantillon aussi vaste permet l’observation de variantes gĂ©nĂ©tiques qui ne sont pas perceptibles chez de plus petits groupes. Cette Ă©tude particulière se distingue Ă©galement comme une dĂ©monstration du principe selon lequel de rares variantes gĂ©nĂ©tiques peuvent avoir des rĂ©percussions significatives sur des maladies courantes.
«ĚýL’hypothèse est que le sĂ©quençage gĂ©nĂ©tique effectuĂ© dans le cadre du projetĚýUK10K permettra de mettre au jour des facteurs gĂ©nĂ©tiques sous-jacents aux maladies jusque-lĂ inconnusĚý», a dĂ©clarĂ© la Dre Celia Greenwood, une biostatisticienne qui est chercheuse principale Ă l’Institut Lady Davis et professeure agrĂ©gĂ©e Ă l’UniversitĂ© McGill, et qui a codirigĂ© le groupe de statistiques pour un article complĂ©mentaire dans la revue Nature portant sur la mĂ©thodologie relative au projetĚýUK10K. «ĚýNous sommes finalement en mesure d’extraire suffisamment de donnĂ©es pour discerner les variantes qui sont rares dans la population en gĂ©nĂ©ral et plus frĂ©quentes chez les personnes atteintes de maladies courantes. C’est exactement ce qui a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence dans le cas d’EN1 et de l’´Ç˛őłŮĂ©´Ç±č´Ç°ů´Ç˛ő±đ.Ěý»
Cette Ă©tude reprĂ©sente une première rĂ©alisation de l’espoir qui accompagnait le dĂ©veloppement d’une technologie de sĂ©quençage gĂ©nĂ©tiqueĚý: qu’une analyse Ă©laborĂ©e du gĂ©nome mettrait au jour ces gènes associĂ©s Ă la maladie. La promesse de la contribution que la gĂ©nĂ©tique peut faire pour la ˛ő˛ą˛ÔłŮĂ© de l’homme se situe dans la dĂ©couverte de nouveaux composĂ©s qui peuvent enrayer l’effet de variantes gĂ©nĂ©tiques dĂ©lĂ©tères influençant ces gènes.
L’article, intitulĂ©Ěý: «ĚýĚý» (Le sĂ©quençage de l’ensemble du gĂ©nome permet de dĂ©couvrir EN1 comme un facteur dĂ©terminant de la densitĂ© osseuse et des fractures), par J. Brent Richards et coll., est publiĂ© en ligne dans la revue Nature, le 14 septembre 2015.
Voir aussi l’articleĚý: «ĚýThe UK10K project identifies rare variants in health and diseaseĚý» (Le projetĚýUK10K permet de dĂ©couvrir de rares variantes sur la ˛ő˛ą˛ÔłŮĂ© et la maladie), publiĂ© dans la revue Nature, le 14 septembre 2015.
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