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DĂ©couverte : effets de la vitamine D sur le cancer

Elle ralentit l’évolution des cellules précancéreuses en cellules malignes et en freine la prolifération
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 22 November 2012
MĂŞme si certains aliments et l’exposition au soleil pendant le printemps et l’étĂ© constituent des sources non nĂ©gligeables de vitamine D, de nombreuses populations dans le monde prĂ©sentent une insuffisance ou une carence en vitamine D attribuable Ă  un mauvais rĂ©gime alimentaire et Ă  l’évitement du soleil. Cette vitamine exerce de multiples effets physiologiques, et un apport insuffisant en vitamine D a Ă©tĂ© associĂ© Ă  une incidence accrue de certains types de cancers, particulièrement les cancers des voies digestives – Ěýdont le cancer du cĂ´lon –Ěý et certaines formes de leucĂ©mie.

« Depuis de nombreuses annĂ©es, les chercheurs qui Ĺ“uvrent au sein de mon laboratoire Ă©tudient les mĂ©canismes molĂ©culaires de la vitamine D dans les cellules cancĂ©reuses humaines, notamment le rĂ´le inhibiteur qu’elle exerce sur leur prolifĂ©ration, prĂ©cise le professeur White. Nous avons dĂ©couvert que la vitamine D rĂ©git le taux de production et la dĂ©gradation de la protĂ©ine cMYC. Fait plus important encore, nous avons dĂ©couvert que la vitamine D stimule fortement la production de MXD1, un antagoniste naturel de la protĂ©ine cMYC qui, essentiellement, en inhibe la fonction.Ěý»

L’application de vitamine D sur des tissus cutanés murins s’est également traduite par une chute des taux de protéine cMYC et une diminution de la fonction de cette dernière. Les chercheurs ont également observé, chez d’autres souris dépourvues du récepteur spécifique de la vitamine D, une élévation marquée des taux de protéine cMYC dans de nombreux tissus, notamment la peau et la muqueuse du côlon.

« L’ensemble des donnĂ©es recueillies montre que la vitamine D exerce un effet inhibiteur sur la fonction de la protĂ©ine cMYC, ce qui permet de croire qu’elle ralentit l’évolution des cellules prĂ©cancĂ©reuses en cellules malignes et en freine la prolifĂ©ration. Nous espĂ©rons que notre Ă©tude incitera les gens Ă  s’assurer qu’ils reçoivent un apport suffisant en vitamine D et qu’elle favorisera la rĂ©alisation d’essais contrĂ´lĂ©s d’envergure sur la chimioprĂ©vention du cancer visant Ă  Ă©valuer les effets d’une supplĂ©mentation adĂ©quateĚý», conclut le professeur White.

Cette étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et l’Institut national du cancer du Canada/Institut de recherche de la Société canadienne du cancer.

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