Comment tout a commencé : les vestiges du Big Bang
Le Département de physique de l’Université McGill accueille George Smoot, cosmologue renommé et lauréat du prix Nobel
À la rencontre de 1992 de la Société américaine de physique, George Smoot, astrophysicien au Lawrence Berkeley National Laboratory, a annoncé une découverte corroborant la théorie du Big Bang – une découverte si révolutionnaire que le cours de l’exploration des débuts flamboyants de l’univers en a été changé pour toujours.
Le 14 février prochain, le Département de physique de l’Université McGill accueillera le Pr George Smoot, astrophysicien américain, cosmologue et lauréat du prix Nobel de physique, qui donnera une conférence publique gratuite intitulée Relics of the Big Bang. Le Pr Smoot explorera la structure et les débuts de l’histoire de l’univers tels qu’ils se dégagent de ses découvertes marquantes et de ses travaux les plus récents. La conférence aura lieu à l’auditorium de l’édifice Frank Dawson Adams, 3450, rue Université, de 18 h 30 à 19 h 30.
En 2006, le Pr Smoot a été co-récipiendaire du prix Nobel de physique pour sa contribution déterminante à la consolidation de la théorie du Big Bang. Travaillant avec le satellite COBE (Cosmic Background Explorer) de la NASA, le Pr Smoot et son équipe ont mesuré et répertorié les écarts infimes de température du fond diffus cosmique que l’on croyait être un vestige de la chaleur intense du Big Bang originel. Ils ont trouvé des variations si petites qu’elles devaient être les semences primordiales à partir desquelles la gravitation a travaillé pour développer les galaxies, les amas de galaxies et les amas d’amas qui sont observés dans l’univers aujourd’hui. Selon le Comité du prix Nobel, « le projet COBE peut également être vu comme le point de départ de la cosmologie en tant que science exacte ».
Le Pr Smoot, qui enseigne la physique à l’Université de Californie à Berkeley, travaille au laboratoire Berkeley depuis 1970. En plus de ses activités de recherche vigoureuses, il donne de nombreuses conférences sur la cosmologie et a écrit Les rides du temps, un ouvrage grand public sur la cosmologie dans lequel il relate certaines de ses expérimentations et la découverte faite au moyen du satellite COBE.
La présente conférence a été rendue possible grâce au soutien du Fonds de conférences en physique Anna I. McPherson. Le but de cette série de conférences (une seconde conférence scientifique se tiendra le 15 février) est d’inviter de distingués physiciens au département pour le bénéfice du personnel et des étudiants.
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