Cancer du rein : une analyse g茅n茅tique pour d茅terminer le risque de 谤茅肠颈诲颈惫别
L鈥櫭┏俪芑灞� des mutations pr茅sentes dans une tumeur r茅nale canc茅reuse retir茅e par voie chirurgicale pourrait permettre d鈥櫭﹙aluer plus pr茅cis茅ment le risque de 谤茅肠颈诲颈惫别. C鈥檈st ce qui ressort des r茅sultats les plus r茅cents d鈥檜ne internationale 茅chelonn茅e sur dix ans.
Cette 茅迟耻诲别 a 茅t茅 men茅e par une 茅quipe de 44 chercheurs(-euses) en poste dans 23 茅tablissements d鈥橢urope et du Canada, dont l鈥橴niversit茅 McGill. C鈥檈st la premi猫re fois qu鈥檜ne 茅迟耻诲别 d鈥檜ne telle envergure permet d鈥櫭﹖ablir un lien entre les changements g茅n茅tiques survenant dans le cancer du rein et les r茅sultats cliniques.
Chaque ann茅e, plus de 400 000 personnes re莽oivent un diagnostic de cancer du rein dans le monde, dont 8 100 au Canada et 81 800 aux 脡tats-Unis. 芦 Nos travaux r茅v猫lent que nous pourrions peut-锚tre mieux 茅valuer le risque individuel en 茅tudiant les mutations g茅n茅tiques pr茅sentes dans les tissus canc茅reux, souligne Yasser Riazalhosseini, professeur adjoint de g茅n茅tique humaine et chef de l鈥檜nit茅 G茅nomique du cancer 脿 l鈥橧nstitut de m茅decine g茅nomique Victor-Phillip-Dahdaleh de l鈥橴niversit茅 McGill.
芦 On analyse d茅j脿 les mutations par s茅quen莽age de l鈥橝DN dans d鈥檃utres types de cancers, alors on pourrait le faire facilement pour les personnes atteintes d鈥檜n cancer du rein 禄, ajoute le professeur.
Au cours de l鈥櫭┏俪芑灞� publi茅e aujourd鈥檋ui par l鈥橴niversit茅 de Leeds et l鈥橴niversit茅 McGill, on a examin茅 les changements touchant l鈥橝DN dans plus de 900 茅chantillons de cancer du rein et divis茅 les patient(e)s en quatre groupes en fonction de la pr茅sence de mutations dans 12 g猫nes d茅finis. On a 茅galement d茅termin茅 s鈥檌l y avait eu 谤茅肠颈诲颈惫别 du cancer chez chacune de ces personnes.
L鈥櫭﹒uipe de recherche a constat茅 que dans un des groupes, quelque 91 % des personnes 茅taient exemptes de 谤茅肠颈诲颈惫别 cinq ans apr猫s l鈥檌ntervention chirurgicale : on pourrait donc peut-锚tre leur 茅viter des traitements inutiles. En revanche, dans un autre des groupes, le pourcentage de personnes exemptes de 谤茅肠颈诲颈惫别 apr猫s cinq ans 茅tait beaucoup plus faible, soit 51 % : ici, un traitement plus agressif s鈥檌mposerait.
Pr茅vention des 谤茅肠颈诲颈惫别s
脌 l鈥檋eure actuelle, le m茅decin 茅value le risque de 谤茅肠颈诲颈惫别 du cancer du rein 脿 partir de certaines caract茅ristiques, comme la taille de la tumeur et son agressivit茅 apparente 脿 l鈥檈xamen microscopique. Sachant que 30 % des cancers du rein non m茅tastatiques peuvent 谤茅肠颈诲颈惫别r apr猫s l鈥檌ntervention chirurgicale, on constate que le recours 脿 des m茅thodes d鈥櫭﹙aluation plus pr茅cises s鈥檌mpose si l鈥檕n veut 茅pargner 脿 certaines personnes des traitements inutiles, souligne l鈥櫭﹒uipe de recherche.
芦 Il est tr猫s important d鈥櫭﹖ablir avec pr茅cision le risque de 谤茅肠颈诲颈惫别 du cancer. Cette information nous indique 脿 quelle fr茅quence la personne doit consulter son m茅decin et nous permet de d茅terminer si l鈥檌mmunoth茅rapie est indiqu茅e. Ce traitement s鈥檈st r茅cemment montr茅 efficace pour la r茅duction du risque de 谤茅肠颈诲颈惫别, mais il n鈥檈st pas d茅nu茅 d鈥檈ffets ind茅sirables. Actuellement, il y a un risque de traitement excessif; voil脿 pourquoi il est important de rep茅rer les personnes peu expos茅es 脿 une 谤茅肠颈诲颈惫别 禄, explique le Dr Naveen Vasudev, professeur agr茅g茅 et consultant b茅n茅vole en oncologie m茅dicale 脿 l鈥橧nstitut de recherche m茅dicale de l鈥橴niversit茅 de Leeds.
脡valuation du risque et traitement personnalis茅s
Si l鈥檕n en juge par les r茅sultats de cette 茅迟耻诲别, le s茅quen莽age de l鈥橝DN tumoral pourrait constituer une m茅thode plus efficace pour l鈥櫭﹙aluation du risque de 谤茅肠颈诲颈惫别 d鈥檜n cancer du rein et mener, 脿 terme, 脿 un traitement plus personnalis茅 de ce type de cancer.
芦 Le traitement du cancer du rein n鈥檃 pas beaucoup 茅volu茅 par rapport 脿 celui d鈥檃utres cancers et, encore aujourd鈥檋ui, nous adoptons pour ainsi dire la m锚me approche pour tous 禄, fait observer le Dr Vasudev.
芦 La g茅nomique, soit l鈥櫭┏俪芑灞� des g猫nes et de leurs interactions, est un domaine n茅vralgique de la prise en charge des maladies. On voit ici une application possible dans le cancer du rein, gr芒ce 脿 laquelle chaque ann茅e, des milliers de personnes pourraient avoir acc猫s 脿 un traitement taill茅 sur mesure pour elles 禄, conclut-il.
L鈥櫭┏俪芑灞�
L鈥櫭┏俪芑灞� 芦 禄, par Naveen Vasudev et coll., a 茅t茅 publi茅e dans Clinical Cancer Research, un journal de l'American Association for Cancer Research.
L鈥櫭┏俪芑灞� a 茅t茅 r茅alis茅e gr芒ce au vaste r茅seau collaboratif du Consortium de la g茅nomique du cancer du rein (CAGEKID), constitu茅 en 2010 sous l鈥櫭ゞide du Pr Mark Lathrop, actuellement directeur scientifique de l鈥橧nstitut de m茅decine g茅nomique Victor-Phillip-Dahdaleh de l鈥橴niversit茅 McGill, dans le cadre du Consortium international sur la g茅nomique du cancer (ICGC). Elle a 茅t茅 codirig茅e par le Dr Naveen Vasudev, professeur agr茅g茅 et consultant b茅n茅vole en oncologie m茅dicale 脿 l鈥橧nstitut de recherche m茅dicale de l鈥橴niversit茅 de Leeds, et le Pr Yasser Riazalhosseini, professeur adjoint de g茅n茅tique humaine et chef de l鈥檜nit茅 G茅nomique du cancer 脿 l鈥橧nstitut de m茅decine g茅nomique Victor-Phillip-Dahdaleh de l鈥橴niversit茅 McGill.
L鈥橴niversit茅 McGill
Fond茅e en 1821, 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, l鈥橴niversit茅 McGill figure au premier rang des universit茅s canadiennes offrant des programmes de m茅decine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universit茅s au Canada et dans le monde. Institution d鈥檈nseignement sup茅rieur de renomm茅e mondiale, l鈥橴niversit茅 McGill exerce ses activit茅s de recherche dans trois campus, 11 facult茅s et 13 茅coles professionnelles; elle compte 300 programmes d鈥櫭┏俪芑灞餾 et au-del脿 de 39 000 茅tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles sup茅rieurs. Elle accueille des 茅tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 茅tudiants internationaux repr茅sentant 30 % de sa population 茅tudiante. Au-del脿 de la moiti茅 des 茅tudiants de l鈥橴niversit茅 McGill ont une langue maternelle autre que l鈥檃nglais, et environ 20 % sont francophones.
