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Nouvelles

Avril, mois de la sensibilisation Ă  la maladie de Parkinson

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 1 April 2017

Au Neuro, soins multidisciplinaires et recherche de pointe sous le mĂŞme toit

L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al (le Neuro) est reconnu mondialement pour ses travaux de recherche et son expertise clinique sur la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson est une maladie des motoneurones gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă  la vieillesse, mais elle peut se manifester au cours de la trentaine ou de la quarantaine. Les symptĂ´mes caractĂ©ristiques de cette maladie, qui touche environ 100 000ĚýCanadiens, comprennent le tremblement, la rigiditĂ©, les troubles de la dĂ©marche, les troubles de l’humeur et du sommeil ainsi qu’une dĂ©tĂ©rioration des fonctions cognitives.

Les patients suivis à la Clinique des troubles du mouvement du Neuro sont traités par une équipe d’experts dévoués composée de plusieurs neurologues et spécialistes des troubles du mouvement, de deux infirmières, d’un ergothérapeute, d’un physiothérapeute, d’un orthophoniste et, depuis l’année dernière, d’un travailleur social. Ils reçoivent de façon régulière l’aide d’un neuropsychologue, d’un neuropsychiatre, d’un neurochirurgien, de conseillers génétiques ainsi que de chercheurs principaux qui œuvrent au Neuro et dont les travaux visent à découvrir les causes de la maladie de Parkinson.

Quatre des membres de l’équipe spĂ©cialisĂ©e en troubles du mouvement au Neuro, soit la D°ů±đĚýAnne-LouiseĚýLafontaine, l’infirmière LucieĚýLachance, l’ergothĂ©rapeute BethĚýRobertson, et l’orthophoniste TizianaĚýDiĚýRocco, sont Ă©galement membres du ComitĂ© consultatif mĂ©dical national de Parkinson Canada, groupe d’experts dont la mission est d’élaborer des lignes directrices de pratique clinique pour le Canada. Dans le cadre de son assemblĂ©e annuelle, qui se tiendra en avrilĚý2017, les membres du ComitĂ© travailleront Ă  la prĂ©paration de la deuxième Ă©dition des Lignes directrices canadiennes sur la maladie de Parkinson. Ils mettront Ă©galement sur pied divers projets tout au long de l’annĂ©e. La participation de quatre membres du Neuro Ă  ce comitĂ© tĂ©moigne Ă©loquemment de l’expertise clinique de l’établissement montrĂ©alais et du rĂ´le de premier plan qu’il est appelĂ© Ă  jouer dans le traitement de la maladie de Parkinson au Canada.

sur la recherche et des soins cliniques en matière de Parkinson.

Risque accru chez les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson et d’apnée du sommeil

L’apnĂ©e du sommeil est associĂ©e Ă  la somnolence et au dysfonctionnement cognitif chez les patients qui souffrent de la maladie de Parkinson. Au cours de la dernière annĂ©e, la Clinique des troubles du mouvement du Neuro a rĂ©alisĂ© une Ă©tude clinique regroupant des patients atteints de la maladie de Parkinson afin de mieux Ă©valuer le lien entre l’apnĂ©e du sommeil et les symptĂ´mes non moteurs de la maladie de Parkinson, comme le dysfonctionnement cognitif. L’équipe responsable de cet essai clinique Ă©tait composĂ©e de la DreĚýLafontaine, du Neuro, de la DreĚýMartaĚýKaminska, de la DreĚýVictoriaĚýP.ĚýMery, de la DreĚýPritiĚýGros, d’AnnĚýRobinson, d’AndreaĚýBenedetti, Ph.ĚýD., ainsi que du DrĚýR.ĚýJohnĚýKimoff, du Centre universitaire de santĂ© McGill.

Lorsqu’elles dorment, les personnes qui font de l’apnée du sommeil cessent de respirer ou ont une respiration superficielle pendant quelques secondes, parfois même pendant une minute ou plus. Ces pauses peuvent se produire plusieurs fois en l’espace d’une heure. Généralement, les personnes apnéiques se remettent ensuite à respirer normalement. L’apnée du sommeil est relativement fréquente. Bien souvent, la personne ignore son état et c’est un proche qui porte le problème à son attention. Non traitée, l’apnée du sommeil peut provoquer un arrêt cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Les participants à l’étude réalisée par la Clinique des troubles du sommeil du Neuro ont été soumis à une polysomnographie afin de déterminer s’ils souffraient ou non d’apnée du sommeil.

On estime gĂ©nĂ©ralement que de 10 Ă  30Ěýpour cent des personnes parkinsoniennes qui font de l’apnĂ©e du sommeil risquent de prĂ©senter des troubles cognitifs plus importants; il s’agit toutefois d’une estimation prudente, puisque ce pourcentage pourrait en fait atteindre 50Ěýpour cent.

Les rĂ©sultats de l’étude ont rĂ©vĂ©lĂ© que les personnes parkinsoniennes qui font Ă©galement de l’apnĂ©e du sommeil sont plus susceptibles de prĂ©senter des troubles cognitifs que celles qui n’en font pas. La DreĚýLafontaine et ses collègues poursuivent leurs travaux afin de dĂ©terminer si le traitement de l’apnĂ©e du sommeil peut diminuer le risque d’apparition de troubles cognitifs et attĂ©nuer les symptĂ´mes non moteurs chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans l’édition du 22ĚýfĂ©vrierĚý2017 de la revue scientifique Neurology.

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Les spĂ©cialistes de la maladie de Parkinson Ĺ“uvrant au NeuroĚý:

Le DrĚýEdwardĚýFon, neurologue et directeur scientifique de l’Institut neurologique de MontrĂ©al, dirige Ă©galement le RĂ©seau Parkinson QuĂ©bec du Fonds de recherche du QuĂ©becĚý– SantĂ©. Il s’intĂ©resse aux processus molĂ©culaires qui sous-tendent la dĂ©gĂ©nĂ©rescence neuronale, particulièrement au rĂ´le et aux caractĂ©ristiques biologiques cellulaires des gènes qui interviennent dans la maladie de Parkinson, notamment la parkine, enzyme qui joue un rĂ´le clĂ© dans l’une des voies majeures de dĂ©gradation des protĂ©ines cellulaires.

La DreĚýAnne-LouiseĚýLafontaine, neurologue, dirige la Clinique interdisciplinaire des troubles du mouvement du Neuro. Elle a jouĂ© un rĂ´le de premier plan dans la crĂ©ation d’une clinique facile d’accès qui permet aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson de rencontrer rapidement des infirmières et des mĂ©decins. La DreĚýLafontaine rĂ©alise Ă©galement des essais cliniques sur la maladie de Parkinson.

La DreĚýLesleyĚýFellows, neurologue, Ă©tudie les comportements humains complexes en recourant aux techniques propres aux neurosciences cognitives. Ses travaux permettent de mieux comprendre les effets de la maladie de Parkinson sur le comportement, l’apprentissage et la durĂ©e de l’attention. Ils visent Ă©galement Ă  dĂ©terminer si les changements comportementaux sont attribuables Ă  la maladie ou au traitement mĂ©dicamenteux. La DreĚýFellows et ses collègues de la Clinique de la maladie de Parkinson s’emploient Ă  dĂ©terminer comment Ă©valuer l’humeur, la motivation et la cognition afin de cibler les aspects de la maladie de Parkinson qui altèrent la qualitĂ© de vie des personnes qui en sont atteintes.

Le DrĚýAlainĚýDagher, neurologue, a recours Ă  des techniques d’imagerie cĂ©rĂ©brale fonctionnelle pour comprendre l’incidence de la maladie de Parkinson sur la pensĂ©e et les Ă©motions. Ses travaux pourraient permettre d’accroĂ®tre notre comprĂ©hension des problèmes cognitifs et des troubles de l’humeur qui touchent les personnes parkinsoniennes et d’en amĂ©liorer le traitement.

Le DrĚýLouisĚýCollins est un spĂ©cialiste de l’imagerie cĂ©rĂ©brale qui utilise des techniques non effractives de traitement des images pour identifier les structures du cerveau. Les donnĂ©es issues de ses travaux sont devenues indispensables dans la planification et l’administration de traitements chirurgicaux assistĂ©s par imagerie mĂ©dicale chez les patients parkinsoniens. Ces donnĂ©es permettent notamment aux chirurgiens de mieux implanter les Ă©lectrodes utilisĂ©es pour la stimulation profonde de certaines zones du cerveau afin de maĂ®triser les symptĂ´mes de la maladie de Parkinson.

Le DrĚýRonĚýPostuma, neurologue, s’intĂ©resse aux troubles du sommeil et aux autres symptĂ´mes non moteurs de la maladie de Parkinson. Il cherche comment prĂ©dire l’apparition de la maladie de Parkinson en Ă©tudiant des patients prĂ©sentant des troubles du sommeil paradoxal. Ses travaux, qui portent actuellement sur la thĂ©rapie par la danse chez les personnes parkinsoniennes, pourraient contribuer Ă  amĂ©liorer le dĂ©pistage et le traitement des symptĂ´mes non moteurs, comme la somnolence et l’insomnie. Le DrĚýPostuma est prĂ©sident du Conseil consultatif scientifique de Parkinson Canada.

Le DrĚýAbbasĚýSadikot est un neurochirurgien spĂ©cialiste de l’implantation chirurgicale d’électrodes utilisĂ©es pour la stimulation profonde du cerveau chez les personnes parkinsoniennes. L’insertion d’un minuscule dispositif dans le cerveau permet d’émettre des impulsions Ă©lectriques afin de maĂ®triser les tremblements et la rigiditĂ© attribuables Ă  la maladie de Parkinson.

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Le Neuro

L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©alĚý– le NeuroĚý– est un Ă©tablissement de calibre mondial vouĂ© Ă  la recherche sur le cerveau et aux soins neurologiques de pointe. Depuis sa crĂ©ation, en 1934, par le cĂ©lèbre neurochirurgien WilderĚýPenfield, leĚýNeuro est devenu le plus grand Ă©tablissement de recherche et de soins cliniques spĂ©cialisĂ© en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants sur la scène internationale. L’intĂ©gration harmonieuse de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus grands spĂ©cialistes du monde contribue Ă  positionner le Neuro comme un centre d’excellence unique pour l’avancement des connaissances sur les troubles du système nerveux et leur traitement. EnĚý2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde Ă  adopter sans rĂ©serve le concept de la science ouverte en crĂ©ant l’Institut de science ouverte Tanenbaum. Institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© McGill, l’Institut neurologique de MontrĂ©al s’inscrit dans la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© McGill. Pour tout renseignement sur le Neuro, visitez le /neuro/fr.

Le NeuroĚýMcGill

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Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de McGill, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© McGill. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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