L’épilepsie touche un pour cent de la population mondiale et, dans 30 % des cas, elle rĂ©siste aux mĂ©dicaments. Quand les crises s’avèrent dĂ©bilitantes et potentiellement mortelles, pour certains, la chirurgie offre la meilleure option.Ěý
ł˘´Ç°ů˛ő±çłÜ’ils ignorent la source des crises, les chirurgiens ont parfois recours Ă la pose d’électrodes dans le cerveau pour enregistrer directement les donnĂ©es provenant de zones spĂ©cifiques. Si l’activitĂ© Ă©pileptique se limite Ă une zone autour des Ă©lectrodes, on crĂ©e une lĂ©sion dans le cerveau pour arrĂŞter l’activitĂ© Ă©lectrique anormale Ă l’origine de la crise.ĚýĚý
Malheureusement, les lĂ©sions ainsi produites ont tendance Ă ĂŞtre minuscules, et souvent trop petites pour empĂŞcher dĂ©finitivement les rĂ©cidives. Le Dr Jeffery Hall et ses confrères du Neuro collaborent Ă la mise au point d’une solution pour augmenter la taille des lĂ©sions sans endommager les tissus cĂ©rĂ©braux voisins, susceptibles d’entraĂ®ner des troubles physiques ou cognitifs. Ils doivent en outre contourner les vaisseaux sanguins pour Ă©viter les saignements.ĚýĚý
Le Neuro a Ă©tĂ© le premier centre au Canada Ă utiliser la technologie robotique pour ce type d’intervention, amĂ©liorant ainsi la prĂ©cision et l’efficacitĂ© du traitement. Les recherches du Dr Hall visent Ă affiner le ciblage robotique pour Ă©largir les lĂ©sions en vue de perturber de manière permanente le foyer Ă©pileptogène. Grâce aux donnĂ©es de la neuro-imagerie et aux algorithmes avancĂ©s, il s’efforce d’optimiser le placement des Ă©lectrodes pour dĂ©tecter une activitĂ© Ă©lectrique aberrante. Cette dĂ©tection rĂ©alisĂ©e, le traitement consiste Ă faire passer un courant Ă travers les Ă©lectrodes pour coaguler le tissu anormal afin d’attĂ©nuer ou d’arrĂŞter de nouvelles crises.Ěý
Exploration combinĂ©e et chirurgie lĂ©sionnelleĚý
La chirurgie de l’épilepsie est un processus effractif qui implique un sĂ©jour hospitalier et une pĂ©riode de convalescence. Deux interventions sont parfois nĂ©cessaires : une pour localiser le foyer des crises et l’autre pour rĂ©aliser la coagulation. Au Neuro, des chirurgiens comme le Dr Hall pensent qu’une opĂ©ration vaut mieux que deux. Ils associent donc les deux interventions, en minorant alors les possibles complications et les °ůĂ©±č±đ°ůł¦łÜ˛ő˛őľ±´Ç˛Ô˛ő sur la vie du patient.ĚýĚý
« S’il faut ´Ç±čĂ©°ů±đ°ů une deuxième fois, on doit assumer tous les risques de cette seconde intervention, explique-t-il. La meilleure option consiste Ă crĂ©er des lĂ©sions Ă l’aide des Ă©lectrodes dĂ©jĂ implantĂ©es au cours de l’étude. »Ěý
L’idĂ©e, c’est de rĂ©duire au maximum les consĂ©quences de l’épilepsie sur l’ełćľ±˛őłŮ±đ˛Ôł¦±đ des patients, qu’il s’agisse des crises ou des interventions requises pour y mettre fin, en amĂ©liorant ainsi l’issue pour ces individus.Ěý