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Biologie chimique et structurale

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Œuvrant au carrefour de la chimie et de la biologie, les chercheurs du thème Biologie chimique et structurale du Complexe des sciences de la vie (CSV) de l’Université McGill explorent les voies cellulaires au cœur du processus morbide. Leurs découvertes sont d’une valeur inestimable pour la progression de la recherche biopharmaceutique.

« Les retombĂ©es des dĂ©couvertes rĂ©alisĂ©es au CSV sont remarquables et multiples », souligne le professeurĚýDavid Y. Thomas, du DĂ©partement de biochimie, titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 en gĂ©nĂ©tique molĂ©culaire et ancien responsable du thème Biologie chimique et structurale, qui a jouĂ© un rĂ´le de premier plan dans la crĂ©ation du CSV. « Nous travaillons en Ă©troite collaboration avec des collègues du Canada et de l’étranger, notamment des scientifiques et des cliniciens, mais Ă©galement avec des entreprises. De plus, nous avons nouĂ© des partenariats avec des entreprises biopharmaceutiques, et des chercheurs du CSV ont fondĂ© plusieurs entreprises dĂ©rivĂ©es; d’autres sont d’ailleurs en incubation. »

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Trois percées majeures en biologie chimique et structurale

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1. Modifier le gène de la parkine pour rĂ©duire les symptĂ´mes de la maladie de Parkinson :ĚýLe , du DĂ©partement de biochimie, a dĂ©couvert la structure cristalline du gène codant pour la parkine (PARK2), dont les mutations jouent un rĂ´le pivot dans la forme familiale, notamment, de la maladie de Parkinson. Il a travaillĂ© en collaboration avec le docteur Edward Fon, de l’Institut neurologique de MontrĂ©al, et le professeur adjoint Jean-François Trempe, du DĂ©partement de pharmacologie et de thĂ©rapeutique. Les chercheurs ont ensuite crĂ©Ă© des mutations afin d’aider la parkine Ă  dĂ©tecter les mitochondries lĂ©sĂ©es et d’accroĂ®tre ainsi ses propriĂ©tĂ©s neuroprotectrices. Cette dĂ©couverte d’importance, publiĂ©e dans la revue Science en 2013, est un grand pas en avant dans la mise au point de nouveaux traitements contre la maladie de Parkinson.

Science. 2013 Jun 21;340(6139):1451-5. . Epub 2013 May 9.

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2. Cartographier la nature pour concevoir des mĂ©dicamentsĚý:ĚýLe , du DĂ©partement de biochimie, a grandement contribuĂ© Ă  la comprĂ©hension des mĂ©canismes par lesquels la nature produit certains de nos mĂ©dicaments les plus prĂ©cieux, des antibiotiques aux anticancĂ©reux, en passant par les antiviraux, les antifongiques et les agents antirejet. L’équipe du Pr Schmeing cartographie la structure des synthĂ©tases peptidiques non ribosomiques (NRPS), enzymes Ă  l’origine de bon nombre des petites molĂ©cules intervenant dans la biosynthèse de ces mĂ©dicaments. Ă€ l’aide du matĂ©riel de pointe du CSV – cristallographie aux rayons X, microscopie Ă©lectronique et autres techniques biochimiques –, le Pr Schmeing a rĂ©alisĂ© des avancĂ©es phĂ©nomĂ©nales, mettant au jour le mystĂ©rieux mĂ©canisme de fabrication de ces enzymes, analogue Ă  une chaĂ®ne d’assemblage, et ouvrant la porte Ă  la mise au point de nouveaux mĂ©dicaments.

PNASĚýJanuary 3, 2017Ěý114Ěý(1)Ěý95-100;Ěýpublished ahead of print December 19, 2016Ěý

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3. CrĂ©er un centre interdisciplinaire pour accĂ©lĂ©rer la recherche sur la fibrose kystique :ĚýInitiative interdisciplinaire majeure, la crĂ©ation du Centre de recherche translationnelle sur la fibrose kystique (CFTRc), sous la direction du , a permis de rĂ©unir des chercheurs et des cliniciens qui s’investissent dans la mise au point de traitements contre la fibrose kystique. Bien qu'on ait dĂ©couvertĚýle gène responsable de la maladie il y a 29 ans dĂ©jĂ , la mise au point d’un traitement efficace fondĂ© sur cette anomalie gĂ©nĂ©tique a peu progressĂ©. Le CFTRc a contribuĂ© de façon importante Ă  notre comprĂ©hension de cette maladie gĂ©nĂ©tique et aux stratĂ©gies visant Ă  la guĂ©rir. Une Ă©tude rĂ©cente issue du CFTRc est dĂ©criteĚýdans le thème Système d’information cellulaire, et une autre Ěýtrace laĚývoie vers la mise au point de traitements efficaces.

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