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Une polyglotte dynamique remporte le Prix 2014 en traduction des Amis de McGill

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 26 August 2014

Montréal, août 2014 –

Selon les constructivistes, les compétences en traduction s’expriment de bien des manières et à différents degrés de perfectionnement, mais elles ne se limitent pas seulement à la langue.  Une grande partie de ces compétences dépend aussi du vécu de la personne et de son aptitude à bâtir des connaissances à partir de la réalité vécue. C’est le cas de Smadar Brandes, la lauréate du Prix  en traduction des Amis de McGill (français-anglais), décerné annuellement à l’étudiant ou l’étudiante qui se distingue par le meilleur dossier universitaire au programme du  Certificat en traduction.

Les expériences de vie de Mme Brandes s’enracinent dans sa petite enfance passée à Haïfa, où elle a grandi en parlant l’hébreu. Dès qu’elle a atterri à Montréal à l’âge de neuf ans, on l’a inscrite dans des classes d’immersion, et elle est rapidement devenue fluide en français et en anglais. Après avoir terminé  ses études au Collège Dawson, où elle a étudié les langues modernes, elle s’est inscrite à l’Université McGill. Là elle a obtenu un baccalauréat ès arts en études italiennes et hispaniques, portant ainsi le nombre de langues qu’elle connaît à cinq, à savoir, l’hébreu, l’anglais, le français, l’italien et  l’espagnol.  L’excellence de son dossier universitaire lui a valu le Prix de la Fondation de la famille Levitt.

Au cours de ses études de 1er cycle, elle a suivi un programme d’été dans la région des Pouilles en Italie, où elle a participé comme actrice à un festival international dans le cadre d’une tournée régionale de Le Isole Lontane.  Mais le fait de se produire sur scène n’avait rien de nouveau pour elle puisqu’elle qu’elle a commencé à jouer du violoncelle à l’âge de neuf ans et qu’elle a continué à en jouer sur scène dans des orchestres de chambre, et ce, jusqu’à ce jour. Comme étudiante de 1er cycle, elle a aussi appris une sixième langue et a obtenu en 2010 le Prix Betty Workman Yaffe d’excellence en yiddish.

Une fois ses études de 1er cycle terminées, Mme  Brandes a aussi tiré profit d’un programme destiné aux assistants de langue pour enseigner le français dans un lycée espagnol à Soria.  C’est là qu’elle a pu perfectionner son espagnol et donner des cours de civilisation canadienne et de langue française.

À son retour au Canada, elle a enseigné l’anglais, langue seconde, tout en poursuivant ses études à l’Université McGill dans le cadre de son Certificat en traduction afin de consolider ses compétences multilingues. Au cours de cette période, et dans le cadre d’un stage pratique en traduction, Mme Brandes a mis à contribution ses connaissances de l’hébreu en traduisant, du français à l’hébreu, la Charte montréalaise des droits et responsabilités.  Non disposée à se reposer sur ses lauriers, Mme Brandes a choisi de relever un nouveau défi, celui d’entamer, en automne prochain, le programme de maîtrise en interprétariat de conférence du Collège universitaire Glendon de l’Université York.

« Les compétences linguistiques de Smadar, son dynamisme, sa démarche professionnelle axée sur la réussite feront d’elle un actif des plus précieux de l’industrie canadienne de la langue » a fait remarquer le directeur de l’unité de formation en traduction de l’Université McGill, James Archibald, tout en soulignant les liens entre un  plurilinguisme de haut niveau et l’engagement communautaire.

L’École d’éducation permanente de l’Université McGill offre un Certificat en traduction ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en traduction destinés aux apprentis traducteurs  intéressés par l’industrie de la langue.

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