Pour moi, les mois d’avril et de mai au Canada annoncent le printemps—même si celui-ci est un peu en retard cette année! En marchant vers le travail et à mon retour, j’observe avec plaisir les tulipes qui poussent dans l’herbe et les bourgeons d’un vert éclatant qui habillent les arbres et les buissons. Il y a toujours de la joie et de l’émerveillement à voir notre environnement se transformer et se revêtir de nouvelles parures de feuilles et de fleurs dans une lumière qui se prolonge de jour en jour.
Dans de nombreux pays, dont le Canada, le mois de mai est aussi celui où l’on célèbre la fête des Mères. J’ai toujours eu des sentiments mitigés envers cette fête. Au sein de ma famille juive allemande, nous avons minimisé l’importance de la fête des Mères en raison de son association avec des idéologies nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec le temps, la fête s’est commercialisée au profit des fleuristes, des chocolatiers, des vendeurs d’appareils électroménagers et autres marchands. Et bien sûr, pour les personnes qui ne sont pas mères ou qui n’ont plus de mère parmi les vivants, cette fête peut être difficile. Cependant, elle nous rappelle que nos mères ont grandement contribué à notre existence, à notre croissance et à ce que nous sommes aujourd’hui. C’est pourquoi, que vous célébriez ou non la fête des Mères, je vous invite à penser aux mères extraordinaires qui font partie de nos vies, que ce soit notre propre mère ou celle d’un·e collègue ou d’un·e ami·e, et à les remercier.
À l’École d’éducation permanente (ÉÉP), les mères, comme les pères, doivent gérer leur propre éducation tout en prenant soin de leurs enfants. J’aimerais saisir l’occasion de féliciter nos parents apprenants, qui parviennent à concilier des plans d’études ambitieux avec la garde de leurs enfants et bien d’autres obligations. Vous inspirez tous les gens de la communauté de l’ÉÉP à relever les défis auxquels ils pourraient eux-mêmes faire face!
Au printemps, nous nous préparons aussi à accueillir de nouvelles personnes pour le trimestre d’été. De mai à août 2024, l’École accueillera quelque 600 étudiant·es venu·es du monde entier, y compris du Canada et du Québec, pour suivre des programmes de courte durée. Ces personnes s’ajoutent aux apprenant·es qui poursuivent leur travail universitaire ainsi qu’aux membres de la Communauté d’apprentissage continu de McGill qui participent à des groupes d’étude et à des conférences entre pairs pendant l’été. L’offre estivale de l’École est très variée. Elle comprend des programmes traditionnels de mobilité étudiante internationale, dans le cadre desquels des étudiant·es de premier et deuxième cycles venant de France, de Chine, du Japon, du Mexique et d’ailleurs suivent des cours de langue et des cours thématiques intensifs crédités dans leur établissement d’origine ou viennent explorer le monde des STIM à Montréal, mais aussi des résidences et des cours de perfectionnement professionnel de courte durée portant notamment sur la gouvernance parlementaire ou la propriété intellectuelle.
Ainsi, pour un grand nombre d’étudiant·es de l’ÉÉP, si pas la plupart, cette saison est également l’occasion de passer à l’action, de terminer le semestre d’hiver, d’obtenir leur diplôme le mois prochain ou de se préparer aux semestres d’été et d’automne. Il y a de l’animation et un brin de fièvre printanière dans l’air, ainsi que bien des choses à attendre de l’avenir.