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Création d’un contexte d’apprentissage transformateur – Un printemps riche en possibilités

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Tout comme le printemps, le parcours d’études à l’École d’éducation permanente (ÉÉP) de l’Université McGill se veut une période de transformation. En effet, la mission principale de l’ÉÉP est d’offrir aux apprenant.e.s des possibilités de transformation professionnelle et personnelle tout au long de leur vie. Mais que se passe-t-il exactement au cours d’une transformation? La façon dont les apprenant.e.s et enseignant.e.s interagissent avec leur milieu est une pierre angulaire d’une formation et d’un apprentissage continus réussis. Que ce soit en ligne ou en personne, les espaces où elles et ils interagissent définissent un ensemble de repères physiques et mentaux qui façonnent l’expérience d’apprentissage.

Malheureusement, on ne peut pas toujours choisir comment l’espace physique est défini. Les bâtiments vieillissent, n’ont peut-être pas été conçus à des fins d’apprentissage et ne sont souvent pas aussi accessibles que nous le souhaiterions. De même, la technologie a ses limites. Mais nous pouvons structurer nos expériences d’apprentissage de manière à transcender continuellement les contraintes physiques… et nous le faisons! En ce sens, chaque enseignant.e, apprenant.e et collègue devient l’architecte de ses propres espaces d’apprentissage.

De plus en plus, les enseignant.e.s s’inspirent des principes de conception universelle pour rendre le savoir plus universellement accessible, quels que soient le parcours de vie et les capacités. À l’instar des meilleur.e.s architectes d’aujourd’hui, nous visons le développement durable de l’apprentissage, c’est-à-dire que nous l’envisageons de façon « organique », en prônant une approche qui découle de la communauté des apprenant.e.s et s’y rattache, mais qui devient également intemporelle, dans la mesure où le transfert des connaissances se fait à la fois au sein des générations et d’une génération à l’autre. Nous cultivons et nourrissons le savoir, et facilitons sa transmission et son adaptation à mesure que de nouvelles données voient le jour.

Comme les créations les plus mémorables, ce type d’apprentissage peut transcender les limites physiques fondamentales de l’espace. En même temps, tout comme l’architecture, l’art d’enseigner et d’apprendre consiste à redonner une dimension humaine, un sens et un but à l’immensité et aux quantités infinies de connaissances que nous ne pouvons pas entièrement maîtriser.

À l’École d’éducation permanente, nous avons entrepris plusieurs transformations pour aider nos apprenant.e.s et nos partenaires à aller fièrement de l’avant dans un environnement qui évolue rapidement. Par exemple, nous célébrons ce printemps le premier anniversaire de notre nouvelle architecture d’apprentissage, qui s’articule autour de domaines d’enseignement multidisciplinaire afin de décloisonner les connaissances. Dès la prochaine année universitaire, les diplômé.e.s de l’ÉÉP pourront adopter une approche plus modulaire de l’apprentissage grâce à des certificats cumulables plus courts, mais complets, portant sur les théories et pratiques les plus récentes, comme le nouveau certificat d’études supérieures en pratique de gestion des relations publiques et des communications et le certificat d’études supérieures en gestion stratégique des relations publiques et des communications.

De tels changements ne se font pas du jour au lendemain, ni même facilement, mais ils progressent, telles les feuilles des tulipes qui se frayent un chemin à travers le sol durci par l’hiver, ou les bourgeons d’un vert tendre qui percent l’écorce des arbres sur les branches endommagées par les tempêtes de verglas, comme cela s’est produit récemment à Montréal. Cela me rappelle la force de la nature qui transforme l’hiver en printemps : désordonnée, parfois imprévisible, mais aussi pleine de possibilités.


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