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L’Université McGill ouvre un nouveau centre d’innovation en stockage et conversion d’énergie

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 25 May 2021

L’électrification généralisée décuplera la demande en outils de stockage et de conversion d’énergie : batteries de pointe, hydrogène vert et carburants décarbonés appellent des innovations accélérées.

Dans le monde entier, la multiplication des incidents dramatiques met en lumière l’aggravation constante de la crise climatique; les gouvernements, de plus en plus conscients du problème, adoptent des lois visant à limiter le réchauffement planétaire.

Plus près de chez nous, le Québec en a donné un excellent exemple avec son , qui vise à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Pour y arriver, il faudra perfectionner le stockage d’énergie électrique (grâce à des batteries de pointe) de même que la conversion vers l’hydrogène et d’autres vecteurs énergétiques décarbonés. Dans le même esprit, le gouvernement fédéral canadien a annoncé des pour accroître considérablement le rôle de l’hydrogène en tant que vecteur énergétique, qui fournirait jusqu’à 30 % de l’énergie d’utilisation finale d’ici 2050.

C’est dans ce contexte que l’Université McGill annonce qu’elle regroupera au sein d’un nouveau Centre d’innovation en stockage et conversion d’énergie (McISCE) son expertise de niveau mondial dans ces domaines, qui représentent selon elle des maillons manquants du mouvement émergent vers une économie verte.

FondĂ© sur l’Initiative sur les systèmes de durabilitĂ© de l’UniversitĂ© McGill et hĂ©bergĂ© par la ąó˛ął¦łÜ±ôłŮĂ© de gĂ©nie, le Centre comptera sur le savoir-faire de multiples dĂ©partements de cette dernière et sur celui de divers chercheurs de la ąó˛ął¦łÜ±ôłŮĂ© des sciences, de la ąó˛ął¦łÜ±ôłŮĂ© de gestion Desautels et d’autres dĂ©partements, comme le DĂ©partement des sciences des ressources naturelles et le DĂ©partement d’économie. Tablant sur la nature interdisciplinaire de son principal domaine de recherche, le Centre en explorera plusieurs aspects – conception, prototypage, validation, rĂ©utilisation en boucle fermĂ©e d’élĂ©ments critiques, commercialisation de technologies durables et rĂ©percussions environnementales et socio-Ă©conomiques – en se concentrant particulièrement sur l’ensemble du cycle de vie des solutions proposĂ©es dans le paradigme de l’économie circulaire.

Le McISCE visera l’inclusion, l’équité et la diversité, des facteurs essentiels de la production de solutions technologiques complètes et socialement acceptables. Il placera également la sensibilisation du public au cœur de ses préoccupations.

« Le temps est venu pour les experts de tous horizons de l’Université McGill de travailler en concertation, explique le professeur Sylvain Coulombe, codirecteur du Centre. Les problèmes que doivent affronter nos sociétés sont trop complexes pour que les chercheurs s’y attaquent chacun de son côté. Nous obtiendrons de bien meilleurs résultats en misant sur toute la force de notre réseau. »

« Le développement durable est primordiale pour l’Université, explique Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation. Étant donné les problèmes complexes liés au développement de technologies novatrices de stockage et de conversion d’énergie renouvelable, la création de ce centre est non seulement logique, mais aussi absolument nécessaire. »

Le McISCE a déjà attiré quelque 30 chercheurs de diverses facultés de l’Université McGill et a ouvert des discussions visant des partenariats avec de grands acteurs de l’énergie au Québec et au Canada. Il prévoit également de coordonner ses activités de recherche avec d’autres universités et établissements du Québec et du monde entier.

Pour en savoir davantage, consultez : .

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