Des scientifiques de l’Université McGill reçoivent plus de 12 millions de dollars en subventions du CRSNG
Le programme fédéral de financement a soutenu la création de 59 projets de recherche, notamment en écotechnologie, en astrophysique et en technologie médicaleÌý
Aujourd’hui, le ministre des Transports, l’honorable Pablo Rodriguez, au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, l’honorable François-Philippe Champagne, et du ministre de la Santé, l’honorable Mark Holland, annoncé les résultats du concours de financement 2022 des subventions Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Le CRSNG a octroyé des subventions Alliance à 59 chercheurs et chercheuses de l’Université McGill, ce qui représente un investissement total de 12, 6 millions de dollars. L'annonce faisait partie d'un ensemble d'investissements nationaux dans la science et la recherche.Ìý
« L’ampleur et la qualité du travail mené par nos chercheurs sont remarquables », affirme Benoit Boulet, vice-recteur associé, Innovation et partenariats. « Chacun des projets figurant sur cette liste contribue non seulement à l’approfondissement du savoir humain, mais aussi à la résolution de problèmes concrets. Le programme Alliance est un programme fort compétitif; c’est pourquoi je me réjouis de la réussite de mes collègues et je salue leur ingéniosité. »Ìý
Impact social et innovation en scienceÌýÌý
Ali Seifitokaldani, professeur au Département de génie chimique, a reçu une subvention de 1,5 million de dollars sur trois ans pour son projet sur la réduction électrochimique du CO2. Face à l’inquiétude croissante suscitée par l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère, il est essentiel de trouver des méthodes permettant d’éliminer ce gaz à effet de serre. Le Pr Seifitokaldani propose une méthode utilisant l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables qui permet non seulement de réduire les émissions de CO2 et de produire de l’hydrogène, mais aussi d’utiliser des déchets biologiques – un procédé encore peu commun à l’échelle commerciale. En collaboration avec plusieurs partenaires industriels, le Pr Seifitokaldani entend porter le système à une capacité de 50 kW.ÌýÌý
Au Canada, on constate que les réserves des Premières Nations sont utilisées de manière disproportionnée pour des activités commerciales et industrielles qui contribuent souvent à un nombre important et croissant de sites contaminés dans les réserves. Niladri Basu, professeur au Département des sciences des ressources naturelles, a lancé un projet visant la mise au point de nouvelles méthodes d’approche en matière de savoir autochtone, ou NAM-IK (New Approach Methods - Indigenous Knowledge), conçues en collaboration avec des chercheurs et des partenaires autochtones et destinées à être utilisées dans le cadre d’évaluations communautaires de sites contaminés dans les réserves. L’objectif est de venir en aide à un site de Kanesatake, au Québec, qui a été utilisé comme dépotoir de matériaux contaminés pendant plus d’un demi-siècle. S’il voit le jour, ce projet pourrait mener au développement de nouvelles méthodes conçues pour être utilisées dans les communautés autochtones, par les communautés autochtones. Une subvention de 1 248 000 dollars a été octroyée pour financer cette étude.Ìý
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