Ï㽶ÊÓƵ

Nouvelles

Une étude brossera le portrait de la santé buccale des Canadiens

L’étude de trois ans financée par les IRSC fera la lumière sur les déterminants sociaux et les inégalités afin d’améliorer l’accès aux soins dentaires et de mieux comprendre les liens entre la santé buccale et la santé générale
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 7 July 2021

Une nouvelle étude intitulée « Santé et soins buccodentaires des Canadiens » et dirigée par Paul Allison, professeur à la Faculté de médecine dentaire de l’Université McGill, a obtenu 3,3 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Ces fonds soutiendront une collaboration avec l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) de Statistique Canada, ce qui permettra de recueillir des données et de pallier le manque de connaissances en santé buccale. L’étude est un partenariat entre les dix écoles de médecine dentaire du pays.

« Le Canada manque de données sur la santé buccale de sa population et les soins dentaires qui lui sont offerts ainsi que sur la distribution et l’évolution de ces résultats et de ces services, explique Paul Allison, chercheur principal de l’étude. L’enquête nationale la plus récente a été menée il y a au-delà de dix ans, en 2009, et avant cela au début des années 1970. Notre étude mettra en lumière les déterminants sociaux et les inégalités en matière de santé buccale au Canada. Elle nous fournira également de précieuses données qui nous permettront d’étudier plus à fond les liens entre la santé buccale et la santé en général. »

Le groupe de recherche travaillera avec l’équipe de l’ECMS afin d’ajouter des données cliniques essentielles et autodéclarées sur la santé buccale aux enquêtes régulièrement menées dans le cadre de l’ECMS. Les renseignements seront recueillis de janvier 2022 à décembre 2023 auprès de Canadiens de 1 à 79 ans. « C’est formidable d’avoir un groupe national de cette taille qui participe à un projet de recherche, affirme le Pr Allison. Nous pourrons ainsi établir une plateforme de recherche moderne et de calibre mondial qui créera de nombreuses possibilités pour de nouvelles découvertes et formations en recherche. »

« L’intérêt pour la modification de la prestation des soins buccodentaires au Canada grandit, et il est plus important que jamais de dresser à nouveau ce portrait national, ajoute le Pr Allison. Au Canada, 95 % des soins dentaires sont donnés dans le secteur privé et payés par le patient ou par l’entremise d’une assurance dentaire privée. Cela accentue les inégalités importantes en santé buccale qui existent chez les Canadiens. » Les données montrent clairement qu’une mauvaise santé buccodentaire a des répercussions importantes sur la santé globale et la qualité de vie dans tous les segments de la société.

Une base de données et une infrastructure de recherche et de formation devraient être créées pour permettre aux chercheurs, aux étudiants, aux praticiens et aux décideurs en santé buccale de s’attaquer à des questions pertinentes en santé buccale et soins buccodentaires. Les chercheurs souhaitent également faciliter la mise en application et l’échange de connaissances avec les intervenants concernés et renforcer les capacités à long terme en recherche liée à la santé buccale.


L'Université McGill

Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université McGill exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 étudiants internationaux représentant 31 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

Back to top