Réduire la stigmatisation de la santé mentale dans le hockey junior
Pour les athlètes professionnels, la pression de la compétition et la stigmatisation des problèmes de santé mentale peuvent être débilitantes au point que certains quittent l'arène pour de bon. Les jeunes joueurs de hockey ne font pas exception. Par crainte de répercussions négatives sur leur carrière, les athlètes évitent parfois de révéler leurs problèmes de santé mentale.
Selon le professeur Gordon Bloom, directeur du département de kinésiologie et d'éducation physique, une nouvelle étude de l'Université McGill montre que les programmes de sensibilisation à la santé mentale peuvent contribuer à créer un environnement favorable à une bonne santé mentale chez les athlètes de la Ligue canadienne de hockey junior (LCHJ).
Les données recueillies auprès des athlètes de la LCHJ qui ont participé au programme de sensibilisation à la santé mentale de l'Association canadienne pour la santé mentale, Parlons-en/Talk Today, révèlent que la plupart des participants ont démontré une diminution de leur propre auto-stigmatisation des problèmes de santé mentale et une confiance accrue dans leur capacité à demander de l'aide. Plus des trois quarts des personnes interrogées ont déclaré qu'elles étaient susceptibles de changer leur façon de réagir aux problèmes de santé mentale à l'avenir.
« Les résultats soutiennent la valeur des programmes futurs parmi les groupes ayant des niveaux de stigmatisation similaires ou plus élevés, dans le but ultime de créer un environnement favorable et propice à une santé mentale positive chez les athlètes », a déclaré le professeur Bloom.Â
gordon.bloom [at] mcgill.caÌý(²¹²Ô²µ±ô²¹¾±²õ)