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Nouvelles

Projets de recherche subventionnés par Neuro Canada

Programme de soutien de la recherche axée sur le cerveau et les maladies cérébrales
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 12 September 2014

L’honorable Rona Ambrose, ministre de la SantĂ©, accompagnĂ©e d’Inez Jabalpurwala, prĂ©sidente et directrice gĂ©nĂ©rale de , a annoncĂ© aujourd’hui le financement de 32Ěýprojets en vue d’accĂ©lĂ©rer des travaux de recherche novateurs, appelĂ©s Ă  changer radicalement la comprĂ©hension du système nerveux, de son fonctionnement, de ses dĂ©règlements et de leurs rĂ©percussions sur la santĂ©. La recherche permettra d’approfondir les connaissances et d’appuyer le dĂ©veloppement de nouveaux moyens de diagnostiquer et de traiter des maladies neurologiques et mentales de tous types.

Le financement des 32Ěýprojets se chiffre Ă  près de 51,4Ěýmillions de dollars, dont la moitiĂ© provient du gouvernement du Canada et l’autre, de donateurs privĂ©s, d’établissements de recherche, d’agences de financement provinciales et d’organismes de bienfaisance associĂ©s Ă  la Fondation Neuro Canada. Les subventions sont accordĂ©es en vertu de deux programmes de la FondationĚý: le Programme de subventions de soutien aux plateformes technologiques et l’Initiative de recherche regroupant plusieurs chercheurs.

«ĚýLes subventions aux Ă©quipes de recherche et les plateformes que nous annonçons aujourd’hui illustrent les importantes contributions du Canada Ă  l’effort mondial de comprĂ©hension du cerveau et des maladies cĂ©rĂ©brale, a dĂ©clarĂ© InezĚýJabalpurwala. Cet investissement historique de plus de 50Ěýmillions de dollars dans la recherche canadienne sur le cerveau tĂ©moigne de la rĂ©ussite du partenariat public-privĂ© du Fonds canadien de recherche sur le cerveau.Ěý»

Les projets suivants, menĂ©s par l’UniversitĂ© McGill ou auxquels participent des chercheurs de l’UniversitĂ© McGill, seront subventionnĂ©sĚý:

SUBVENTIONS DE SOUTIEN AUX PLATEFORMES TECHNOLOGIQUES

Alan Evans – Titulaire de la chaire professorale James McGill en neurologie et en neurochirurgie, en psychiatrie et en génie biomédical de l’Université McGill, et chercheur au Centre d’imagerie cérébrale McConnell de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal.
CBRAINĚý: Plateforme informatique canadienne de recherche sur le cerveau Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý 2Ěý999Ěý961Ěý$
La plateforme CBRAIN fournit aux chercheurs un portail Web donnant accès à l’infrastructure informatique canadienne à haut rendement. Elle est intégrée à des initiatives de recherche sur la maladie d’Alzheimer mises de l’avant au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Inde, en Chine et en Corée, et jumelée à LORIS, la base de données en ligne d’usage très répandu. Le projet même vise à favoriser la personnalisation de l’infrastructure CBRAIN/LORIS afin d’étayer une plateforme nationale de recherche sur la maladie d’Alzheimer. Cela permettra d’intégrer sous un même toit les données d’image, comportementales et génétiques issues de grands travaux axés sur cette maladie, et dont les chercheurs canadiens pourront se servir afin de mener des analyses informatiques approfondies. Un tel organe d’archivage national de données sur la maladie d’Alzheimer assurera l’interface avec les efforts de recherche internationaux. L’atteinte de ces objectifs donnera lieu à une plateforme nationale de données utiles à la recherche sur les maladies neurodégénératives.

Amir Shmuel – Professeur agrégé au Département de neurologie et neurochirurgie, membre associé du Département de génie biomédical de l’Université McGill et chercheur au Centre d’imagerie cérébrale McConnell de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal; titulaire de la chaire de recherche du Canada en neuroscience et en imagerie cérébrale; récipiendaire d’une bourse Killam en 2012.
Plateforme d’imagerie cĂ©rĂ©brale fonctionnelle Ă  MontrĂ©alĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚý 300Ěý000Ěý$
L’imagerie de rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle (IRMf) est un excellent moyen d’explorer les rĂ©gions du cerveau qui s’activent durant l’exposition Ă  des stimuli sensoriels ou l’exĂ©cution de tâches motrices. Grâce Ă  sa spĂ©cificitĂ© et sa rĂ©solution spatiales de l’ordre de 1 Ă  2Ěýmm, l’IRMf offre une grande couverture du cerveau. C’est la technique d’imagerie fonctionnelle non effractive qui offre la plus grande rĂ©solution spatiale. Les chercheurs Ă©tablissent une plateforme locale d’IRMf qui inclura un volet destinĂ© Ă  entraĂ®ner les sujets Ă  exĂ©cuter la tâche Ă  l’étude dans les conditions confinĂ©es et bruyantes de l’IRM. Cette plateforme sera accessible Ă  tous les chercheurs intĂ©ressĂ©s.

Gustavo Turecki – Centre de recherche de l’Institut Douglas; professeur aux départements de psychiatrie, de génétique humaine et de neurologie et neurochirurgie de l’Université McGill.
Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada, une plateforme essentielle pour la recherche en neurologie au Canada Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý Ěý 2Ěý028Ěý000Ěý$
Membres affiliĂ©s Ă  l’UniversitĂ© McGillĚý: NaguibĚýMechawar, MichaelĚýJ.ĚýMeaney, GuyĚýRouleau, BernardĚýBrais, NicolasĚýCermakian, SalahĚýElĚýMestikawy, CarlĚýErnst, CeciliaĚýFlores, AnneĚýMcKinney, GerhardĚýMulthaup, LisaĚýMĂĽnter, BruceĚýPike, JudesĚýPoirier, RĂ©miĚýQuirion, PedroĚýRosa‑Neto, AbbasĚýSadikot, LalitĚýSrivastava, MosheĚýSzyf.
Dans le monde, il s’agit de l’une des rares banques où sont réunis des cerveaux de personnes ayant souffert de diverses maladies mentales, dont la schizophrénie, la dépression majeure, le trouble bipolaire et les troubles liés à l’utilisation de substances, ainsi que de maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence. Cette banque permet l’accès à une abondance de données longitudinales sur ses donneurs et répond à un grand nombre de demandes d’échantillons tissulaires de chercheurs des quatre coins du monde. Le projet financé aujourd’hui contribuera à la mise à jour de l’infrastructure de cette banque de la plus haute importance et à la rationalisation de ses activités, pour offrir un accès plus efficace et rapide à cette ressource de grande qualité.

INITIATIVES DE RECHERCHE REGROUPANT PLUSIEURS CHERCHEURS

Jeffrey Mogil – Professeur de psychologie, titulaire de la chaire d’études sur la douleur E.ĚýP.ĚýTaylor et de la chaire de recherche du Canada en gĂ©nĂ©tique de la douleur (niveauĚý1)
Interactions neuro-immunitaires rĂ©gissant les divergences liĂ©es au sexe en ce qui a trait Ă  la douleur chroniqueĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚý 2Ěý338Ěý000Ěý$
QualifiĂ©e de crise sanitaire muette, la douleur chronique afflige des centaines de millions de personnes dans le monde. Elle est responsable d’un plus grand nombre d’invaliditĂ©s que le cancer et les maladies cardiaques et, aux États-Unis seulement, elle entraĂ®ne des coĂ»ts annuels de plus de 500Ěýmilliards de dollars en soins mĂ©dicaux et en perte de productivitĂ©. La douleur chronique touche plus de femmes que d’hommesĚý: jusqu’à 70Ěý% de ses victimes sont des femmes. Pourtant, seule une fraction (moins de 5Ěý%) des Ă©tudes prĂ©cliniques porte sur des animaux femelles, puisque, selon une hypothèse implicite, les processus molĂ©culaires et cellulaires qui sous-tendent la douleur sont identiques chez les sujets mâles et les sujets femelles. Or, les membres de l’équipe de recherche ont rĂ©cemment observĂ© que cette hypothèse est bancale. En Ă©tudiant les interactions neuro-immunitaires, dont le rĂ´le dans la douleur chronique est de plus en plus considĂ©rĂ© comme essentiel, ils ont constatĂ© que les comportements liĂ©s Ă  la douleur chronique chez des souris mâles dĂ©pendent des microglies, tandis que chez les souris femelles, ces comportements – qui sont aussi importants que chez les mâles – sont complètement indĂ©pendants de ces cellules. Autrement dit, les voies fondamentales de signalisation cellulaire et molĂ©culaire de la douleur chronique diffèrent selon le sexe.

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MEMBRES D’AUTRES PROJETS :Ěý

Les professeurs EdwardĚýRuthazer, de l’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al, et PaulĚýW.ĚýWiseman, des dĂ©partements de physique et de chimie de l’UniversitĂ© McGill, sont membres de la plateforme nationale de neurophotonique, un projet de l’UniversitĂ© Laval financĂ© Ă  hauteur de 3,3Ěýmillions de dollars.Ěý

Le professeur Alain Ptito, de l’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al, est membre de la Biobanque et banque de donnĂ©es nationale pour les patients ayant subi un traumatisme cĂ©rĂ©bral, un projet de l’Hospital for Sick Children financĂ© Ă  hauteur de 1,96Ěýmillion de dollars.

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