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McGill obtient une subvention de 84 M$ en neurosciences

Le Fonds Apogée financera la création d’un pôle mondial de la recherche sur le cerveau
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 6 September 2016
L’Université McGill donnera le coup d’envoi d’un programme ambitieux visant à approfondir notre compréhension du cerveau humain et à alléger le fardeau des maladies neurologiques et mentales grâce à une subvention de 84 millions de dollars sur sept ans du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC). L’annonce en a été faite aujourd’hui.
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Le programme Un cerveau sain pour une vie saine tirera parti de la position de chef de file de McGill en neurosciencesĚýpour faire de l’UniversitĂ© un pĂ´le mondial de la recherche sur le cerveau. Les scientifiques seront ainsi mieux outillĂ©s pour percer les mystères des troubles cĂ©rĂ©braux, l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les mĂ©decins au XXIe siècle.
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Ce programme fera également l’objet d’un soutien appréciable de la part d’autres partenaires. De plus, McGill renforcera le partenariat de recherche en neurosciences qu’elle a noué avec , qui recevra quant à elle 66 millions de dollars du FERAC. Cette subvention et celle de McGill portent à 150 millions de dollars les nouveaux fonds fédéraux consacrés à recherche sur le cerveau.
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« Nous sommes infiniment reconnaissants au gouvernement fédéral de nous accorder ce soutien indispensable », souligne Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière de l’Université McGill. « Grâce à cet apport important, nous serons beaucoup mieux outillés pour réaliser des percées thérapeutiques et améliorer la qualité de vie des personnes aux prises avec une maladie du cerveau. »
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Les troubles neurologiques et la maladie mentale font des ravages, tant sur le plan humain que sur le plan économique. Quelque 3,6 millions de Canadiens souffrent d’une maladie neurologique, et on s’attend à une augmentation marquée des diagnostics de maladies d’Alzheimer et de Parkinson dans les décennies à venir en raison du vieillissement de la population. La Fondation Brain Canada évalue à 22,7 milliards de dollars par année le fardeau économique des troubles neurologiques et mentaux au pays. Quant à l’Organisation mondiale de la Santé, elle prévoit que d’ici 2040, la deuxième cause de mortalité au Canada ne sera plus le cancer, mais bien les maladies neurologiques et mentales.
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Le programme Un cerveau sain pour une vie saine (CSVS) vise à transformer de nombreuses affections cérébrales mortelles ou incurables en maladies que l’on peut traiter, voire guérir. L’étude des différences interindividuelles au chapitre de la santé du cerveau et de la vulnérabilité de ce dernier à la maladie sera au cœur de ce programme.
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« Pour traiter plus efficacement des problèmes complexes tels que l’autisme ou la douleur chronique, nous devons mieux comprendre les interactions entre les gènes, les circuits neuronaux et les facteurs environnementaux, et les conséquences de ces interactions chez diverses personnes », précise le professeur Alan Evans, directeur scientifique du nouveau programme. « Grâce au programme CSVS, nous pourrons cerner divers sous-groupes de patients, repérer de nouvelles voies thérapeutiques et élaborer des stratégies d’éducation et de traitement. »
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L’Université McGill compte 270 neuroscientifiques, plus de 350 étudiants aux cycles supérieurs et 250 boursiers postdoctoraux. Ses établissements de recherche neuroscientifique sont l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, le Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et l’Institut de recherches médicales Lady Davis (rattaché à l’Hôpital général juif de Montréal). McGill collabore également avec des partenaires étrangers dans ce domaine, notamment l’Université d’Oxford, le Collège impérial de Londres et le Centre suisse de recherche en neurosciences de Zurich.
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Le programme CSVS permettra à McGill de recruter des chercheurs dans diverses disciplines connexes, notamment les mathématiques, l’informatique, la biologie, les sciences sociales et l’élaboration de politiques. Parmi les autres mesures de soutien, notons le financement de collaborations internationales et d’activités novatrices ainsi que la création de bourses de recherche de nature à attirer les meilleurs étudiants et stagiaires.
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« McGill se consacre aux neurosciences depuis des décennies, si bien qu’elle dispose aujourd’hui d’une masse critique de chercheurs, d’employés de soutien compétents et diligents ainsi que d’installations exceptionnelles », indique la Pre Fortier. « Dans le cadre du programme Un cerveau sain pour une vie saine, ces équipes et nos partenaires relèveront ensemble l’un des grands défis du XXIe siècle : comprendre, prévenir et traiter les maladies du cerveau. »
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Information sur le FERAC :
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Information sur les neurosciences Ă  McGill : /newsroom/neuroscience
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