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Nouvelles

McGill accueille une célèbre activiste

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 29 October 2001

L’écologiste Elizabeth May sera à Montréal le 30 octobre

Écologiste, écrivaine, gréviste de la faim, activiste et avocate, Elizabeth May est incontestablement une femme multidimensionnelle. Et dès le 30 octobre, elle aura également droit au titre de conférencière Muriel V. Roscoe 2001 de McGill.

Elizabeth May prononcera une conférence intitulée Women, Health and the Environment: Making the Links dans laquelle elle entend nous alerter au fait que notre environnement pollué peut rendre les gens malades. « Nous nous intoxiquons nous-mêmes », dit-elle sans détour. « Notre persistance à polluer l’environnement continue de faire planer une plus grande menace sur notre existence que le bacille du charbon. »

Tout journaliste qui souhaite assister à la conférence d’Elizabeth May est prié de se rendre le 30 octobre à 18 h dans la salle 232 du pavillon Leacock. (855, rue Sherbrooke ouest, entrée par la rue McTavish). Pour interview Elizabeth May, il suffit de composer 514-398-6752.

Elizabeth May est l’une des plus grandes écologistes du Canada depuis le milieu des années 1970, lorsqu’elle a lutté contre l’épandage d’insecticides sur les forêts près de chez elle sur l’île du Cap Breton. Aujourd’hui, elle est directrice générale du Sierra Club du Canada et fait partie du conseil d’administration d’organisations bienfaisantes, comme l’Institut international du développement durable.

Elle écrit également des livres à ses heures libres, notamment Budworn Battles, Paradise Won: The Struggle to Save South Moresby et At the Cutting Edge: The Crisis in Canada’s Forests. Son ouvrage le plus récent, qu’elle a écrit avec le concours de sa coéquipière Maude Barlow, a été publié en 2000 : Frederick Street: Life and Death on Canada’s Love Canal.

Diplômée de l’Université Dalhousie, elle a été la première titulaire de la « chaire Elizabeth May sur la santé des femmes et l’environnement » dans son Alma Mater en 1998. Ce poste a été créé en son honneur, grâce à un don de 1, 6 million de dollars d’un Américain anonyme, pour qu’elle-même et celles qui lui succéderont puissent défendre les causes féministes et environnementales.

« Les dégâts toxiques que nous causons à la planète sont une véritable insulte », affirme-t-elle à propos de ce qui l’a incitée à continuer de lutter pour l’environnement depuis trente ans. « J’ai pris l’engagement de rendre notre planète plus sûre, car j’ai une véritable vocation d’écologiste. »

La conférence Muriel V. Roscoe de 2001 que prononcera Elizabeth May est organisée conjointement par le Centre McGill de recherche et d’enseignement sur les femmes, l’Association des femmes de McGill et l’École d’environnement de McGill. Pour des renseignements généraux sur cette conférence, veuillez composer le 398-3911.

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