Faire des choix éclairés pour un avenir durable
Décider de l’implantation de nouveaux quartiers résidentiels ou centres commerciaux en ²Ñ´Ç²Ô³Ùé°ùé²µ¾±±ð tout en pensant à Ìý l’agriculture, l’avenir du paysage et la protection de la biodiversité présente des défis particuliers pour les municipalités.
Or, trois chercheurs de l’Université McGill, de concert avec divers partenaires municipaux et organisations non-gouvernementales de la région, sont à développer un outil qui leur permettra de faire des choix plus éclairés. Le but est d’aider les municipalités et les autorités régionales à protéger la biodiversité et les services écologiques dont ils bénéficient actuellement, tout en faisant face aux changements climatiques. (Les services écologiques englobent tout ce que nous offre la nature, ce qui comprend autant l’eau et la nourriture que des activités comme la chasse ou la randonnée.)
Ces choix visent notamment à identifier les meilleures façons de concevoir un réseau d’écosystèmes connectés et constitués d’habitats variés (champs, corridors forestiers, ruisseaux, rivières, et vergers entre autres) pour maintenir la biodiversité et les services écologiques. L’équipe de recherche a bon espoir que ce projet pilote implanté dans la MRCÌýde la Vallée-du-Richelieu pourra être un modèle de développement de réseaux verts dans d’autres régions.
En voici quelques exemplesÌý:
- Chaque année, les producteurs de fruits de la ²Ñ´Ç²Ô³Ùé°ùé²µ¾±±ð louent des ruches afin d’assurer la pollinisation de leurs vergers et de leurs champs de framboises et de fraises. Sachant que les abeilles sauvages font leur nid dans les arbres, en ayant de plus grandes surfaces boisées à proximité de leurs champs et vergers, les agriculteurs pourraient recourir davantage à ces abeilles sauvages plutôt qu’à des ruches.
- Le surplus d’engrais utilisé dans les champs de maïs en ²Ñ´Ç²Ô³Ùé°ùé²µ¾±±ð se retrouve éventuellement dans le fleuve St-Laurent et dans l’océan Atlantique, avec des effets néfastes sur la qualité des eaux. L’ajout de rangées d’arbres fruitiers dans les champs préviendrait la fuite de l’engrais dans les eaux de ruissellement. Les fermiers pourraient ainsi profiter d’une nouvelle source de revenu tout en prévenant la pollution des cours d’eau.
- Si les îlots forestiers deviennent trop petits, les érables seront plus vulnérablesÌý aux insectes ravageurs qui n’ont pas de prédateurs naturels dans cet environnement, et la production de sève, et donc de sirop d’érable, risque d’en souffrir.Ìý Ainsi des îlots forestiers de plus grandeÌý taille aurait une influence positive sur la quantité de sirop d’érable produite.
PourÌývisionner de courtes vidéos en français sur divers aspects de ces recherches
Pour visionner la vidéo qui présente le projetÌý: Ìý
Biodiversité aquatique et utilisation des terresÌý:
Bourdons et pollinisationÌý: ÌýÌý
Forêts et séquestration du carboneÌý: Ìý
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Pour visionner de courtes vidéos en anglais sur divers aspects de ces recherches
Planning for the future: Ìý
Land use and water quality: ÌýÌý
Forest fragments and carbon storage: Ìý
Forest fragments maple trees and insects: Ìý
Bumblebees and pollination:Ìý
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