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Étude sur les jeunes et des mesures de ±è°ùé±¹±ð²Ô³Ù¾±´Ç²Ô de la ±è²¹²Ô»åé³¾¾±±ð, plus d'autres histoires

Voici un aperçu des travaux de recherche en cours à l’Université McGill:
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 9 August 2022

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Les é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ universitaires québécois en tête de classement pour le respect des consignes sanitaires

Une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’Université McGill, révèle un taux élevé de ³¦´Ç²Ô´Ú´Ç°ù³¾¾±³Ùé aux mesures de santé publique chez les é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ universitaires québécois en 2021, à une période décisive de la ±è²¹²Ô»åé³¾¾±±ð. Selon l’étude, 78 % des é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ observés portaient le masque correctement et respectaient la distanciation de deux mètres. Ce taux s’approche du seuil de 80 % considéré nécessaire pour freiner la propagation de la COVID‑19. Du 28 mars au 25 avril 2021, les chercheurs ont effectué un total de 2 109 observations dans une bibliothèque universitaire québécoise.

Selon les chercheurs, le taux de ³¦´Ç²Ô´Ú´Ç°ù³¾¾±³Ùé aux mesures de ±è°ùé±¹±ð²Ô³Ù¾±´Ç²Ô de la COVID‑19 n’avait encore jamais été étudié par observation directe au Québec.

« Nous croyons que ces résultats sont très utiles pour l’ensemble de la population, puisqu’ils rendent compte, données scientifiques à l’appui, du comportement d’un groupe particulier à l’égard des mesures de ±è°ùé±¹±ð²Ô³Ù¾±´Ç²Ô de la COVID‑19 à une période cruciale de la ±è²¹²Ô»åé³¾¾±±ð », souligne Yohann Pilon, candidat au MDCM (doctorat en médecine et maîtrise en chirurgie) à la Faculté de médecine de l’Université McGill et auteur principal de l’étude. Les travaux du doctorant semblent indiquer que dans le cas d’une nouvelle vague de COVID‑19, il serait envisageable de garder les bibliothèques universitaires ouvertes en imposant des mesures préventives.

« Les autorités de santé publique et les administrateurs d’université pourraient aussi s’appuyer sur ces données pour mettre en place des politiques sanitaires permettant de maintenir le plus grand nombre possible d’activités en personne dans le cas d’une nouvelle hausse des infections de COVID‑19 », explique Yohann Pilon.

L’article « Compliance with COVID-19 preventive measures is high among university-level students in Québec, Canada », par Yohann Pilon et coll., a été publié dans le .

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Profondeur optique des aérosols dans le monde, 2017, Satellite Terra. Plus la couleur est foncée, plus la présence d’aérosols est importante. Le blanc indique des régions pour lesquelles les données sont insuffisantes.

Le rôle des métros dans la pollution atmosphérique

La pollution de l’air fait planer une menace importante sur la santé humaine et le climat. D’après l’Organisation mondiale de la santé, environ sept millions de personnes meurent prématurément chaque année à cause d’une exposition à des niveaux de pollution dangereux. Partout dans le monde, on presse les administrations municipales d’adopter des mesures d’amélioration de la qualité de l’air. De nombreuses villes optent pour la construction de systèmes de transport collectif rapide, espérant ainsi réduire l’utilisation des automobiles et des motocyclettes et la pollution atmosphérique qui en découle. Mais les métros font-ils partie de la solution? Une équipe de recherche menée par , professeur à l’Université McGill, a entrepris de répondre à cette question en surveillant les changements dans les particules en suspension dans l’air de villes aux quatre coins du monde au moyen de satellites de la NASA. Elle a étudié les données associées aux 58 ouvertures et 143 prolongements de métro réalisés dans le monde entre août 2001 et juillet 2016.

D’après les analyses, en moyenne, l’arrivée d’un nouveau réseau de métro n’a donné lieu qu’à une amélioration minime de la qualité de l’air. Toutefois, cet effet de moyenne dissimule un résultat important : dans les villes très polluées, l’ouverture d’un métro a amélioré considérablement la qualité de l’air et a prévenu l’équivalent de 500 décès par année.

« Dans les villes présentant des niveaux de pollution élevés, la mise en service d’un métro a réduit la quantité de particules de pollution de 4 % en moyenne dans la région entourant le centre-ville. Et les effets se sont fait ressentir pendant au moins quatre ans après l’ouverture du métro », explique le professeur Nicolas Gendron-Carrier.

C’est à proximité des centres-villes, là où le service de métro se concentre habituellement, que les chercheurs ont constaté la plus grande amélioration de la qualité de l’air. Ils ont également découvert que la réduction des particules de pollution était liée à la fréquentation du métro. En effet, les villes où l’achalandage du métro était le plus grand, et où le métro avait largement remplacé l’automobile, présentaient la réduction la plus forte.

« Souvent, on choisit l’emplacement d’un métro en fonction de la facilité de construction et pas nécessairement en fonction de la demande, parce qu’il est plus compliqué de construire dans les zones les plus densément peuplées d’une ville. Pourtant, il serait logique d’implanter un service là où la demande et l’acceptation seront élevées », ajoute le professeur.

« La construction d’un métro en vaut-elle le coût? Une estimation sommaire donne à penser qu’un taux de mortalité réduit attribuable à une diminution de la pollution atmosphérique pourrait compenser une bonne part du coût de construction d’un métro. Les chercheurs estiment à plus d’un milliard de dollars par année les économies associées aux décès évités grâce à l’implantation d’un métro. Comme cette estimation ne tient pas compte des effets de la réduction des particules sur la morbidité et sur la productivité, les avantages réels sont probablement plus importants. »

L’article « Subways and Urban Air Pollution », par Nicolas Gendron-Carrier et coll., a été publié dans .


L’Université McGill

Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Institution d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université McGill exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des é³Ù³Ü»å¾±²¹²Ô³Ù²õ de l’Université McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.

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