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Nouvelles

Doctorat honorifique pour douze individus d'exception

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 13 May 2013
Récipiendaires d’un doctorat honorifique de l’Université McGill, printemps 2013 :

(Par ordre de présentation)

M. Matthew S. Meselson, doctorat ès sciences, honoris causa

Faculté des sciences, le lundi 27 mai 2013, à 10 h

Tout au long de sa carrière, le professeur Meselson s’est attachĂ© Ă  percer les mystères des principes fondamentaux de la gĂ©nĂ©tique et de la biologie molĂ©culaire, principes qui ont jouĂ© un rĂ´le essentiel dans l’évolution de la biologie au 20eĚýsiècle. L’expĂ©rience de Meselson et Stahl a dĂ©montrĂ© que, lors de la rĂ©plication de l’ADN, chacune des deux nouvelles hĂ©lices est constituĂ©e d’un brin nĂ©o-formĂ© et d’un brin issu de la double hĂ©lice d’origine. Ă€ l’heure actuelle, le professeur Meselson s’intĂ©resse au rĂ´le de la reproduction sexuĂ©e dans l’évolution et l’étude du processus de vieillissement chez les animaux. Ă€ titre de conseiller auprès du gouvernement des États-Unis, il a jouĂ© un rĂ´le important dans l’élaboration de traitĂ©s qui interdisent le dĂ©veloppement, la fabrication et l’utilisation d’armes biologiques et chimiques.

M. Robert Deluce, doctorat ès sciences, honoris causa

Faculté des sciences, le lundi 27 mai 2013, à 14 h

Promis à un brillant avenir dès sa naissance, Robert Deluce a grandi à White River, en Ontario. Son père, pilote de l’Aviation royale canadienne pendant la Deuxième Guerre mondiale, a fondé le White River Air Service et, plus jeune, Robert en a été l’un des premiers pilotes. Avec son père et ses frères, il a joué un rôle essentiel dans la création de NorOntair et d’Air Creebec. Fondateur de Porter Airlines, Robert Deluce incarne parfaitement la détermination, atout essentiel de la réussite. En 2006, Porter Airlines a failli ne pas voir le jour. Malgré des obstacles en apparence insurmontables, M. Deluce ne s’est pas découragé et ce service aérien régional, qui dessert 19 villes au Canada et aux États-Unis, est aujourd’hui la troisième ligne aérienne régulière au Canada.

Mme Sally Katharine Drury McDougall, doctorat ès lettres, honoris causa

École d’éducation permanente, le lundi 27 mai 2013, à 18 h

DiplĂ´mĂ©e de McGill, Sally McDougall a apportĂ© de remarquables contributions aux diverses communautĂ©s de la rĂ©gion de MontrĂ©al et tout particulièrement Ă  son alma mater. Mme McDougall s’est distinguĂ©e comme instructrice bĂ©nĂ©vole et directrice adjointe de l’école de ski de la Fondation des sports adaptĂ©s, qui s’attache Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie de personnes vivant avec un handicap. C’est toutefois par son engagement indĂ©fectible envers l’UniversitĂ© McGill que Sally McDougall s’est spĂ©cialement illustrĂ©e. Elle a Ĺ“uvrĂ© auprès de l’Association des diplĂ´mĂ©s pendant de nombreuses annĂ©es, y exerçant diverses fonctions dont celles de trĂ©sorière, de vice-prĂ©sidente du conseil d’administration, ainsi que de prĂ©sidente de 2000 Ă  2002. Elle a aussi reprĂ©sentĂ© l’association au sein de nombreux comitĂ©s de McGill et a toujours dĂ©fendu avec vigueur les intĂ©rĂŞts des Ă©tudiants. Pour souligner ses immenses contributions, l’Association des diplĂ´mĂ©s lui a confĂ©rĂ© son Prix de reconnaissance pour services exceptionnels en 1997, puis sa plus haute distinction, le Prix du mĂ©rite, en 2007. Ses conseils avisĂ©s, son engagement indĂ©fectible et son travail sur le terrain ont vĂ©ritablement changĂ© la vie des membres de la communautĂ© mcgilloise et, tout particulièrement, celle des Ă©tudiants.Ěý

Mme Blanche Lemco van Ginkel, doctorat ès sciences, honoris causa

Faculté de génie, le mardi 28 mai 2013, à 10 h

Architecte, professeure et urbaniste, Blanche Lemco van Ginkel a exercĂ© une grande influence sur les paysages urbains dans le monde. Nulle part ailleurs, cependant, sa vision et sa tĂ©nacitĂ© n’auront eu plus d’impact qu’à MontrĂ©al, oĂą elle a amorcĂ© sa carrière et laissĂ© libre cours Ă  ses remarquables talents. En collaboration avec son dĂ©funt mari, Sandy, Blanche van Ginkel a jouĂ© un rĂ´le clĂ© dans la prĂ©servation du Vieux-MontrĂ©al dans les annĂ©es 1960 et pilotĂ© avec courage le mouvement de protection du versant sud du mont Royal contre les promoteurs. Plus tard, le couple a participĂ© Ă  la conception du site de l’ExpoĚý67, l’exposition internationale qui a remportĂ© un immense succès et symbolisĂ© l’effervescence culturelle du Canada lors du centenaire de sa ConfĂ©dĂ©ration. Au nombre des travaux qu’elle a menĂ©s Ă  l’Atelier Le Corbusier, Ă  Paris, figure l’UnitĂ© d’habitation de Marseille, considĂ©rĂ©e comme un chef-d’œuvre du modernisme europĂ©en. Ancienne doyenne de la FacultĂ© d’architecture et d’architecture du paysage de l’UniversitĂ© de Toronto, Blanche van Ginkel a enseignĂ© aux universitĂ©s McGill, de MontrĂ©al, Harvard et de Pennsylvanie.

Mme Françoise Barré-Sinoussi, doctorat ès sciences, honoris causa

Cérémonie de collation des grades en sciences de la santé, le mardi 28 mai 2013, à 14 h

Françoise Barré-Sinoussi est l’une des plus grandes virologues et militantes dans le domaine du VIH/sida au monde. Dans un article phare publié dans la revue Science, en 1983, la professeure Barré-Sinoussi et ses collègues annoncent qu’ils ont isolé un rétrovirus humain provenant d’un patient exposé au sida et qu’ils appelleront virus de l’immunodéficience humaine (VIH). En 2008, elle partage le prix Nobel de médecine pour ses travaux de recherche ayant permis de déterminer que le VIH est la cause du sida. Les efforts déployés à l’échelle mondiale pour élaborer un vaccin contre le VIH, ainsi que les recherches sur la prévention de l’infection par ce virus, procèdent tous de cette découverte originale. En plus de ses remarquables contributions scientifiques, Françoise Barré-Sinoussi milite ardemment en faveur de l’accès universel au diagnostic et au traitement du sida et à la prise en charge de l’ensemble des patients, qu’elle considère comme des enjeux en matière de droits de la personne et de justice sociale. Présidente de la Société internationale du sida, Françoise Barré-Sinoussi est également professeure à l’Unité « Régulation des infections rétrovirales » qu’elle dirige à l’Institut Pasteur, et directrice de recherche à l’INSERM, en France.

M. Adam Gopnik, doctorat ès lettres, honoris causa

Faculté des sciences de l’éducation, le mercredi 29 mai 2013, à 10 h

Homme de la renaissance du 21e siècle ayant des liens très Ă©troits avec MontrĂ©al et McGill, Adam Gopnik est journaliste au magazine The New Yorker depuis 1987, oĂą il a Ă©tĂ© critique d’art, puis correspondant Ă  Paris pendant cinq ans. Il a rĂ©digĂ© des centaines d’articles pour cet hebdomadaire sur des sujets aussi variĂ©s que l’évolution du rasoir Ă  cinq lames, le rĂ´le du chien dans la vie de l’homme et la crise de l’incarcĂ©ration en AmĂ©rique. Adam Gopnik a remportĂ© de nombreux prix, dont le National Magazine Award Ă  trois reprises et le Prix George Polk du journalisme de magazine. En 2007, il a reçu la MĂ©daille d’or de la Fondation des Prix du magazine canadien pour The Mindful MuseumĚýpubliĂ© dans The Walrus. Adam Gopnik est l’auteur de sept livres dont les très cĂ©lèbres Paris to the Moon et The Table comes first qui ont Ă©tĂ© traduits en français (De Paris Ă  la Lune et La table d’abord), en italien, en hĂ©breu et en corĂ©en. Nonobstant les distinctions internationales qui lui ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©es, il admet que ce sont les rĂ©cits d’aventures pour enfants The King in the Window et The Steps Across the Water, dont l’action se dĂ©roule Ă  Paris et Ă  New York, dont il est le plus fier.

M. Darren Entwistle, doctorat en droit, honoris causa
Faculté de gestion Desautels, le mercredi 29 mai 2013, à 14 h

Président et chef de la direction de TELUS depuis 2000, Darren Entwistle est le chef d’entreprise qui a exercé le plus long mandat au sein d’une société internationale de télécommunications. Sous sa direction, TELUS a élaboré une stratégie de croissance à long terme qui lui a permis de devenir l’un des chefs de file des télécommunications à l’échelle nationale et mondiale.TELUS, les membres de son équipe et ses retraités croient passionnément à la philosophie de l’entreprise, Ensemble, nous donnons où nous vivons. Depuis 2000, ils ont remis 300 millions de dollars à des organismes de bienfaisance et effectué plus de 4,8 millions d’heures de bénévolat auprès des collectivités locales. Cet engagement sans précédent a valu à TELUS le titre de société philanthropique la plus remarquable au monde pour l’année 2010, qui lui a été décerné par l’Association of Fundraising Professionals des États-Unis, et de devenir la première entreprise canadienne de l’histoire à recevoir cette distinction.

Mme Judith Butler, doctorat ès lettres, honoris causa

Faculté des arts et Faculté d’études religieuses, le jeudi 30 mai 2013, à 10 h

Judith Butler est l’une des plus grandes philosophes, intellectuelles et thĂ©oriciennes de la question du genre et de la sexualitĂ© de notre Ă©poque. La professeure Butler a apportĂ© des contributions essentielles au fĂ©minisme, Ă  la thĂ©orie fondĂ©e sur la diversitĂ© sexuelle, Ă  la philosophie politique et Ă  l’éthique, et elle est considĂ©rĂ©e comme l’une des personnalitĂ©s les plus influentes dans le dĂ©bat sur la libertĂ© d’expression et le rĂ´le de la religion dans la sphère publique. Son livre Gender Trouble: Feminism and the Subversion of Identity, publiĂ© en 1990, est rĂ©gulièrement Ă©tudiĂ© Ă  l’universitĂ© et reconnu comme un ouvrage Ă©tude avant-gardiste ayant facilitĂ© le changement de paradigme dans la comprĂ©hension des questions liĂ©es aux rapports entre les sexes. Ses publications plus rĂ©centes comprennent : Antigone’s Claim: Kinship Between Life and Death et Frames of War: When Is Life Grievable? En 2011, elle a contribuĂ© Ă  la rĂ©daction de l’ouvrage The Power of Religion in the Public Sphere. La professeure Butler est très active dans le domaine des politiques en matière de genre, de sexualitĂ© et de droits de la personne, de la politique antiguerre, et auprès de l’organisme Jewish Voice for Peace. Elle est titulaire de la Chaire Maxine Elliot au DĂ©partement de rhĂ©torique et de littĂ©rature comparĂ©e de l’UniversitĂ© de Californie Ă  Berkeley et de la Chaire Hannah Arendt de philosophie Ă  l’École supĂ©rieure europĂ©enne de Sass-Fee, en Suisse. Ěý

Mme Nana Mouskouri, doctorat ès lettres, honoris causa

Faculté des arts et Faculté d’études religieuses, le jeudi 30 mai 2013, à 10 h

Nana Mouskouri est l’une des artistes ayant vendu le plus de disques de tous les temps. Au cours de sa carrière internationale, qui s’étend sur plus de 50 ans, elle a acquis une immense notoriĂ©tĂ© partout dans le monde. Elle a enregistrĂ© au-delĂ  de 1Ěý500 chansons dans huit langues et vendu plus de 300Ěýmillions de disques. PrĂ©sentĂ©e au public nord-amĂ©ricain en 1964 par Harry Belafonte, elle s’est produite frĂ©quemment dans les grandes villes ainsi que dans plusieurs rĂ©gions Ă©loignĂ©es du Canada. Elle reconnaĂ®t volontiers l’influence importante que de nombreux auteurs-compositeurs et interprètes canadiens ont exercĂ©e sur sa musique. Nana Mouskouri est Ă©galement une humaniste et une fervente avocate des droits des enfants. NommĂ©e ambassadrice itinĂ©rante de l’Unicef en octobre 1993, elle a Ă©tĂ© dĂ©putĂ©e au Parlement europĂ©en pour la Grèce de 1993 Ă  1999. Les nombreuses et prestigieuses distinctions qui lui ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©es aux quatre coins du monde tĂ©moignent de son engagement humanitaire par l’entremise de son art et de ses actions.

M. Claude Montmarquette, doctorat en droit, honoris causa

Faculté des arts, le jeudi 30 mai 2013, à 14 h

Claude Montmarquette est prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral et vice-prĂ©sident, Politiques publiques, du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO). Chef de file et grande figure mondiale de l’économie expĂ©rimentale et de l’économĂ©trie appliquĂ©e, le professeur Montmarquette s’intĂ©resse Ă  l’application de l’économie expĂ©rimentale aux questions de politique Ă©conomique dans le domaine de l’éducation et de la santĂ©. Auteur ou rĂ©dacteur en chef de huit ouvrages et de plus deĚý70Ěýarticles scientifiques, il a menĂ© des travaux qui ont eu une influence considĂ©rable sur l’élaboration de politiques publiques au Canada et Ă  l’étranger. Il est membre Ă©lu de la SociĂ©tĂ© royale du Canada, professeur Ă©mĂ©rite d’économie et titulaire de la Chaire Bell-Caisse de dĂ©pĂ´t et placement du QuĂ©bec en Ă©conomie expĂ©rimentale de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Il a Ă©tĂ© nommĂ© membre de l’Ordre du Canada en 2012 et Grand MontrĂ©alais en 2010.

Mme Sally Engle Merry, doctorat en droit, honoris causa

Faculté de droit, le vendredi 31 mai 2013, à 10 h

Sally Engle Merry est l’une des plus éminentes spécialistes contemporaines des questions de droit et de société et la plus grande anthropologue judiciaire des États-Unis. Grâce à ses travaux de recherche exceptionnels sur les droits de la personne, le colonialisme, les rapports homme-femme, les races et les classes sociales, la justice locale et populaire, la résolution de conflits et la violence à l’égard des femmes, la professeure Merry s’est hissée au rang des grandes figures du mouvement Droit et Société. Auteure prolifique, elle a signé huit monographies et près de 150 articles savants. Son tout dernier ouvrage Human Rights Monitoring and the Question of Indicators sur l’utilisation des indicateurs dans la gouvernance mondiale aborde les questions contemporaines très complexes liées à la mise en œuvre des normes internationales relatives aux droits de la personne. Sally Engle Merry est professeure au Département d’anthropologie et à l’Institut Droit et Société de l’Université de New York.

M. Calestous Juma, doctorat ès sciences, honoris causa

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, le lundi 3 juin 2013, à 10 h 30

Calestous Juma est un spĂ©cialiste mondialement reconnu de l’application des sciences et de la technologie au dĂ©veloppement durable. Les recherches du professeur Juma sur le rĂ´le de la biotechnologie dans le dĂ©veloppement agricole en Afrique sont tenues en très haute estime par les chefs de gouvernement et les organismes internationaux. Monsieur Juma est le directeur fondateur du Centre africain d’études technologiques Ă  Nairobi, premier Ă©tablissement indĂ©pendant de recherche sur les politiques d’Afrique, qui s’intĂ©resse au rĂ´le de la technologie dans le dĂ©veloppement. Ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Convention sur la diversitĂ© biologique des Nations Unies, dont le siège est Ă  MontrĂ©al, le professeur Juma dirige le Projet Science, technologie et mondialisation du Centre Belfer de l’UniversitĂ© Harvard, ainsi que le Projet Innovation agricole en Afrique financĂ© par la Fondation Bill et Melinda Gates. Il prĂ©side Ă©galement le Ă  l’UniversitĂ© Harvard.Ěý

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