C'est le 1er avril qu'entrera en fonction la nouvelle v.-p. (recherche), Mme Louise Proulx
Ex-vice-présidente de Biochem Pharma, Louise Proulx sera la nouvelle vice-principale (recherche) de l'Université McGill à compter du 1er avril prochain. Sa nomination, qui fait suite à la recommandation d'un comité de sélection composé de professeurs, d'étudiants et de membres du Conseil des gouverneurs, a été approuvée par le Conseil des gouverneurs hier soir et annoncée par le principal, M. Bernard Shapiro. Son prédécesseur, M. Pierre Bélanger, prendra sa retraite après 35 ans passés à faire de la recherche, de l'enseignement et de l'administration à l'Université.
« Les expériences de recherche de Mme Proulx et ses contacts à l'échelle internationale l'aideront dans ses nouvelles fonctions dans une conjoncture qui se définit par l'accélération mondiale des connaissances », a fait observer M. Shapiro. « Elle possède également d'excellents talents de négociatrice, une solide expérience de la gestion des relations complexes avec les organismes subventionnaires d'État et le secteur privé et un véritable flair d'entrepreneur pour faire bouger les choses. »
Pour sa part, Mme Proulx est enthousiaste à l'idée de travailler à McGill. « Je me réjouis à la perspective de réintégrer le milieu universitaire après 15 ans d'absence, et suis convaincue que l'expérience que j'ai acquise dans le secteur privé sera profitable à l'Université, à ses chercheurs et ses étudiants », a-t-elle déclaré.
Louise Proulx a obtenu un baccalauréat à l'Université de Sherbrooke et un doctorat à l'Université Laval, avant de poursuivre des études post-doctorales au Karolinska Institute de Stockholm. En tant que vice-présidente de Biochem Pharma, au Québec et au Massachusetts, elle a très nettement augmenté le budget de développement, géré des projets de grande envergure dans le domaine du VIH et du cancer et joué un rôle crucial dans l'évaluation des nouvelles possibilités de collaboration de recherche, l'homologation des médicaments et les fusions et acquisitions. Avant cela, alors qu'elle travaillait chez Hoechst Marion Roussel Canada, elle était responsable de toutes les activités cliniques, biostatistiques et réglementaires au Canada, de même que de la gestion de projets. Elle a également participé à la planification et à la coordination de tous les nouveaux produits à l'échelle internationale, collaborant avec des membres d'équipes des États-Unis, de France, du R.-U., d'Italie et du Japon. En tant que chercheur, elle a obtenu des subventions de ce qui était alors le Conseil de recherches médicales du Canada, de l'Institut national du cancer et du Fonds de la recherche en santé du Québec.
Véritable chef de file mondial dans de nombreux secteurs de la recherche, McGill s'est classée au premier rang l'an dernier au chapitre des subventions octroyées par la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), puisque 22 de ses 24 demandes ont abouti. Grâce à l'appui fédéral et international que l'Université obtient pour le Québec, McGill forme un plus grand nombre de doctorants par rapport au nombre de ses professeurs que toute autre université canadienne et elle publie près de la moitié de tous les articles qui paraissent dans des revues savantes et qui sont rédigés par le réseau des universités du Québec. Les subventions de recherche moyennes par professeur sont les plus élevées du Canada, et les plans de modernisation des infrastructures matérielles et universitaires permettront à l'Université de continuer à jouer un rôle prépondérant, tout en tissant des liens encore plus serrés avec d'autres universités.