C'est dans le num茅ro de mars 1997 de la revue scientifique Nature Genetics :
Une 茅quipe de chercheurs de l聮Universit茅 McGill a fait une d茅couverte qui pourrait jouer un r么le crucial dans la pr茅vention du diab猫te.
Le diab猫te juv茅nile afflige une personne sur 250 avant l聮芒ge de 18 ans. Chez les diab茅tiques, les cellules du pancr茅as qui fabriquent l聮insuline sont d茅truites par le syst猫me immunitaire qui est incapable de les reconna卯tre comme partie int茅grante de l聮organisme.
La susceptibilit茅 g茅n茅tique au diab猫te d茅pend de plusieurs g猫nes, dont celui de l聮insuline. Les s茅quences d聮ADN qui contr么lent ce g猫ne existent en deux versions (all猫les). Les individus qui ont h茅rit茅 un all猫le long d聮au moins un de leurs parents, sont quatre fois moins susceptibles de devenir diab茅tiques. Or, la raison de cette r茅sistance n聮茅tait pas connu jusqu聮脿 maintenant. Dans son num茅ro de mars 1997, La revue scientifique Nature Genetics publie un article r茅dig茅e par une 茅quipe de chercheurs de McGill qui, sous la direction du Dr.Constantin Polychronakos, ont d茅couvert que le thymus produit de petites quantit茅s d聮insuline, et que cette production est de 2 脿 3 fois plus 茅lev茅e chez les individus porteur d聮un all猫le long.
Le thymus est l聮endroit o霉 les lymphocytes-T, les soldats du syst猫me immunitaire, "apprennent" 脿 tol茅rer les tissus de l聮organisme et 脿 les distinguer des bact茅ries, des virus, etc. Une plus grande abondance d聮insuline dans le thymus assure que les lymphocytes-T apprendront 脿 ne pas attaquer l聮organe qui la s茅cr猫te.
La d茅couverte de l聮茅quipe du Dr. Polychronakos d茅montre l聮importance de l聮insuline comme cible du processus auto-immunitaire et pose les assises du d茅veloppement d聮une strat茅gie rationnelle de pr茅vention du diab猫te par immunisation tol茅rante.
Les travaux de recherche de l聮茅quipe du Dr. Polychronakos sont subventionn茅s par l聮Association Canadienne du Diab猫te et par la Fondation du Diab猫te Juv茅nile
