Directives pour l’élimination de déchets radioactifs
La chercheuse principale ou le chercheur principal doit respecter les directives suivantes.
- Consigner dans l’utilisation et l’élimination de matières radioactives.
- Ne pas mélanger les isotopes. Utiliser une boîte pour chaque isotope.
Nous devons calculer la date à laquelle les déchets seront en dessous du seuil de la quantité d’exemption et/ou ne seront plus radioactifs. Ce calcul ne peut être effectué que pour un isotope à la fois. Par ailleurs, un numéro est attribué à chaque isotope dans myLab. - Ne pas mélanger les solides et les liquides.
Différentes directives s’appliquent à ces deux types de déchets. - Éviter de trop remplir les contenants.
- Retirer les marquages signalant des matières radioactives et dangereuses sur les déchets non dangereux.
Tous les déchets qui peuvent être éliminés avec les ordures ménagères sont compactés avant d’être acheminés vers un site d’enfouissement. Il importe donc de retirer les pictogrammes de matières radioactives sur les rubans adhésifs, les étiquettes, les flacons et tout autre contenant avant d’y mettre les déchets. - Retirer les saumons de plomb et les boîtiers de protection d’isotopes.
Ne pas inclure les saumons de plomb ni les boîtiers dans lesquels sont insérés les flacons d’isotopes. Non seulement le plomb est recyclable, mais sa présence risque de fausser les résultats de nos relevés, étant donné que le plomb fait écran aux isotopes, qui échappent donc à la détection de la sonde. - Inscrire lisiblement tous les renseignements demandés sur les étiquettes.
Dès qu’un contenant est plein, il faut indiquer l’isotope, l’activité, la date et le numéro de contenant attribué dans myLab. - Fermer le contant et le déposer au local à déchets.
Ne pas oublier de supprimer le contenant des stocks dans myLab à l’aide de la fonction de dépôt.
Le respect de ces directives est obligatoire. Toute infraction fera l'objet deĚýsanctions.
GDD fournit gratuitement tous les contenants nécessaires. Ils sont mis à disposition dans les locaux à déchets dangereux. Si votre pavillon en est dépourvu, hwm [at] mcgill.ca (faites une demande par courriel à GDD).
DĂ©chets radioactifs liquides
Les déchets radioactifs liquides doivent être versés dans les contenants en plastique de 4 L ou de 1 L fournis par GDD. Chaque contenant contient un produit qui gélifie le liquide pour prévenir les déversements. GDD utilisera une méthode de décomposition des déchets jusqu’en dessous du seuil de la quantité d’exemption afin de les éliminer avec les ordures, ou les enverra aux Laboratoires nucléaires canadiens à Chalk River pour leur décomposition à long terme.
Contenant en polyéthylène de 4 L ou de 1 L
ĚýĚý
Utilisation : DĂ©chets liquides
Fourni avec : Étiquette et couvercle
Note :
- Pour des raisons de sécurité, ne pas remplir les contenants à plus des trois quarts de leur capacité.
DĂ©chets radioactifs solides
En général, les déchets radioactifs solides sont des fournitures utilisées en laboratoire pour la préparation ou le maniement de radio-isotopes (pipettes en verre, gants en latex, essuie-tout). Ces déchets doivent être jetés dans la boîte en carton blanche. Les boîtes (avec leurs sacs et étiquettes) ont les mêmes dimensions extérieures que les seaux en acier de 20 L (5 gal) et entrent donc facilement dans le contenant de protection en plexiglas. Les personnes qui préfèrent les seaux peuvent continuer de les utiliser.
Ces contenants ne doivent renfermer que des matières sèches et doivent être correctement étiquetés. GDD utilise la même méthode d’élimination pour les déchets radioactifs solides et liquides.
Les déchets liquides et solides peu volumineux peuvent être placés dans des contenants de 1 L. Nous recommandons d’utiliser ces derniers, dans la mesure du possible, pour les déchets hautement radioactifs, afin qu’ils prennent le moins d’espace possible durant leur décomposition.
Boîte en carton
Utilisation : DĂ©chets solides secs
Fournie avec : Étiquette et sac en plastique
Note :
- Ne pas mettre de liquides dans ces boîtes.
- Utiliser ces contenants uniquement aux fins prévues.
Seau en acier
Utilisation : Flacons à scintillation liquide, déchets radioactifs solides.
Fourni avec : Couvercle et Ă©tiquette
Note :
- Utiliser ces contenants uniquement aux fins prévues.
Contenant en polyéthylène de 4 L ou de 1 L
ĚýĚý
Utilisation : DĂ©chets solides secs
Fourni avec : Étiquette et couvercle
Notes importantes :
- Pour des raisons de sécurité, ne pas remplir les contenants à plus des trois quarts de leur capacité.
Flacons Ă scintillation liquide
Les flacons à scintillation liquide sont à jeter dans les seaux de 20 L (5 gal) habituellement utilisés pour certains déchets radioactifs solides.
Il suffit d’inscrire « LSV » (pour Liquid scintillation vials) au marqueur sur le couvercle. Seuls les flacons à scintillation liquide (vidés ou non) peuvent être placés dans ces contenants, car ils seront traités séparément.
Nous recommandons de doubler l’intérieur du seau avec un sac en plastique. Il est très important de bien indiquer tous les renseignements requis sur l’étiquette. Les contenants ne sont pas numérotés, mais il faut faire le suivi des flacons dans myLab.
Consulter ce diagramme pour déterminer le cocktail à scintillation liquide approprié en fonction de l’application.
Saumons de plomb
Les saumons de plomb se déclinent en plusieurs formats et se présentent généralement dans un boîtier en plastique.
Ceux qui contiennent des flacons d’isotopes sont recyclables. Il suffit de placer les saumons dans une petite boîte identifiée et de la déposer avec les autres déchets.
Avant de jeter les saumons de plomb :
- Il faut vérifier qu’ils ne sont pas contaminés. Il est obligatoire de joindre au contenant une copie des résultats.
- Les saumons entièrement faits en plastique ne sont pas recyclables et sont à jeter avec les ordures, après avoir vérifié qu’ils ne sont pas contaminés et retiré les pictogrammes signalant la présence de matières radioactives.
Sanctions
GDD utilise le comme instrument d’application des politiques, procédures et directives. Les sanctions sont déterminées en fonction des facteurs suivants :
- la gravité de l’infraction;
- la répétition d’infractions;
- le dossier de sécurité du laboratoire (inspections, rapport de déversement, etc.);
- la coopération de la personne.