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Depuis janvier, les d茅taillants 茅trangers qui ne vendent que leur propre marque peuvent d茅tenir 脿 100 % une filiale en Inde pour y avoir pignon sur rue ; c'est le cas de Zara, Adidas et Chanel. Auparavant, ces commer莽ants 茅trangers ne pouvaient que contr么ler au maximum 51 % du capital-action de la coentreprise qu'ils devaient obligatoirement former avec un partenaire indien pour pouvoir vendre leurs produits au d茅tail.

Les d茅taillants 茅trangers qui vendent plusieurs marques, comme Walmart ou Carrefour, ne sont toujours pas autoris茅s 脿 vendre directement au d茅tail en Inde : ils doivent encore passer par un distributeur local. Ainsi, Walmart a une coentreprise avec Bharti Enterprises : Bharti Walmart.

Cette nouvelle loi sur l'investissement direct 茅tranger (IDE) donne un avantage aux d茅taillants 茅trangers 脿 marque unique : ils peuvent contr么ler enti猫rement leurs activit茅s. En contrepartie, le gouvernement exige que 30 % des fournisseurs des d茅taillants 茅trangers 脿 marque unique soient indiens...

...L'imposition de cette exigence d'achats locaux dans la nouvelle loi s'explique par le tissu 茅conomique du pays, souligne William C. Polushin, directeur et fondateur du programme pour la comp茅titivit茅 internationale 脿 l'Universit茅 McGill : 芦L'Inde s'ouvre de plus en plus 脿 l'investissement 茅tranger禄, dit ce sp茅cialiste de l'Inde, qui a r茅cemment s茅journ茅 dans le pays. 芦Mais en m锚me temps, le gouvernement indien veut soutenir l'茅conomie locale, dans un pays qui compte des millions de petites soci茅t茅s et microentreprises.禄

Lire l'article complet聽: , le 11 f茅vrier 2012