Futures stars du Québec inc.
Cet automne, Les Affaires lancera "La Garde montante", un grand rendez-vous où nos lecteurs seront invités à dresser le portrait des moins de 40 ans qui font le Québec de demain, peu importe leur champ de compétence. En attendant, nous vous offrons un avant-goût, en vous présentant 18 jeunes leaders qui se démarquent déjà dans les universités québécoises. Vous pourrez lire douze portraits dans les pages qui suivent et six autres sur le Web. Les jeunes leaders de demain sont inspirants. Il y a matière à être optimiste pour l'avenir du Québec. Et si vous croyez que vous ou vos amis devriez faire partie de ce palmarès, mettez votre CV à jour : cet automne, ce sera à votre tour de nous convaincre que vous faites partie de " La Garde montante ".
FRÉDÉRIQUE BOVET, 19 ANS
Baccalauréat en commerce
Université McGill
La petite-fille du fondateur des magasins de vêtements pour homme Bovet a une verve du tonnerre. La plus jeune de notre groupe sélect est brillante : elle a obtenu une note moyenne de 3,94 sur 4 pour ses cinq cours au premier trimestre. " Mais je ne suis pas une nerd ", se défend-elle. Lors de notre rencontre, elle arrivait d'un forum international de Deloitte, en Grèce; choisie au terme d'un long processus, elle était la seule représentante du Québec.
Elle a étudié pendant un an en Floride pour améliorer son tennis. Il y a trois ans, elle s'est mise au golf. Son handicap : 7. De quoi faire rougir des gens d'affaires qui jouent depuis 30 ans. " Quand je m'y mets... ", lance la souriante jeune fille, sous-entendant qu'elle ne fait rien à moitié.
Frédérique veut devenir comptable agréée, mais pas dans un cabinet; elle se voit plutôt dans une entreprise. Et pourquoi pas celle de son père, Bone Structure, qui fabrique des ossatures de maisons ?
La jeune femme, née dans une famille d'entrepreneurs, s'avoue ambitieuse, mais pas idéaliste. Pourtant, son rêve est de se démarquer. Dans quel domaine ? Elle a bien le temps d'y penser ! En tout cas, l'an prochain, elle part six mois en Australie avec des membres de son université. Après, ce sera une immersion en Espagne pour apprendre la langue.
ANNIE-LOU ST-AMANT, 20 ANS
Baccalauréat en commerce, majeure en gestion internationale
Université McGill
En arrivant à Montréal, la Trifluvienne s'est trouvé un emploi au Nautilus. Quelques cours d'aérobie ont suffi à démontrer son potentiel et à être promue représentante aux ventes. Peu de temps après cette nomination, sa patronne lui a confié la formation des cinq vendeurs. Et maintenant, elle est responsable des entrevues d'embauche des vendeurs.
De là à penser qu'Annie-Lou doit négliger un peu ses études, il n'y a qu'un pas... qu'il ne faut surtout pas franchir. Elle a obtenu une note parfaite dans les quatre cours de sa première session.
Plus spontanée, moins stratégique que les autres personnes rencontrées, Annie-Lou ne fait partie d'aucune association universitaire. La jeune femme au débit verbal rapide a grandi dans un milieu d'entrepreneurs : son père, René, possède le fabricant d'uniformes Chemise Empire, de Louiseville.
Sur son lit de mort, comme elle le dit, Annie-Lou aimerait que quelques personnes disent qu'elle a eu un impact positif sur leur vie.
Quand on lui fait remarquer que les gens de son âge sont peu idéalistes, Annie-Lou répond : " C'est vrai qu'on a moins de grands idéaux que les baby-boomers ; on préfère poser des gestes concrets. On voit mieux les effets quand on agit localement. "
Lire l'article complet : , 7 mai, 2011
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