Les temps sont durs dans l’industrie du prêt-à-cuisiner et des boîtes-repas. Afin d’être capable de poursuivre ses activités, Cook it s’est mise à l’abri de ses créanciers et compte se faire racheter par la britanno-colombienne Fresh Prep Foods. Des créanciers de l’entreprise québécoise– parmi lesquels on retrouve le Mouvement Desjardins et le Fonds de solidarité FTQ – pourraient laisser d’importantes sommes sur la table.
En réponse à la question d'un lecteur, La Presse s'est penchée sur les origines du groupe Metro avec l'expertise de l'économiste agricole Pascal Thériault, Directeur du programme deGestion et technologies d'entreprise agricole de McGill.
Après la réduflation, c'est au tour de la déqualiflation d'être la cible des critiques de consommateurs préoccupés par ces stratagèmes commerciaux qui donnent l'impression d'en avoir moins pour son argent. Le gouvernement Trudeau promet d’enquêter sur la pratique, mais des experts jugent que des mesures immédiates s’imposent.
Dans la plupart des cas, les substitutions d’ingrédients sont pratiquement imperceptibles. Mais les changements de recette de certains aliments laissent des traces.
La pomme est pourtant en constante réinvention.L’espèceMalus domesticase décline en quelque 7500 variétés mises au point au fil du temps.
« Aujourd’hui, les gens veulent des pommes croquantes et sucrées. Le Québec importait beaucoup de Granny Smith il y a peu ; très acides, elles sont maintenant beaucoup moins prisées », explique David Wees, chargé d’enseignement en horticulture et en biologie végétale à l’Université McGill.
Même si elle a grandi sur une ferme, Stéphanie Naud, n’avait jamais touché à une hache ou à une scie avant d’étudier au campus Macdonald de l’Université McGill, à Sainte-Anne-de-Bellevue, sur l’île de Montréal.
« J’ai toujours été une sportive de nature, raconte Naud. Je voulais rejoindre une équipe au cégep ou à l’université et les choix n’étaient pas très nombreux. J’ai appris qu’il y avait un club interuniversitaire de bûcheronnage, le seul au Québec. J’étais intriguée et je suis allée faire les essais.»
Les consommateurs ne sont pas les seuls à devoir gérer la hausse du prix des aliments. Les entreprises qui fabriquent la nourriture sont dans le même bateau et elles modifient la recette de leurs produits afin d'économiser de l’argent. Notre santé est-elle en jeu?
« Au Québec, ça n'a pas été bien cette année non plus. On perd la Californie, il reste la Floride, il reste le Mexique. On va espérer que ça aille bien quelque part parce qu'on va payer pour, un jour, » a déclaréPascal Thériault, l’agronome et économiste à l'Université McGill, à Luc Ferrandez, animateur de 98,5fm.
Québec importe énormément de la Californie pour les fruits, les légumes et le vin.
Bien que la croissance des prix en épicerie se poursuive à un rythme plus élevé que l’inflation, elle a ralenti en juillet, selon Statistique Canada, et certains articles affichent actuellement sur les tablettes le même prix que celui indiqué en février, a constaté La Presse.
Or, ce «répit» estival pourrait être de courte durée, prévient Pascal Thériault, agronome et économiste à l’Université McGill. Et il faut tout de même se rappeler que la facture d’épicerie demeure élevée, dit-il.
Alors que le mois de juillet 2023 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre selon le service européen Copernicus, les chaleurs extrêmes et les sécheresses compromettent plusieurs cultures en Saskatchewan.
Le dernier bilan hebdomadaire des récoltes du gouvernement provincial démontre que du 24 au 31 juillet, le taux d'humidité contenue dans les champs agricoles était insuffisant dans 49 % des cas et très insuffisant dans 38 % des cas.