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Des programmes uniques

J’aurais dû y penser !

Pour vous diriger dans le labyrinthe des recherches en neurosciences, le Cerveau@McGill présente régulièrement des articles vedettes et des entrevues illustrant certains des nombreux programmes.

Voici un Ă©chantillon des sujets Ă  venir.Ěý

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Neuro-ingénierie et réparation cérébrale

Cherchant à découvrir des stratégies pour la récupération des fonctions après une blessure à la moelle épinière, des scientifiques du Neuro et de McGill utilisent les outils les plus perfectionnés de la nanoscience et de la science des matériaux pour guider la croissance de l'axone; induire la myélinisation; stimuler les contacts synaptiques avec les cibles matérielles; et mesurer l'activité synaptique.

L'objectif est d'amplifier le signal de ces nouvelles synapses directement à des cibles musculaires saines ou à une prothèse.

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ÉpigĂ©nĂ©tique – le projet MAVANĚý

., et ., chercheurs de l'Institut Douglas, ont fait des découvertes spectaculaires en épigénétique ces dernières années. L’épigénétique réfère à la façon dont les gènes sont contrôlés par une série d'interrupteurs : la nourriture que l'on avale, l'air qu'on respire ou même les câlins que l'on reçoit ont le pouvoir d'activer ces interrupteurs.

Un ambitieux projet appelé MAVAN (pour Maternal Adversity Vulnerability and Neurodevelopment) vise à évaluer, sur une période de six ans, le développement d'enfants dont certains ont une mère qui souffre de dépression grave. L'équipe de chercheurs mesurera les niveaux d'hormones de stress des enfants, en plus d'aller voir ce qui se trame dans leur cerveau grâce à des techniques d'imagerie cérébrale.

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Groupe McGill d’études sur le suicide (GMES)

Cette équipe multidisciplinaire logée à l’Institut Douglas est unique au Canada et l'un des seuls services du genre disponible dans le monde.

Le principal objectif du GMES est de comprendre ce qui prédispose les gens au suicide. Pour ce faire, il utilise différentes stratégies de recherche reposant sur l'étude du tissu cérébral, du génome, des facteurs cliniques et de l'environnement social.

Le GMES étudie également avec beaucoup d'attention la façon dont l'adversité environnementale et les expériences de violence peuvent avoir des répercussions sur la biologie cérébrale et accroître le risque de suicide.

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Imagerie cérébrale

De nos jours, en sciences médicales, les pathologies les plus sophistiquées sont identifiées et étudiées in vivo grâce au pouvoir extraordinaire de l’imagerie médicale et des équipements de mesure.

Le Centre d’imagerie cérébrale (CIC) du Neuro est considéré comme l’un des trois principaux établissements d’imagerie cérébrale au monde. Il attire les plus éminents cerveaux en neurosciences et constitue un atout majeur pour les quelque 65 membres du corps professoral et associés, ainsi que pour les 100 étudiants et érudits de la collectivité mcgilloise.

Le CIC possède une longue histoire en matière d’élaboration de nouvelles méthodes et de transformation de celles-ci en travaux de recherche et en utilisation clinique de routine. Son exploitation coûte 2,5 millions de dollars par an, prouvant que l’analyse d’un cerveau vivant coûte plus cher que la dissection de celui d'une personne décédée. Il s'agit d'un baume pour les patients, mais d'un fléau pour les administrateurs.

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Le cerveau et la musique

Pourquoi le cerveau est-il musical? Comment la structure et la fonction du système nerveux nous permettent-elles d'écouter de la musique, de nous en souvenir, d'en jouer et d'y réagir?

Deux groupes de renommée internationale au sein de la communauté mcgilloise de neuroscience cherchent des réponses à ces questions – et à bien d'autres! – touchant les sons et le cerveau.

Le BRAMS (Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son) réunit une concentration unique de 25 experts des neurosciences de la musique et de la cognition auditive. Il est dirigé par Robert Zatorre, du Neuro, et Isabelle Peretz, de l'Université de Montréal.

Le Laboratoire d’étude de la perception, de la cognition et de la compétence musicales à McGill est dirigé par Dan Levitin, un producteur de disques devenu psychologue spécialisé dans la cognition et auteur d'un succès de librairie provocant intitulé : « This is Your Brain on Music ».

Des études à long terme sur la structure et l'activité cérébrales indiquent maintenant que la formation musicale modifie le cerveau de manière durable. Selon Dan Levitin, le fait de jouer d'un instrument fait appel à un réseau mettant en jeu de nombreuses zones cérébrales impliquées dans le fait de fixer son attention, de réfléchir à ce qui s'en vient, de s’en souvenir, de coordonner ses mouvements et d’interpréter les réactions constantes entre les oreilles, les doigts et, dans certains cas, les lèvres.

« Il s'agit de l'une de nos tâches les plus complexes », a-t-il déclaré.

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Douleur

Depuis une quarantaine d'annĂ©es, l’UniversitĂ© McGill contribue de façon marquante Ă  la recherche sur la douleur. Plus particulièrement, Ronald Melzack a Ă©tĂ© le coauteur d’un article fondamental qui a menĂ© Ă  une explosion de travaux partout dans le monde sur les mĂ©canismes et le traitement de la douleur.Ěý

Aujourd’hui, plus de 150 scientifiques de divers départements des Facultés de médecine, de médecine dentaire et des sciences de l’Université McGill – ainsi que des membres associés d’autres institutions et universités du Québec – sont membres du Centre Alan Edwards de recherche sur la douleur, sous la direction de Fernando Cervero.

Le Centre compte parmi les chefs de file mondiaux de l’étude des mĂ©canismes de la douleur, du traitement et du soulagement de la douleur, l’une des principales causes de souffrance et d’incapacitĂ© partout dans le monde.Ěý

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Démence et maladies d’Alzheimer (AD)

Howard Chertkow dirige un institut unique au Canada, axé sur le vieillissement et les maladies neurodégénératives. Son expertise s'étend des études moléculaires aux études cliniques et d’imagerie de la maladie d’Alzheimer, aux études des populations, à l’évaluation des systèmes de prestation de soins de santé pour les aînés.

Le Centre est à l’origine d’une importante étude sur l’épidémiologie de la démence au Canada qui a duré 10 ans. De là est né le Consortium des centres canadiens pour la recherche cognitive clinique (C5R) qui, aujourd’hui, regroupe essentiellement tous les chercheurs cliniques universitaires en matière de démence du pays.

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Langage

Centre de recherche sur le cerveau, le langage et la musique (CRBLM) regroupe des chercheurs et des érudits exceptionnels provenant d’une gamme de disciplines, de facultés et de départements des quatre universités locales, et dont les travaux de recherche portent sur le patrimoine social et neurobiologique unique du langage.

Le CRBLM intègre les travaux de ses chercheurs autour de quatre grands thèmes : acquisition du langage, fondements neuronaux du langage, modelage des sciences de la parole et processus du langage visuel.

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