Le professeur Andrew Gonzalez (Biology) dans Le Devoir
On le sait désormais : la préservation de l’environnement ne s’arrête pas à la simple réduction des émissions de carbone dans l’atmosphère. Grâce, notamment, à la tenue de la Conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15) à Montréal en décembre 2022, l’importance de la protection de la biodiversité est aujourd’hui bien présente dans l’actualité. Pour des chercheurs comme Andrew Gonzalez, professeur de biologie à l’Université McGill, il était plus que temps.
Passionné de biodiversité, le chercheur consacre son temps à la recherche de solutions pour en freiner le déclin. Il se préoccupe entre autres des manières de recoller les morceaux de ce qu’on appelle les « habitats fragmentés », là où des écosystèmes ont été séparés par le développement du réseau routier, l’agriculture ou l’exploitation forestière, entre autres. Déjà , en 2015, Andrew Gonzalez démontrait, dans une étude parue dans la revue Science Advances, que « la fragmentation des habitats réduit la biodiversité de 13 % à 75 %, et ses effets sur les écosystèmes se multiplient au fil du temps ».