L’initiative D2R recrute des spécialistes de l’ARN et de la génomique qui travailleront à l’Université de Sherbrooke
L’initiative D2R recrute des spécialistes de l’ARN et de la génomique qui travailleront à l’Université de Sherbrooke
Montréal, le 31 Octobre 2024 – L’initiative de recherche de l’ADN à l’ARN (D2R) de l’Université McGill est fière d’annoncer la nomination de trois scientifiques qui travailleront à l’Université de Sherbrooke. Ces trois personnes deviennent ainsi les premiers bénéficiaires du programme de financement Fonds de démarrage pour les nouveaux membres du corps professoral de l’initiative D2R. L’Université de Sherbrooke est un établissement partenaire de l’initiative D2R qui fait progresser la recherche en génomique et en ARN de façon collaborative.
Le programme Fonds de démarrage pour les nouveaux membres du corps professoral propose des offres de départ complémentaires à celles des facultés. Il est ainsi possible de pourvoir des postes menant à la permanence en recrutant des chercheuses et chercheurs du plus haut calibre dont les travaux sont en adéquation avec la mission de l’initiative D2R. En investissant dans le recrutement de nouveaux cerveaux, l’initiative D2R cherche à laisser un legs de recherche dans le domaine des thérapies de type ARN basées sur la génomique révolutionnaires et à promouvoir les découvertes scientifiques.
« C’est avec plaisir que nous accueillons ces chercheuses et chercheurs de talent à notre Faculté de médecine et des sciences de la santé, a déclaré Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures de l’Université de Sherbrooke. Leurs travaux devraient se traduire par des contributions importantes à la microbiologie, à la biochimie et à l’immunologie. »
« La nomination de ces scientifiques émérites est un autre pas dans la bonne direction pour l’initiative D2R. Leur expertise diversifiée contribuera non seulement à la recherche de pointe, mais enrichira aussi l’écosystème de collaboration que nous souhaitons mettre en place », a ajouté Philippe Gros, directeur scientifique en chef de l’initiative D2R.
Le programme Fonds de démarrage pour les nouveaux membres du corps professoral fait partie d’une série de programmes de financement qui appuient la vision de D2R, à savoir tirer parti de la génomique pour offrir des thérapies de type ARN basées sur la génomique auxquelles tout le monde pourra avoir accès. L’initiative D2R bénéficie du soutien du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, du gouvernement du Québec et d’autres partenaires philanthropiques et industriels.
Voici les nouvelles recrues du corps professoral de l’Université de Sherbrooke :
Mathieu Quesnel-Vallières, Ph. D. s’est joint au département d’immunologie et de biologie cellulaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé à titre de professeur adjoint. Ses recherches portent sur l’immunothérapie, plus précisément sur le recours au séquençage de l’ADN et de l’ARN et à des analyses computationnelles et expérimentales pour identifier les différences moléculaires entre les cellules cancéreuses et les cellules normales et exploiter ces différences afin que les cellules immunitaires ciblent mieux les cellules cancéreuses et les tuent.
« En nous appuyant sur le cadre établi par les découvertes de la recherche génomique, nous croyons qu’il est possible de développer et de fournir une médecine de précision contre le cancer de prochaine génération en intégrant des approches génomiques et transcriptomiques, offrant ainsi un nouvel espoir aux personnes atteintes de cancers à haut risque. » – Mathieu Quesnel-Vallières
Karine Choquet, Ph. D. s’est jointe au département de biochimie et de génomique fonctionnelle de la Faculté de médecine et des sciences de la santé à titre de professeure adjointe. Ses recherches portent sur l’épissage des pré-ARNm et son lien avec les mutations génétiques et les thérapies fondées sur l’épissage pour les maladies musculaires rares.
« La modulation de l’épissage est une approche thérapeutique prometteuse pour de nombreuses maladies, mais son efficacité est généralement étudiée de façon très ciblée, comme si on ne lisait qu’un seul chapitre d’un livre. L’étude de l’épissage à l’échelle des ARN entiers, c’est-à -dire de tous les chapitres du livre, nous permettra de découvrir de nouveaux aspects de la régulation de l’épissage qui nous aideront à mieux comprendre et traiter les maladies génétiques rares. » – Karine Choquet
Taha Azad, Ph. D. s’est joint au département de microbiologie et d’infectiologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé à titre de professeur adjoint. Ses recherches portent sur la transformation de la prise en charge du cancer au moyen de thérapeutiques à base d’ARN auto-amplifiés (ARNa), offrant ainsi un nouvel espoir aux personnes atteintes de cancer.
« Ma vision de recherche s’inscrit dans la mission de l’initiative D2R d’exploiter le potentiel des thérapeutiques à base d’ARN pour révolutionner les stratégies de traitement. En explorant l’intersection de la biologie de l’ARN et de la mise au point de thérapeutiques novatrices, je souhaite contribuer à la médecine de précision de prochaine génération, qui ciblera les maladies complexes avec de nouvelles solutions centrées sur l’ARN. Nos travaux nous permettront non seulement de mieux comprendre les mécanismes de l’ARN, mais aussi d’ouvrir la voie à des approches en soins de santé plus efficaces et personnalisées. » – Taha Azad
Pour en savoir plus sur ces membres du corps professoral et leurs recherches, rendez-vous sur la page des projets financĂ©s.Â