Aux membres de la communauté mcgilloise,
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Alors que se poursuivent les fouilles archéologiques sur une partie du terrain de l’ancien Hôpital Royal Victoria, je tenais à vous faire part des plus récents événements entourant le projet du Nouveau Vic.
Contexte
La Société québécoise des infrastructures (SQI) a reçu le mandat de réaménager le site de l’ancien Hôpital Royal Victoria. L’Université McGill, qui entend louer à long terme une portion située dans la partie sud-est de ce site, soit l’équivalent d’environ 15 % de la superficie totale, a entrepris d’y aménager un carrefour de recherche, d’enseignement et d’apprentissage à la fine pointe de la technologie consacré aux systèmes de développement durable et aux politiques publiques. Ce plan de réaménagement de l’Université McGill est connu sous l’appellation de projet du Nouveau Vic.
En avril dernier, la SQI, le groupe Kanien’keha:ka Kahnistensera (ou Mères mohawks) et l’Université McGill ont conclu une entente qui lie légalement les parties. Cette entente prévoyait la nomination par les trois partis d’un panel indépendant d’archéologues experts chargé d’évaluer et de déterminer les techniques de fouille à utiliser au cours des recherches de potentielles sépultures anonymes à différents endroits sur le site. Cette entente prévoyait également la présence d’un archéologue mohawk nommé par le groupe Kanien’keha:ka Kahnistensera aux côtés du panel d’experts.
Les activités qui se déroulent sur le site respectent les étapes énoncées dans l’entente.
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Le 9 juin dernier, des chiens entraînés pour détecter des restes humains sur des sites historiques ont décelé des odeurs laissant croire à la présence potentielle de restes humains dans un secteur précis du site, à l’extérieur de l’enclave du projet du Nouveau Vic. Depuis, des fouilles archéologiques exhaustives ont été entreprises dans un rayon de dix mètres autour de la zone, suivant les recommandations du panel d’experts.
Des relevés ont ensuite été effectués à l’aide de géoradars entre les 10 et 12 juillet, là où le terrain s’y prêtait (c’est-à -dire là où il n’y avait pas d’obstacles, telles des broussailles). L’Université McGill s’attend à ce que les résultats lui soient communiqués d’ici la fin du mois.
Deux gardiens de la culture autochtone nommés par le groupe Kanien’keha:ka Kahnistensera assistent tous les jours aux travaux. La SQI a par ailleurs érigé un périmètre de sécurité autour de la zone de fouilles afin d’assurer la sécurité et l’intégrité des lieux.
L’Université McGill continuera de travailler avec le panel d’experts, comme elle l’a fait depuis la signature de l’entente, pour que les étapes à venir, le cas échéant, se déroulent de façon responsable et dans le respect des recommandations.
Nous vous tiendrons au courant de tout fait nouveau d’importance au fur et à mesure.
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Cordiales salutations,
Christopher Manfredi
Vice-principal exécutif et vice-principal aux études