LA PRESSE | Après le CRJ
Pour Bombardier, c'est réglé. La vente de son programme de jets régionaux CRJ à la japonaise Mitsubishi lui permet de clore le chapitre de l'aviation commerciale. La vente du programme Q400, l'automne dernier, avait ouvert la porte à celle du CRJ et la société japonaise avait admis son intérêt il y a quelques semaines.
Quant aux quelque 380 employés liés au CRJ jusqu'à la fin du programme, ils ont de bonnes chances de se replacer au sein de la famille étendue de Bombardier, soit du côté de ses avions d'affaires, soit avec son partenaire Airbus.
Mais Karl Moore, professeur à la faculté de gestion de l'Université McGill et spécialiste du domaine, estime même que la valeur de la main-d'oeuvre de Bombardier ne fait pas de doute. La valeur de l'ensemble du secteur non plus. Il pense « Nous avons probablement la grappe aérospatiale la plus intéressante qui existe, plus diversifiée encore qu'à Seattle et à Toulouse ».Â