Au cours des dernières semaines, des groupes et des citoyens ont exprimé publiquement des opinions sur différents aspects du projet de revitalisation du site de l’ancien Hôpital Royal Victoria, dont le projet de l’Université McGill qui vise une partie du site. Dans le but de permettre au public une compréhension plus complète de ce projet porteur et de pouvoir en apprécier les multiples bénéfices attendus pour Montréal et le Québec, je souhaite partager ici notre vision pour le Nouveau Vic.
Les Dialogues sur le climat, organisés sous l’égide des Nations Unies, viennent de se terminer. La pandémie de COVID-19 nous a donné un aperçu de l’ampleur des bouleversements que causent les défis d’ordre planétaire. La lutte contre les changements climatiques s’inscrit au même niveau. Les problèmes en matière de développement durable nous concernent tous. De plus, ils sont d’une telle complexité qu’aucune institution ni aucun pays ne parviendra à trouver des solutions efficaces sans collaborations.
Grâce à leur capacité unique de mettre en relation des experts et de stimuler la découverte et l’innovation pour le bien commun, nos universités sont bien placées pour trouver et déployer des solutions durables qui, comme le formule la Commission Brundtland de l’ONU, « répondront aux besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs besoins, à leur tour. »
L’Université McGill souhaite mettre à profit son expertise de pointe en créant, sur le site de l’ancien Hôpital Royal Victoria, un écosystème multidisciplinaire favorisant la recherche, l’enseignement et l’action sociale axés sur le développement durable.
À McGill, ce sont près de 200 professeurs appuyés par plus de 10 000 étudiants qui sont mobilisés et qui se penchent tant sur des aspects scientifiques du développement durable, que sur ses répercussions économiques, sociales, éthiques et autres. Ils collaborent également avec des collègues de nombreuses institutions universitaires québécoises, ici, à Montréal, et à travers la province.
« Un puissant pôle de recherche et d’enseignement »
Pour que ces avancées puissent avoir les effets escomptés, elles doivent se concrétiser et être mises en œuvre dans l’ensemble de la société. De là prend toute l’importance de l’École de politiques publiques Max-Bell de McGill et de son expertise, qui combine recherche interdisciplinaire, engagement actif et communication percutante. Le projet visionnaire et transformateur du Nouveau Vic vise à rassembler ces agents de changement au sein d’un puissant pôle de recherche et d’enseignement décloisonné.
En aménageant de nouvelles installations adjacentes à son campus du centre-ville, comme elle souhaite le faire sur une portion du site de l’ancien Hôpital Royal Victoria, McGill regroupera des experts du développement durable et des politiques publiques et deviendra une véritable plaque tournante de l’innovation, où chercheurs et étudiants, de différentes disciplines, s’attaqueront ensemble aux problèmes reliés au développement durable.
Déjà reconnu comme l’un des principaux centres névralgiques du monde en recherche sur la biodiversité et le développement durable, Montréal pourra ainsi attirer encore davantage de talents, de partenaires et d’entreprises de pointe du monde entier, notamment du secteur des technologies propres. Nous sommes donc bien positionnés pour créer un écosystème unique d’où émergeront des partenariats marqués au coin de l’innovation et des solutions déterminantes pour l’avenir de la planète. Ne ratons pas cette occasion unique de jouer un rôle de premier plan dans la quête de réponses à l’échelle mondiale.
Image en haut de page :Â Diamond Schmitt Lemay Michaud Architectes