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Alain Farah remporte le Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie Romans et nouvelles en français

Un professeur du Département des littératures de langue française de l’Université McGill est récompensé pour son plus récent roman, Mille secrets mille dangers, paru en septembre 2021

Le professeur mcgillois Alain Farah vient de recevoir l’un des prestigieux Prix littéraires du Gouverneur général pour son plus récent roman, Mille secrets mille dangers, paru chez la maison d’édition québécoise Le Quartanier en septembre 2021. Décernés chaque année, ces prix récompensent les meilleurs ouvrages canadiens publiés en anglais ou en français.

Mille secrets mille dangers est le récit autobiographique fictif du jour des noces d’Alain Farah, dans lequel s’entrelacent les thèmes de la famille, de l’exil, de l’amitié et du deuil. Ponctué de flash-back et de moments d’anxiété prénuptiale, le roman nous plonge dans la chaleur montréalaise écrasante de juillet que l’on connaît bien et nous place aux premières loges de l’histoire tragicomique d’une famille québécoise qui peine à trouver sa place, son identité, sa culture.

Depuis 2009, Alain Farah enseigne la création littéraire et la fiction française contemporaine au Département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill.

« Enseigner la littérature et la création littéraire, c’est entretenir un dialogue constant avec la tradition, dit-il. Par la force de leurs œuvres, un grand nombre de lauréates et de lauréats du Prix littéraire du Gouverneur général m’ont permis de comprendre l’importance d’être patient et persévérant, et l’urgence de trouver du plaisir dans l’écriture, malgré les difficultés. Peut-être que maintenant, je me sentirai mieux placé pour encourager mes étudiantes et étudiants à rechercher ce sentiment de joie qu’on ressent lorsqu’on dépasse ses propres attentes. »

Le comité d’évaluation par les pairs a décrit Mille secrets mille dangers comme une « fresque tragicomique servie par une narration élégante et maîtrisée où l’art de conter est la source d’un grand plaisir de lecture. Ce roman propose une galerie fellinienne de personnages aussi hauts en couleur qu’attachants, où l’autodérision fait bon ménage avec l’hypocondrie. Il s’agit d’une œuvre émouvante transcendant les limites de l’autofiction. » ()

Ce roman est la deuxième œuvre d’Alain Farah à être retenue pour le Prix littéraire du Gouverneur général : en 2014, Pourquoi Bologne était finaliste dans la catégorie Romans et nouvelles.

L’auteur a récemment accordé une entrevue à la Division des communications de la Faculté des arts sur son livre, les influences littéraires qui en ont façonné la création et le succès qu’il a connu. Lire l’entrevue.

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