Rosalind Goodman décède des suites du cancer
L’Université McGill pleure le décès de Rosalind Goodman, dévouée diplômée, généreuse philanthrope, inlassable bénévole, qui s’est investie dans la redynamisation des activités de recherche sur le cancer à McGill et dans l’éducation d’autrui sur cette maladie. Le cancer est une maladie qu’elle a combattue et à laquelle elle a survécu en 2007, mais qui a finalement mené à son décès le lundi 11 août.
En 2008, Rosalind et son époux Morris ont versé un don de plusieurs millions de dollars doté d’un pouvoir transformateur en soutien au Centre du cancer McGill, depuis rebaptisé le Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman (CRCG) en l’honneur du couple. Non seulement leur appui a-t-il permis à McGill de regrouper plus de  300 éminents chercheurs en cancérologie, étudiants et membres du personnel dans un nouvel établissement à la fine pointe, mais il a aussi permis de consolider le statut de l’Université à titre de principale plateforme stratégique pour des travaux de recherche sur le cancer novateurs.
«Rosalind Goodman possédait un don particulier pour inspirer les gens de son entourage,» a déclaré Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière de l’Université McGill. «Elle consacrait toute son énergie à cette cause et avait cette passion pour aider les autres. Elle en a fait une mission de toute une vie en vue de soutenir les chercheurs de renommée mondiale dans une lutte en vue d’éradiquer le cancer. Elle était une femme extraordinaire.»
Aider le Centre à progresser était un véritable gage d’amour pour Mme Goodman, et elle était à l’origine de sa populaire série de conférences annuelles et de ses galas bisannuels qui ont remporté de vifs succès et où l’on a amassé plus de 6 M $ destinés aux activités du Centre.
«Rosalind Goodman était le cœur et l’âme du Centre de recherche sur le cancer Goodman,» a avoué la Pre Morag Park, Directrice du Centre de recherche sur le cancer Goodman. «Elle avait une profonde admiration pour les chercheurs du Centre et un sincère intérêt pour le travail qu’ils accomplissent. Tous ses efforts au nom du Centre n’avaient qu’un seul objectif – profiter aux chercheurs sur le cancer qui s’activent à dévoiler les mystères de cette terrible maladie.»
En plus de son inlassable travail pour aider le Centre, Mme Goodman a fait don de son temps et de ses énergies à une panoplie de causes philanthropiques – des efforts qui lui ont valu le Prix de bénévole exceptionnelle 2011 de l’Association of Fundraising Professionals. La même année, McGill décernait un doctorat honorifique à Rosalind et Morris Goodman.
«McGill a perdu l’un de ses plus importants et dévoués champions en matière de recherche sur le cancer,» a dit Marc Weinstein, vice-principal du Service de développement universitaire de McGill. «Dans la lutte au cancer, Roz était une vraie battante et une indéfectible défenseuse du Centre, et elle avait une incroyable habileté à sensibiliser et à rallier avec succès la collectivité montréalaise pour cette importante cause. Bien qu’elle ait perdu sa propre bataille contre le cancer, le temps et les énergies qu’elle a consacrés à cette cause élargie, et les futures découvertes et percées qui surviendront sûrement en raison de ses efforts, constitueront son legs.»
En plus de soutenir la recherche sur le cancer, la famille Goodman a également appuyé des causes dans d’autres secteurs à McGill, incluant pour la Faculté de droit, le Département d’oncologie et l’École de musique Schulich.
Le service funéraire aura lieu au Salon Paperman and Sons, 3888, rue Jean-Talon Ouest, mercredi, à 14 h.