Pascal Thériault commente les résultats trimestriels de Metro
L’entreprise québécoise a en effet annoncé une baisse de 14,6 % de son bénéfice net pour le troisième trimestre, clos le 6 juillet 2024, par rapport à la même période l’an dernier. Son chiffre d’affaires a augmenté de 3,5 % pour atteindre 6,65 milliards.
« Ça fait un bout de temps qu’on dit que les consommateurs allaient devoir, pour contrer la hausse du prix des aliments, commencer à changer leurs habitudes de consommation, Pascal Thériault, agronome et économiste à l’Université McGill a dit à . Et là , je pense qu’on le voit. Quand les clients s’éloignent des aliments transformés pour aller vers des produits de base à plus faibles marges, c’est moins payant par unité vendue. Ça peut faire partie de la réponse. »
L’opinion publique, et même certains politiciens à Ottawa, accusait il y a à peine un an les grands détaillants en alimentation de profiter de l’inflation pour augmenter leurs prix.
Les consommateurs semblent également se tourner davantage vers les supermarchés discount tels que Super C ou Maxi, mais le président-directeur général de Metro, Eric La Flèche, a déclaré aux analystes que les marques traditionnelles avaient toujours leur place.
M. Thériault reconnaît que les magasins IGA, Metro et Provigo ont encore une raison d'être. « Aller chez Metro au lieu de Super C ou encore chez Provigo au lieu de Maxi, c’est un choix qu’on fait comme consommateur. Est-ce qu’on va économiser davantage si on va dans une enseigne au rabais ? Oui. Est-ce qu’on va avoir le même service ? Non. »